Centre Ville de Grenoble

Le Jardin des Dauphins est facilement accessible à pied. Possibilité également de venir par le Tram E, arrêt Fratellini Esplanade, ou A, B, C, arrêt Victor Hugo. En voiture, le parking de la Porte de France se trouve accolé au point de départ.

(D/A) Dos au Jardin des Dauphins, partir à gauche et longer les quais en bordure de l'Isère et atteindre la fin du Quai Xavier Jouvin au niveau de la Casemate.

(1) Emprunter le pont sur l'Isère (Pont de Chartreuse), traverser la Place Émé de Marcieu et entrer, à droite, dans le Parc Albert Michaillon. Se diriger en le longeant à main droite ainsi que le Musée pour arriver sur l'Avenue du Maréchal Randon.

(2) Poursuivre à droite et longer les voies du tram, la Place Notre-Dame et la cathédrale.

(3) La contourner par la gauche en passant par le jardin. À sa sortie, partir à droite à chaque bifurcation et revenir Place Notre-Dame, au bout de la Rue Bayard.

(3) Passer au pied de la Fontaine des Trois Ordres et poursuivre, Rue Barnave, jusqu'à arriver à la Place aux Herbes. Tourner à gauche et suivre la Rue du Palais jusqu'à la Place Saint-André.

(4) Virer à gauche, emprunter la Rue d'Agier, ruelle à gauche de l'église, poursuivre tout droit et entrer dans le Jardin de Ville.

(5) Sortir du jardin au niveau du kiosque et filer en face. Traverser le Square du Docteur Valois, puis aller à gauche, Rue de Belgrade. Au bout, partir à droite, Boulevard Édouard Rey, puis à gauche Rue Émile Augier. Possibilité de déambuler dans les ruelles au style Hausmmanien.

(6) Au Boulevard Gambetta, continuer à droite, passer le pont sur l'Isère (Pont de la Porte de France) et arriver au Jardin des Dauphins (D/A).

Détour possible par la Rue Jean-Jacques Rousseau, lieu d'habitation du philosophe suisse l'année 1768, mais également le lieu de naissance (au n°14), le 23 janvier 1783, du célèbre écrivain romantique Henri Beyle (Stendhal).

• Jardin Des Dauphins : en 1785, Jean Baptiste Dolle (Riche grenoblis) achète les futurs jardins des Dauphins pour 2400 livres (environ 25000 euros). Il commence par faire consolider l'enceinte Lesdiuières (construites au début du XVIe siècle) et fait aménager un château appelé "maison romaine". Il engage l'ingénieur géographe du roi Louis Leseurre pour créer un jardin en 6 terrasses, abritant nombres d'essences d’arbres ou de vignes. Il en fait un lieu de rencontre et de réceptions privées, avant de devoir léguer tous ses biens à la Nation suite à la Révolution et le régime de la terreur. Lui, part s’exiler à Saint-Domingue. Au début du XIXe siècle, Charles Renauldon (ancien maire de Grenoble) achète le jardin pour y faire installer une carrière de pierres puis une cartoucherie qu'il place sous la direction du général Haxo. Le 12 aout 1901, la municipalité devient propriétaire d'une partie des arsenaux militaires de la Bastille et du jardin, avant qu'en 1908, le Syndicat d'Initiative de Grenoble et du Dauphiné en fasse un jardin attractif et touristique. Puis laissé à l'abandon, c'est après la seconde guerre mondiale que la municipalité en fait le jardin que l'on connait, qui a la particularité d'abriter des espèces méditerranéennes spontanées comme le chêne vert. Le Jardin des Dauphins abrite les stations écologiques méditerranéennes les plus septentrionales de France. Cette particularité climatique permet d’agrémenter ce jardin de plantes exotiques qui ne pourraient vivre en extérieur ailleurs dans la ville. https://www.grenoble-patrimoine.fr/element/366/585-histoire-detaillee-le-jardin-des-dauphins.htm
  
