Randonnées Cirque d'Anglade

Cette première étape est plutôt facile, si ce n'est le dénivelé ; on emprunte le chemin qui conduit au Port de Salau avant de redescendre sur le Refuge du Fornet. L'itinéraire qui conduit au Port de Salau fut longtemps un des trajet les plus utilisés pour faire circuler des marchandises entre l'Ariège et l'Espagne, c'est donc un large muletier très accessible, la descente sur le refuge est également aisée et très bien balisée.

Petite étape de transition, qui peut permettre de se reposer et de profiter des paysages. On peut aussi prolonger avec la quatrième étape pour finir la boucle en trois jours. Un autre itinéraire, qui rallonge un peu et qui est sans doute plus intéressant, est également possible. Il est mentionné en variante dans le descriptif et il est d'une difficulté plus élevée.

Dernière étape de la boucle. On quitte la confortable Cabane de Marterat pour franchir le Col de Crusous puis redescendre dans la vallée pour rejoindre le point de départ. Encore une fois, les paysages sont de toute beauté, que ce soit le Cirque vertigineux de la Hoque de l'Enfer ou la montée au Col de Crusous. La longue descente qui suivra conduit au site des anciennes mines d'Anglade, vestiges d'un autre siècle pas si lointain (fermeture des mines en 1986) où l'on exploitait le tungstène.

Longue étape qui part du hameau d'Ossèse, dans l'Ariège (Couserans), et qui va cheminer le long de la vallée d'Ossèse avant de gravir les pentes raides qui conduisent au Port de Martérat. De ce port entamer la longue descente vers le village de Tavascan, lieu de villégiature.

Cette belle et longue randonnée de 6 jours nous conduit sur les rudes versants des Pyrénées ariégeoises et vers les paysages plus doux de la Catalogne et de l'Andorre. Elle commence à Ossèse, hameau ariégeois, pour franchir ensuite la frontière avec la Catalogne, l'Andorre et parvenir au terme à Mérens-les-Vals, petite bourgade ariégeoise dotée d'une gare SNCF. Les paysages traversés sont extrêmement variés, alliant des sites de haute-montagne avec des fonds de vallée paisibles.

Belle et rude étape de haute montagne. Après une nuit reposante au Refuge du Fornet, on grimpe successivement trois cols (1400 m de dénivelé positif) avant de basculer sur une suite enchanteresse de lacs où l'on pourra bivouaquer ou gagner le Refuge Mont-Roig.

Randonnée à faire en juillet-août, lorsque les télésièges au départ de Guzet Neige sont en fonction, pour une touche d'originalité. La première partie (du départ (D) en haut du télésiège jusqu'au (1) et retour) est facultative et permet de raccourcir d'une heure mais cela est dommage car le point de vue sur le Cirque de Cagateille en vaut la peine ! Randonnée variée sans grosse difficulté, avec de magnifiques vues, une partie à découvert et une autre à l'ombre, et une alternance régulière de descente et montée.

Deuxième étape du circuit qui nous amènera tout d'abord au Pla de Boavi par une piste avant d'entamer la montée qui conduit au refuge de Baborte (hébergement possible), situé dans le site majestueux du cirque de Baborte; vient ensuite la descente qui mène au refuge de Vallferrera. Longue étape de montagne sans difficulté notable mais qui peut être raccourcie soit en prenant le sentier La Porta del Cel à Tavascan, beaucoup plus direct, soit en dormant au refuge de Baborte.

Deuxième jour et étape de haute montagne passant par le point culminant de cette itinérance : le Pic d'Estats, ainsi que deux autres sommets à plus de 3000 m à proximité, le Pic du Montcalm et le Pic de Verdaguer. Parcours en grande partie en pierriers et rocailles qui plaira grandement aux amateurs de minéral. Le sentier emprunte en grande partie la randonnée de la Porta del Cel et le GR®T61. Sans être particulièrement technique, cette étape n'est pas à prendre à la légère avec son altitude (trois sommets à plus de 3000 m), sa longueur, son dénivelé et ses sentiers composés de pierres roulantes qui peuvent compliquer la progression.

Troisième étape passant par le point culminant d'Andorre : le Pic de Comapedrosa. Étape de haute montagne sans difficultés particulière mise à part la montée à la Portella de Baiau dans un éboulis et la descente par la crête un peu aérienne du Pic de Comapedrosa.