Très agréable randonnée qui passe au pied du Toureau de Remondot (point culminant du secteur), dans la forêt de Saulières, près de l'Étang de l'Île et se termine en contournant le Château de Saulières et sa chapelle.
Description de la randonnée
(D/A) Quitter le point de stationnement en empruntant la route D11 vers le Sud (en descente), sur le côté droit (large bas-côté). Grande prudence au niveau du virage où la visibilité est faible.
(1) Tourner à gauche dans un chemin d'exploitation en montée, "La grande Hate", qui longe la propriété du camping à main gauche. Le chemin passe au pied d'une antenne relais pour le réseau téléphonique mobile.
(2) Prendre à droite le chemin d'exploitation qui passe en dessous du Toureau de Remondot (point culminant du secteur). Le chemin est rapidement en lisière de la forêt : sur la gauche un chemin permet d'accéder au Toureau de Remondot (hors circuit - montée de l'altitude 390m à 435m à faire en aller-retour).
Le chemin d'exploitation se transforme en large allée forestière et descend vers la route D978 qu'il longe dans les derniers mètres.
(3). Traverser la route D978 avec grande prudence du fait du trafic assez dense sur cette voie. Emprunter en face la route qui se transforme rapidement en chemin d'exploitation en direction de la Plaine.
100m après la sortie du bois, au croisement du chemin qui mène au lieu-dit la Plaine, poursuivre droit en face. (Rappel : surtout ne pas aller à droite cers la ferme de La Plaine. propriété privée protégée par des chiens de garde).
Le chemin, en descente, rejoint rapidement un bois et arrive à un croisement de quatre chemins.
(4) Tourner à droite et, à 100m au croisement suivant, prendre le chemin de gauche.
Au croisement en T, tourner à droite.
Ignorer la piste de droite, continuer à gauche (le chemin de droite ramène à la Plaine ). Le chemin longe une large pâture à main droite avant d'arriver à l'Étang de l'Île.
(5) Arrivé à l'étang, prendre à droite et passer sur la retenue avant de remonter vers la ferme du Domaine Rousseau.
À la ferme, tourner à droite. Le chemin fait alors place à une route en montée vers des bâtiments agricoles à main droite abritant des bovins.
La route continue à monter légèrement en direction du Château de Saulières puis devient plate.
(6) Contourner le château et sa chapelle à main droite (propriété privée), avant de rejoindre la route D11 au lieu-dit le Chemin que l'on emprunte en tournant à droite.
En arrivant au carrefour de la D11 avec la D978 traverser la D978 avec grande prudence du fait du trafic routier assez dense à certaines heures et continuer tout droit sur la D11.
(1). Continuer sur la route D11 en montée en empruntant de préférence le bas côté gauche. Après le virage, le circuit rejoint le point de stationnement qui marque la fin de cette randonnée (D/A).
Pendant la rando ou à proximité
Saint Péreuse
Saint-Péreuse surplombe la vallée du Veynon et se trouve à la limite du massif du Morvan et du Bazois. Sa superficie en 1860 était de 1607 hectares, donc 500 hectares en bois. On y trouvait à cette époque une assez bonne qualité de vignes. Le point culminant se situe au Toureau de Remondot à 432 mètres.
Histoire
La commune de Saint-Péreuse aurait été fondée au Ve siècle par un moine, Saint-Pétrusii, venu répandre le christianisme. Le nom de Solières - "Solis lucus"- nous dit en effet que ce lieu était un bois consacré au soleil. Des mécontents, le voyant détruire leurs idoles et faire des conversions le mirent à mort. Sa dépouille fut alors ensevelie sur les lieux de son supplice et son tombeau devint bientôt un lieu de pèlerinage. On y éleva un oratoire qui devint bientôt une abbaye que Charles-le-Chauve donna à l'église de Nevers au IXe siècle et que Charles III le Gros confirma le 15 des calendes de janvier 888. Ce monastère devint par la suite, un chapître de chanoines. On croit que la maison abbatiale se trouvait près de l'église, au Sud.
En 1161, l'évêque de Nevers, Bernard de Saint-Saulge, reconnaît dans ses lettres à l'abbé Bernard II, que l'église est bien la propriété de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun et cette donation, est également confirmée par une bulle du pape Alexandre III, réfugié en France en 1164 : «In Nivernensi épiscopatu ecclesiam de S. Petrusio».
La terre de Saint-Péreuse avait titre de baronnie et mouvait en partie du comté de Château-Chinon et en partie du duché de Nevers. Elle jouissait de la haute, moyenne et basse justice et de tous les droits féodaux du temps. Étienne et Jacques de Beaumont, chevaliers en étaient seigneurs en 1285.
