La Tour aux figures s’inscrit dans le cycle de l’Hourloupe, monde imaginaire inventé par Jean Dubuffet, qui trouve son origine dans des dessins au stylo bille griffonnés sur une feuille en 1962. De ces hachures et aplats rouges, bleus, blancs et noirs découpés et posés sur un fond noir naissent des œuvres.
Haute de 24 mètres, la Tour aux figures a été réalisée d’après la maquette conçue en 1967 par l’artiste. Son ossature en béton armé est recouverte d'une coque constituée de 90 panneaux moulés en résine époxy. Sur son « épiderme » polychrome, des tracés s’imbriquent les uns dans les autres et donnent naissance à des corps et visages, figures « humaines ou non ». Sur la face sud, apparaît celle d’une femme en pied tandis que sur la face nord, deux têtes se superposent. Ailleurs, les formes composent d’autres figures, incertaines et fugaces qui se font et défont au gré du regard, marquant ainsi le caractère illusoire du monde que nous croyons réel.
La structure interne se visite. C’est une longue montée qui s’épanouit par endroit en petites esplanades plus ou moins planes. Cette deuxième œuvre, intitulée par l’artiste le Gastrovolve, évoque la rotation, l’intimité viscérale d’un organisme. C’est un étonnant labyrinthe intérieur que les visiteurs sont invités à ressentir : ses parois peintes de tracés noirs sur fond blanc se découvrent par fragments. Le visiteur marche sur le sol peint, gravit ou redescend quelques marches, sans jamais en voir la totalité. Pour l’artiste, le Gastrovolve favorise la rêverie du promeneur solitaire et permet aux visiteurs d’entrer dans les images.
Dans cet édifice, la montée longue de 117 mètres évoque une promenade en montagne, coupée de paliers, de rampes qui conduisent sinueusement à une haute salle située au sommet.
De La Seine Musicale au Musée Français de la Carte à Jouer 
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Du Pont d'Issy au Pont de Sèvres par la Forêt de Meudon 
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