• Quai de France-Perrier-Mounier-Xavier Jouvin
  
• Quartier Saint-Laurent : seul quartier situer sur la rive droite de l’Isère, surnommée la Petite Italie, de par ses façades colorées et parce qu'il a été pendant longtemps le lieu d’accueil de la communauté italienne de Grenoble, raison pour laquelle on trouve le long des quais de nombreux cafés et pizzerias... Mais c'est aussi via ce quartier que l'on peu accéder au Musée Dauphinois en montant depuis la Fontaine au Lion, le Musée Archéologique (bâti sur les vestiges de l’ancienne église), la Casemate (première association créée en France pour promouvoir et diffuser la culture scientifique), c'est aussi ici que s'organise, depuis 40 ans, une brocante d'antiquaires, ce qui fait de ce quartier un quartier à part à Grenoble. https://vivre-a-grenoble.fr/quartiers/quartier-saint-laurent/
  
• Parc Albert Michaillon : unique en Europe, le Parc de Sculptures Albert Michaillon, est un prolongement naturel des salles du musée de peinture, ponctué d'une vingtaine d’œuvres qui rythment cet espace clos de 16000 m2 magnifiquement planté de grands arbres et d'essences rares, en bordures des fortifications datant de 1870. Au nord, l’ancienne douve est ornée de très beaux spécimens de pins, de ginkgos et d’un cèdre du Liban d’environ 170 ans.
  
• Place Notre-Dame : sur cette place animée s'élève la Cathédrale Notre-Dame et son clocher porche du XIIIe, l'Église Saint-Hugues du XIIIe et le baptistère du IVe-VIe ) dont les vestiges sont accessibles depuis le Musée de l'Ancien Eveché. La Fontaine des Trois Ordres (1897) commémore les événements prérévolutionnaires de 1788 (Journée des Tuiles) qui ont ouvert la voie a la Révolution. La Cathédrale Notre-Dame de Grenoble est l’un des six éléments d’un groupe cathédral avec l’Église paroissiale Saint-Hugues, la maison de l’évêque, le baptistère, le cloître et les maisons canoniales. « Il n’y a qu’une porte à passer, une seule : au-delà est l’océan de l’amour de Dieu » (J. Gerin, curé de la cathédrale de 1735 à 1763, au sujet de la mort).
  http://www.cathedraledegrenoble.com/-Patrimoine-
• Place Saint-André : place du pouvoir delphinal, elle est bordée par l'ancien palais du parlement de Dauphiné avec ses façades Gothiques et Renaissance. Le Café de la Table Ronde est le second plus ancien café de France (1739). Fleuron du patrimoine architectural grenoblois, l'ancien palais du parlement est pendant un demi siècle le siège de la justice à Grenoble. Parlement du Dauphiné et siège de la Chambre des Comptes jusqu'en 1790, il fut ensuite Palais de Justice de 1800 à 2002. Antoine Berthet, jugé ici, inspira à Stendhal le personnage de Julien Sorel (Le Rouge et le Noir). La place tire sans doute son nom de l’église dédiée à son saint patron que le Dauphin Guigues VI André y fit construire, au début du XIIIe siècle. La Collégiale Saint-André, accolée à son palais, est à l’origine destinée à servir de chapelle privée et de sépulture aux Dauphins, dont les tombeaux sont détruits en 1562 par les Huguenots sous les ordres du baron des Adrets. La cloche de l’Église Saint-André sonnait le sing (signum ou signal) tous les soirs à 22 heures, prévenant ainsi les habitants que les portes de la ville allaient se fermer, coutume qui subsiste jusqu’en 1877. La place est aussi un lieu de divertissement, notamment depuis la construction du théâtre municipal (1890) et l’organisation par la Cinémathèque du festival du film de court-métrage en plein air (depuis 1977). https://www.grenoble-patrimoine.fr/element/79/595-place-saint-andre.htm
  
• Jardin de Ville : ancien Jardin des Lesdiguières, devenu en 1719 un jardin public, il est un lieu d'animations. L'ancien Hôtel des Lesdisguières, édifié entre 1600 et 1650, fut l’hôtel de ville de 1719 à 1967 et accueille aujourd'hui la Maison Internationale.
• Quartier Haussmanien : ce quartier d'inspiration haussmanienne à été construit entre 1886 et 1910 à l'emplacement des fortifications ouest et de l'ancien glacis herbeux qui les bordait. On y remarque de beaux immeubles bourgeois avec d'élégantes façades de pierres ou de ciment moulé, pour les édifices les plus récents, et ornées de ferronneries.

Détour possible par la Place Sainte-Claire et la Rue Jean Jacques Rousseau, lieu d'habitation du philosophe suisse l'année 1768, mais également le lieu de naissance (au n°14), le 23 janvier 1783 du célèbre écrivain romantique Henri Beyle (Stendhal).