La Cabane des Pierres en boucle depuis la Chapelle Saint-Étienne de Poligny

Depuis la route N85 entre Gap et Grenoble, prendre la D17 pour traverser le village de Poligny, puis la D817 vers l'Ouest en direction du Noyer. Passer le hameau des Forestons afin de rejoindre la Chapelle Saint-Étienne (3 km). Se garer sur le parking de la chapelle (route de Saint-Esteve).

(D/A) Emprunter la piste forestière, direction Sud, en suivant le balisage Jaune direction Col de Chétive.

(1) Rester sur la piste de gauche, direction Sud-Ouest-Ouest, jusqu'à passer à proximité d'une maison dans les bois.

(2) Poursuivre le chemin légèrement à droite et continuer de suivre les marques Jaunes jusqu'à un croisement.

(3) Bifurquer à gauche, direction Rageoux - Cabane des Pierres, et poursuivre sur 50 m. Puis prendre à droite le chemin qui monte et continuer l'ascension jusqu'au croisement avec le GR®93.

(4) Virer à gauche, direction Cabane des Pierres - Col de Chétive, pour suivre le GR® sur au moins 1 km. Traverser le Torrent du Rageoux sur les cailloux puis sortir des bois pour atteindre le lieu-dit les Pierres.

(5) Poursuivre à gauche en direction de la Cabane des Pierres (variante en informations pratiques).

(6) Descendre la piste vers la gauche, direction Nord-Ouest, pour rejoindre la Cabane des Pierres dans sa prairie.

(7) Passer à gauche de la cabane et poursuivre le chemin qui oblique légèrement à gauche pour redescendre à la chapelle, direction plein Nord. Le chemin en rejoint d'autres sur la droite. Poursuivre direction plein Nord jusqu'au virage prononcé à gauche.

(8) Prendre le sentier qui descend dans la forêt, toujours direction Nord, et qui se poursuit quasiment en ligne droite jusqu'à la bifurcation de l'aller.

(2) Par l'itinéraire inverse de l'aller, rejoindre le parking de la Chapelle Saint-Étienne (D/A).

Des tables de pique-nique et des places à feux sont aménagées dans la clairière du départ (Clots des Moures).

L'eau de la fontaine n'est pas contrôlée et il n'y a pas de point d'eau sur l'itinéraire.

La Cabane des Pierres offre un refuge (non fermé à clés), avec un poêle à bois et une table.

La partie boisée est très agréable en pleine chaleur d'été.

Variantes plus longues:

- Ascension du Col de Chétive : depuis le croisement (5), il est possible de gagner le col par une ascension minérale en aller-retour dans un pierrier. La petite crête finale et le col offrent de belles vues sur les sommets des Écrins (dénivelé 720 m, temps total 4 h).

- Et depuis le Col de Chétive, il est ensuite possible de gagner le Sommet du Chamois par une sente raide mais évidente (dénivelé 920 m, temps total 5 h). Le panorama est y alors magnifique.

Le village de Poligny est connu pour son imposante et obscure forêt, où les conifères côtoient volontiers les feuillus. Parsemée d’un important réseau de chemins, elle est idéale pour la cueillette des champignons.

Le Veyre de Saint-Étienne comporte trois monuments : la Chapelle Saint-Étienne ou Saint Estève (occitan), l'Oratoire Sainte-Geneviève de Brabant et une fontaine. Situé en lisière de la forêt de Poligny, cette clairière est entourée d'un cirque de montagne donnant vue sur le Col du Noyer et toute la vallée du Champsaur. Très agréable en été, c'est un lieu de pique-nique aménagé de tables et emplacements pour barbecue.

La Chapelle Saint Étienne est un lieu sacré depuis le VIe siècle après Jésus-Christ. C’est au bord de la route romaine que fut construite la première et unique église du plateau de Poligny et du Noyer dédiée à Saint Étienne. De style roman avec un chœur en « cul de four », l’édifice est surmonté d’un clocher mur, que l’on nomme « panelle » dans le Champsaur, dans lequel est logée une cloche.

En 1930, fut érigée une belle fontaine au bassin circulaire surmontée d’un groupe d’angelots tenant un vase.

Et en 1936, Antoine TAIX complète le site avec un oratoire en l’honneur de Geneviève de Brabant. Cet édifice en pierres de taille de style roman est surmonté d’une statue de la sainte tenant son fils (Drogan) tout près d’elle. Le bienfaiteur, né en 1852 à La Fare, émigra en Californie et y fit fortune.

Ce large espace est nommé le « Clots des Moures » (terrains des morts) car selon la « légende du pré », un laboureur, ayant, il y a fort longtemps, tenté de retourner ce terrain, aurait été éclaboussé par du sang. La légende disait que c’est là qu’étaient enterrés les enfants «mort-nés», les non baptisés, ou nés de parents inconnus, quelques trimards sans foi ni loi, les athées et tous ceux qui refusaient la religion. On disait que c’est pour cela que rien ne pouvait pousser en ce lieu, et qu’il ne fallait pas toucher à cette terre.