Le Col de l'Ardouère en boucle depuis Molines-en-Champsaur

De Saint-Bonnet-en-Champsaur, prendre la D23, puis la D123 en direction de la Motte-en-Champsaur. Traverser le village et prendre la route de Molines-en-Champsaur, dont on atteint le parking à 1220 m d’altitude, après 4 km d’une petite route qui peut être temporairement barrée par les crues du Torrent des Pins.
Se garer sur le grand parking à l’entrée du village sur la droite.

(D/A) Du parking, prendre à droite en suivant le panneau "Départ des randonnées" (balisage Jaune). Remonter le long des torrents de la Séveraissette, puis de Peyron Roux jusqu'au village.

(1) Face au panneau, prendre à gauche direction "Cabane de Peyron Roux". Revenir vers le village et prendre la rue à droite juste après le gîte ONF. Remonter le village par la route goudronnée, direction Nord-Est. Passer devant l’église et arriver à la sortie du village, dans la forêt.

(2) Prendre le chemin à droite, toujours direction "Cabane de Peyron Roux".

(3) Poursuivre sur le chemin forestier au Nord, direction "Col de l'Ardouère", et suivre le torrent par la rive droite jusqu'au départ de sentier 300 m plus loin.

(4) Prendre le sentier qui monte à gauche, en délaissant la piste forestière. Monter progressivement en forêt, en longeant la délimitation du Parc National des Écrins.
Franchir le Torrent des Baumettes, le Torrent de Chau Creuse, puis le Torrent de l'Orteyer et ses cascades à la sortie de la forêt. Traverser enfin le Torrent du Vallon pour rejoindre la Cabane de Peyron Roux, abritée sous les mélèzes.

(5) Poursuivre l'ascension à gauche, par le sentier qui franchit le Torrent de Peyron Roux et monte en quelques lacets jusqu'à l’intersection à la cote 1695.

(6) Prendre le sentier à gauche en direction du Col de l'Ardouère, en ignorant le sentier de droite qui monte au Col de Font Froide (pancarte).
Plutôt bien marqué, le sentier commence par contourner l’Aiguille de Peyron par l’Ouest, puis remonte plein Nord. Il s’accommode des rochers et traverse un premier torrent avec quelques passages aériens.
Traverser le Torrent du Vallon, direction Ouest, et franchir encore quelques ravins avant de passer le Torrent de l'Orteyer et d'infléchir vers le Sud. Le tracé effectue une diagonale dans le versant Est du Col de l’Ardouère, avant les ultimes lacets rejoignant ce dernier.

(7) Du col, la descente par le versant Ouest est très abrupte. Méfiance ! Il faut avoir le pas sûr. Sinon, mieux vaut rebrousser chemin et redescendre par le sentier de montée.

Pour les randonneurs chevronnés : poursuivre le sentier, toujours très étroit, qui plonge direction Sud-Ouest et serpente dans des pentes raides. Puis effectuer une traversée direction Ouest en franchissant plusieurs ravins.
Descendre en lacets dans l’endroit le plus encaissé du versant. Puis cheminer sur une étroite corniche. Le sentier fait des diagonales et des lacets dans des pentes moins abruptes, mais soutenues quand même.
Atteindre le bord du Ruisseau des Pins où le sentier continue dans les pierriers en rive gauche (cairns) avec de grosses marches.

(8) Poursuivre la descente en face, en négligeant le sentier à droite menant au Col des Portes. Rentrer dans les bois de mélèzes avec leur ombre bienvenue. Vers 1500 m, traverser quelques pistes de débardage mais toujours suivre le sentier lisse en sous-bois.

(9) Continuer sur le sentier, en face, direction Sud jusqu'à rejoindre le chemin du Tour de Molines.

(10) Suivre un chemin moins marqué dans les sapins, direction Sud-Est, pour rejoindre la route goudronnée et le parking (D/A).

Méfiance ! Après la Cabane de Peyron Roux, le sentier du Col de l’Ardouère n’est ni entretenu, ni clairement balisé. Très étroit par endroit, il se faufile dans les pentes permettant de monter au col et il vaut mieux ne pas mettre le pied à côté !
Versant Est, la difficulté est moyenne: diagonales en montée, quelques courts passages aériens, l'arrivée au col est tranquille.
Par contre, le versant Ouest du col est très abrupt. Plus technique, le sentier est très aérien, voire vertigineux, avec un passage sur une étroite corniche au bord du vide ! Rester très prudent car la moindre glissade ne pardonne pas.

Au village de Molines-en-Champsaur : fontaine et restauration possible à l'Auberge Gaillard.
En plus d’une table réputée, l’auberge propose ses six chambres à ceux qui souhaitent prolonger leur séjour à Molines-en Champsaur. Que ce soit pour un repas ou une nuit, la réservation est vivement conseillée. Tél. 06 09 30 07 47 ou 04 92 43 40 99 auberge-gaillard.fr

Là où les torrents de Peyron Roux et de la Muande marient leurs eaux cristallines, à l’ombre du Vieux Chaillol, Molines-en-Champsaur bénéficie d’un cadre naturel de toute beauté. Son nom est lié aux moulins qui étaient présents. L’émigration massive aux Etats-Unis, les deux grandes guerres du XXe siècle et les crues violentes des torrents l’ont vidé de ces habitants laissant les hameaux du Roy, du Sellon, de Londonnière et des Boyers en proie aux dégâts du temps. Mais quelques habitants permanents peuplent encore le village de Molines.
Cette porte d'entrée vers les Écrins est le départ de nombreuses randonnées.

(3) Juste après la passerelle, une microcentrale électrique a été construite durant la Seconde Guerre mondiale par "Jeunesse et Montagne". Créée au lendemain de la débâcle de 1940 par un groupe de cadres de l’armée de l’air, cette organisation, qui fut le creuset de nombreux résistants et de futurs guides, donnera naissance un quart de siècle plus tard à l’UCPA.

(5) Située en face de la Cabane de Peyron Roux, au lieu-dit Gibet, un filon de cipolin (marbre blanc) fut exploité localement avant 1950. Des vestiges comme le chemin d'accès, l'ancienne cabane et la plateforme de traitement sont encore visibles. Le marbre blanc issu de ce site encadre portes et fenêtres du village de Molines et notamment celles de sa chapelle.