Le village connu plusieurs incendies dont celui de 1847 qui en consuma une grande partie, dix ans plus tard, un nouveau sinistre détruisit le reste du village. En 1865, il était assez bien rebâti.
Seigneurie de Solière
Située sur un autre plateau, au Sud, elle possède un beau château bâti en 1786. À côté, une chapelle de style roman construite sur les plans de messieurs Pierre-Félix Delarue et Andoche Parthiot, architectes. Elle fait 12 mètres de long sur 5 mètres de large, bénite le 18 juillet 1859 par monseigneur Dominique-Augustin Dufêtre.
Lieux et monuments
Civils
Château de Saint-Péreuse, il n'en reste plus que deux pans de murs, épais et solides près du nouveau cimetière. Cette forteresse eut à subir un siège en juillet 1474 par les troupes de Louis XI et c'est certainement de cette époque que date sa décrépitude. Elle était complètement en ruine en 1555. En effet cette année-là, Anne de La Tornelle, femme de Jean de Saint-Père, baron de Chandiou, voulant faire hommage à son suzerain pour sa vigne de A La Taulpine se présenta le 4 octobre devant la porte de son chastel, de présent en ruine et décadence, se mit à genoux et en baisa le seuil de la porte.
Château de Besne du XVe siècle, remanié au XIXe siècle dont les fossés furent comblés.
Château de Saulières du XVIIIie siècle
Tronçon de la voie antique :
Des vestiges gallo-romains furent trouvés à Saint-Péreuse et à Villars, ce tronçon de voie est situé à la limite Ouest de la commune et desservait Moulins-Engilbert à Blismes. Son rôle fut sûrement important au Moyen Âge car reliant Vézelay et les regions les plus au Sud, coupant les grandes voies de communications. Son tracé traverse la seigneurie de Chandioux.
Vestiges du Gibet , constitué de quatre poteaux plantés chacun dans une sorte de dé de pierre, réunis au sommet par un cadre en bois et tenus par des jambes de force, ce symbole du droit de haute, moyenne et basse justice que possédait la seigneurie de Saint-Pereuse se trouvait au XVe siècle au point culminant de celle-ci, au Toureau de Remondot. Dans les années 1945 on pouvait encore voir trois pierres constituant cet édifice dont il ne reste aujourd'hui qu'une seule.
Écoles
La première école publique date de 1865 pour les garçons. Les filles allaient dans une école congréganiste au hameau du Chemin, à trois kilomètres du bourg. Elle fermera en 1892 à la suite de l'ouverture de l'école des filles au village en 1885, dans une maison de location. Le bâtiment de la mairie et de l'école des garçons étant très délabré, menaçant ruines, la commune décide en 1897, la construction d'un ensemble scolaire regroupant garçons et filles.
Religieux
Église Saint-Péreuse
l'ancienne église était un édifice du XIIe siècle, de style roman, avec une abside peu profonde et un chœur voûté en berceau, surmonté d'une tour disgracieuse. La nef avec une lourde tribune en bois, était sans caractère, à l'exception d'une porte latérale à trilobes, datant du XIVe siècle, mais qui était murée. Dédiée au saint apôtre du pays dont la fête est le 12 novembre, la nouvelle église est à la pointe occidentale du plateau avec le presbytère. Reconstruite en 1864 sur les plans de Andoche Parthiot, architecte à Château-Chinon, elle est de style néo-roman en forme de croix latine, en pierre de granit. Un chœur en abside, d'un transept et d'une nef précédé d'un clocher et d'une flèche octogonale. Elle fait 34 mètres et 40 cm de long, pour une largeur de 16 mètres dans la croix et 8 mètres dans la nef. Elle coûta 40 000 francs dont 10 000 francs furent fournis par les maisons de Saint-Maur et de Saint-Péreuse qui obtinrent en reconnaissance, la concession des chapelles latérales, dédiées à la Sainte-Vierge et à saint-Péreuse, payant toutefois une rente de 25 francs à la fabrique pour cette concession.
Presbytère : Datant du début du XIXe siècle. Il servit pour les offices dans la période précédent la reconstruction de la nouvelle église, ce qui explique la présence du bénitier qui provient de l'ancien édifice. Cette salle servira pour les chevaux et aussi de bûcher. Restaurée après être restée à l'abandon. Elle fut utilisée pour l'instruction religieuse.
Patrimoine naturel
Un chêne pédonculé, figure à l'inventaire des arbres remarquables du Morvan. Il est situé au lieu-dit La Pommeraie. Il fait 14,5 mètres de haut et une circonférence de 5,25 mètres. Cet arbre se creuse et permet de pénétrer à l'intérieur.
(Extrait Wikipédia)