Randonnées Louvilliers-lès-Perche

Partons à la recherche de la Blaise, petite rivière malicieuse qui se cache si bien, depuis sa source, que les géographes sont perplexes. Selon les anciens, elle naîtrait près du Rond des Louvetiers, entre Tardais et l'Étang de la Bénette. Les cartes récentes la notent près du Grand Rond. En fait, ce sont des "gouttiers", ruisseaux épisodiques qui vont vers l'étang de Tardais et le traversent. Elle en sort sous la digue où, jadis, fonctionnait un moulin, mais elle disparait soudain, s'enfonçant dans un "gouffre". Elle en ressort parfois. À la sortie de la forêt, le Ruisseau de Saint-Cyr lui apporte ses eaux. Unis, les deux cours d'eau passent au pied de Louvilliers-lès-Perche, coulant tantôt en surface, tantôt sous terre. C'est dans l'Étang de Dampierre que la Blaise réapparait définitivement. Elle y avait permis l'établissement d'un complexe sidérurgique, autrefois, très important. Elle se dirige, alors, vers Dreux, qu'elle traverse, avant de se jeter dans l'Eure, à Fermaincourt.

Cette petite boucle au départ de Dampierre-sur-Blévy reprend une partie de l'ex GR®351 abandonné. Elle suit d'abord la Blaise, puis permet de découvrir les anciennes Forges de Dampierre, jadis important site sidérurgique, et son étang. Retour à travers bosquets et cultures offrant parfois de belles vues sur la vallée. La fin du parcours fait découvrir le beau site de la ferme des Moulins.

Pas de framboises en vue : pour l'instant mais où sont donc passés les framboisiers de la Framboisière ?Le nom du village serait plutôt à rapprocher des Bois Francs - les bois libres de droits.Mais patience : le nouveau festival de la Framboise va avoir lieu en juin 2024. Des plantations sont prévues et l'arbuste devrait être mis à l'honneur.Tout petit tour pour découvrir cultures et lisière entre la Forêt Domaniale de Senonches et le village. Passage par le majestueux Chêne de la Framboisière. Souvenirs d'une ancienne voie ferrée.

Le Gué au Chéron est un quartier de la Forêt Domaniale de Senonches. Ce tour au départ de Tardais conduit en forêt à travers champs. Il suit la lisière, passe devant le majestueux Chêne de la Framboisière. Après avoir traversé l'ancienne ligne de chemin de fer La Loupe-Verneuil, le sentier suit la Gervaine, ruisseau canalisé au XVIIIe siècle pour envoyer le bois par flottage sur l'Avre et la Seine vers Rouen.Le sentier longe ensuite l'Étang de la Bénette géré par le Conservatoire des Espaces Naturels qui préserve sa flore et sa faune exceptionnelles. Une longue ligne forestière traverse le Rond de Sauveloup, puis rejoint la petite route de Tardais à Laudigerie. Elle fait découvrir l'étang et le château de Tardais avant de rejoindre ce pittoresque village avec son lavoir, sa petite église et sa minuscule mairie. Vlaminck y faisait de fréquents séjours et a immortalisé, sur l'une de ses toiles, cette vue de "la route" en hiver sous la neige de la mairie vers l'église.

Comptez une journée pour parcourir ce circuit et visiter Senonches. Comme il est plus facile de trouver un abri en ville pour déjeuner en hiver ou en cas de mauvais temps, ce circuit propose de partir de Tardais le matin, d'aller vers Senonches où l'on peut pique-niquer ou manger dans un restaurant et, après la visite de la ville et du château, de revenir à Tardais en fin d'après-midi. Son tracé fait le "Tour de Tardais" et le relie à Senonches. Varié, il passe entre le château et l'étang, traverse la forêt, fait découvrir le centre-ville récemment aménagé et mène au Lac Arthur Rémy. Après être passé par le château et par l'église, il revient à travers champs, traverse à nouveau la forêt. Il suit la lisière qui entoure le village. On y trouve le magnifique Hêtre de Tardais, arbre remarquable classé. Âgé de 185 ans, il souffre, comme tous les hêtres de la forêt, du réchauffement climatique qui va les faire disparaître à court terme. Ne "tardez" donc pas à aller le visiter.

À Senonches, au départ de l'École Jacques-Yves Cousteau, un petit circuit destiné aux familles pour aller du lotissement de la Moinerie ou des HLM jusqu'à l'Étang Arthur Rémy. On y trouvera toute une joyeuse troupe de palmipèdes, des jeux pour les petits, des tables de pique-nique pour les grands. On peut y pêcher, suivre un parcours de santé. Traversée du centre ville, passage par les principaux points d'intérêt : cinéma classé, Hôtel de Ville, médiathèque, château-musée, église.

Et si vous étiez conviés par le Duc de Saint-Simon, fameux mémorialiste de la Cour de Versailles, à venir célébrer à la Ferté-Vidame son 350e anniversaire ? Imaginez pouvoir répondre à cette bien improbable invitation et parcourez, le temps d'un week-end, cette boucle en 2 étapes qui vous conduira depuis Senonches, à travers forêt et cultures, vers sa "favorite demeure". Depuis 1975, le prix Saint-Simon est remis tous les ans en septembre à un mémorialiste de notre temps lors de la fête des livres. En 2025 cela en sera donc la 50e édition et on célébrera les 350 ans du duc né en 1675. Par de longues allées forestières, étangs, chemins champêtres, partez à la découverte de son domaine et des "Petites Cités de Caractère" de Senonches et de la Ferté-Vidame. Si vous ne pouvez rencontrer le duc et sa chère épouse, la Maison Saint-Simon vous contera sa vie et son œuvre. Visitez dans le parc les ruines romantiques du château bâti par le marquis de Laborde peu avant la Révolution.

