La Roche du Grand

Se garer au Château d'Ornans, près de la fontaine. Balisage Jaune-Bleu et de bonnes parties sans balisage.

(D/A) Passez entre les deux panneaux de sens interdit, et partez à droite, en direction du belvédère. Vous arriverez aux ruines du vieux château démantelé sur l'ordre de Louis XIV, lors de la seconde conquête de la Franche-Comté en 1674.

(1) Poursuivez dans la direction de la Chapelle Saint-Georges construite par Othon, Comte de Bourgogne en 1289 et reconstruite en 1500. Continuez, par une petite ruelle à gauche de la chapelle, pour faire la boucle qui enserre le hameau, passant devant un ancien cul-de-four.

(D/A) Repassez entre les deux poteaux de sens interdit et devant la fontaine, et allez tout droit jusqu'au calvaire. Partez à droite, direction Roche des Pins.

(2) À la dernière maison, ignorez l'invite du balisage à descendre à droite pour poursuivre la montée sur ce même chemin empierré jusqu'à un nouveau calvaire. Traversez la route et montez tout droit, passant devant l'EARL du Château. Vous perdez le balisage. Continuez sur cette petite route gravillonnée jusqu'à la forêt. Vous passez devant un magnifique point de vue sur la haute vallée de la Loue, mais vous passez aussi sous des lignes à haute tension qui dénaturent un peu ce beau plateau. À gauche, une belle vue sur le Mont Poupet.

(3) À l'approche du bois, le chemin bifurque ; continuez tout droit par la voie de gauche, passant devant une cabane de chasse, et descendez dans le bois par le chemin forestier de droite.

À la croisée de chemins en triangle, prenez à gauche et encore à gauche, après quelques pas. Après une petite descente, au niveau d'une pancarte forestière N° 29 et d'une vieille borne, vous arrivez à la croisée de plusieurs chemins.

(4) Poursuivez tout droit, en passant devant la borne. Ce sentier devient une petite sente traversant des lapiaz et débouche perpendiculairement sur un chemin montant. Poursuivez alors, tout droit, par le sentier en face.

Rejoignez rapidement un chemin montant plus large et poursuivez tout droit retrouvant un balisage Jaune-Bleu. Continuez à grimper tout droit, laissant deux chemins montants à main droite. Vous rejoignez une petite placette forestière, débouchant sur un chemin montant perpendiculairement.

(5) Descendez à droite et rapidement à la bifurcation, partez à gauche par la jolie sente qui longe la falaise pour arriver à un premier point de vue non sécurisé sur l'aval de la vallée de la Loue. Poursuivez encore un peu pour arriver à l'éperon de la Roche du Grand. Soyez prudent, le belvédère n'est pas sécurisé et des lapiaz peuvent faire trébucher. Point de vue sur l'aval de la vallée en direction de Scey-en-Varais, jusqu'au mont de Cademène et le Rocher de Colonne. Au pied des falaises, le vieux viaduc du Tacot.

(6) Repartez par la sente qui se poursuit sur la gauche (faisant face au belvédère), et suivez le balisage jusqu'au poteau balise.

(7) Poursuivez tout droit, en direction d'Ornans. En sortant du bois, vous traversez une prairie avec de belles vues à droite sur les monts voisins et, en face de vous, la Roche de Hautepierre lumineuse, qui mérite son surnom de la Roche du Soleil. Quand cette petite route bien empierrée croise, à main gauche, un chemin qui remonte dans la prairie, continuez tout droit sur une centaine de mètres.

(8) Repérez une petite sente qui descend le coteau boisé à droite. Vous perdez le balisage, mais descendez tranquillement par ce beau sentier, en lacets bien dessinés, jusqu'à la clairière de la Fontaine des Vipères, ignorant les autres sentes.

(9) Depuis la fontaine, un joli coup d'œil sur la coursive Ouest du Château, percée de trois meurtrières. Traversez la clairière, dans sa longueur, pour retrouver un chemin qui bifurque rapidement. Montez à gauche. À la seconde bifurcation, partez dans le sentier à droite. À la belle colonnade de pierre, montez à droite pour rejoindre la Rue du Château. Traversez la route et grimpez jusqu'au parking par le sentier en face. (D/A)

Le parcours comporte des sentes de corniches et des points de vue non sécurisés. Sentiers rocailleux et glissants par endroits. Port de bonnes chaussures indispensable et utilisation de bâtons de marche conseillée.

(1) Le château fut détruit par le Duc de Luxembourg sur l'ordre de Louis XIV, lors de la seconde conquête de la Franche-Comté. Pris le 5 mai 1674, il fut démantelé aussitôt. Pour la petite histoire, il fut administré par le mathématicien Pierre Vernier qui en était le capitaine. Ce fut en ces lieux qu’il réalisa son Quadrant nouveau, dont une application devint le célèbre vernier du pied à coulisse.

(1) La Chapelle Saint-Georges construite par Othon, Comte de Bourgogne en 1289 et reconstruite en 1500. La chapelle s’élève en bordure de l’éperon rocheux qui accueillait autrefois le château. Elle est dotée de voûtes portées par des croisées d’ogives et coiffée d’un toit en laves. Trois fenêtres ogivales diffusent la lumière à l’intérieur, tandis que l’entrée sobre est surmontée d’un petit clocheton. L’édifice a bénéficié d’une restauration complète en 2018.

(9) La Fontaine aux Vipères : si l’on en croit Courbet, autour de ce lavoir, les langues des lavandières étaient aussi actives que leurs bras, bien pendues, agiles et parfois venimeuses. Elles ne gardaient guère leur langue dans leur poche et pouvaient, en même temps qu’elles frappaient le linge avec leurs battoirs, asséner quelques coups bien sentis aux réputations, joignant ainsi le geste à la parole. Pour les non-patoisants qui pourraient s’interroger sur ces mystérieuses cancouaines (ou cancouères), il s’agit tout simplement de nos bonnes commères franc-comtoises, expertes en conversations hautes en couleur et en commentaires savoureux.