Cette première étape relie Senonches à la Ferté Vidame. À travers la forêt domaniale, l'itinéraire fait découvrir le village de la Framboisière, le château de la Hézière, près duquel se trouvait jadis une verrerie, et, par une longue ligne forestière, mène à la Puisaye. Après avoir longé l'Étang de Rouge, le chemin traverse les cultures et arrive à la Ferté-Vidame, fief du Duc de Saint-Simon célèbre mémorialiste de la cour de Versailles. À l'entrée du parc, au Pavillon Saint-Dominique, siège de l'office de tourisme, la Maison Saint-Simon présente sa vie et son œuvre. Une promenade dans le parc permet de contempler les vastes perspectives, les bassins et les ruines du château du Marquis de la Borde qui remplaça au XVIII siècle la forteresse médiévale "favorite demeure" du mémorialiste. Récemment restauré, le "petit château" appartint un temps au Roi Louis-Philippe, bienfaiteur du village. Dans l'Église Saint-Nicolas, de style classique, se trouve la tombe du duc et de son épouse.

Le nom Senonches vient du latin Senunchia : terre au cours d’eau marécageux. En effet le territoire était autrefois couvert d'étangs et de cours d’eau qui en faisaient un vaste marécage.Cette boucle permet la découverte de ces nombreux points où l'eau surgit et s'écoule tout autour de la ville. Elle est bâtie sur des terrains humides qui ont dû être assainis au cours des ans par des captages de sources, des drainages, des ruisseaux creusés pour l'écoulement des eaux vers des étangs qui font maintenant le charme de la ville. Le long des ces ruisseaux, de nombreux lavoirs ont été établis à la fin du XIXe siècle et témoignent encore du rude travail des femmes à cette époque.Parcourez ce circuit qui reste en limite de la zone urbanisée mais passe aussi parfois en lisière des bois.

Les anciens vénéraient les vieux arbres. Comme eux, allez rendre hommage aux "anciens" de la forêt. Après avoir longé le Lac Arthur Rémy, puis le site d'extraction de minerai de fer de la Vente des Trous, ce circuit vous mènera, par sentiers secrets et longues allées, vers les seniors de la forêt.Allez souhaiter d'abord un bon 340e anniversaire aux Trois Frères. Plus jeunes, mais tout aussi gaillards, sept séquoias et un cèdre veillent depuis plus d'un siècle au Rond de Monsieur. Après avoir franchi ce cercle imposant, rendez visite au Roi de la Forêt qui siège, dit-on, parfois dans le trône gigantesque du Chêne Fauteuil. N'oubliez pas enfin de saluer au passage le châtaignier du Rond de Condé.Prenez le temps d'apprécier le calme des bois en faisant halte dans les aires de repos que vous trouverez le long du chemin. À "L'Orée du Bois" apprenez à utiliser vos cinq sens pour mieux ressentir la forêt. Complétez vos connaissances en découvrant au château une "Forêt d'Histoires".

Ce circuit invite à longer la lisère de la forêt pour flâner sur les rives des étangs, découvrir les ruisseaux et les sources qui surgissent aux quatre coins du village.

Le nom des Evés désigne, localement, des lieux où l'eau abonde. Cette eau, qui s'invite partout, est particulièrement présente dans ce "quartier "de la forêt, au Sud du bourg. Elle est conduite par les gouttiers, ruisseaux venant de la forêt, jusqu'aux étangs et lavoirs. Ce petit circuit fait découvrir, sans trop s'éloigner de la ville, des lieux où elle a été captée, au cours des ans, pour être régulée et utilisée afin de servir aux activités des Senonchois.Après avoir fait rêver en 1936-37 à la création d'une station thermale, l'eau a contribué, tout de même, au développement touristique de la ville. Les municipalités successives ont, tour à tour, œuvré à l'aménagement d'un secteur autrefois marécageux, devenu aujourd'hui un complexe d'accueil touristique, doté d'équipements sportifs et de loisirs, situés idéalement à proximité du nouveau collège La Loge des Bois.

Cette petite boucle dans les Bois de la Saucelle, près de la Puisaye, est essentiellement forestière. Elle vérifie la signification toponymique du nom de la Puisaye qui signale une zone humide. À travers les bois privés, le circuit emprunte de grandes allées dont la Ligne Jacob dont la longueur, la largeur et la majesté pourraient justifier l'appellation malicieusement prétentieuse de "Champs Élysées du Perche" . Cependant n'y cherchez pas boutiques et terrasses de cafés bruyantes, vous n'y entendrez que chants d'oiseaux, Profitez du calme de cette nature préservée, authentique, à parcourir sur la pointe des pieds pour ne pas déranger les nombreux animaux que vous ne manquerez pas d'entrevoir si vous savez vous montrer discret.Parcours à éviter absolument les jours de chasse. Danger !

Ville d’eau et de verdure, Senonches se laisse découvrir par des sentiers sinueux en lisière de forêt, en bordure de sources, au fil de petites rues aux belles bâtisses de « grison ».

Cette dernière étape de la traversée du pays de Vlaminck, va nous conduire de Senonches à La Loupe. D'abord essentiellement forestier, le parcours fait ensuite traverser la vallée de l'Eure, passant près du parc aquatique de Fontaine-Simon, halte rafraichissante possible. La gare de La Loupe permet un retour rapide vers Paris-Montparnasse.

Ces boucles ne vous entraineront pas dans la brousse à la chasse de grands carnassiers, mais sur de bons chemins à travers bois et champs aux abords du Perche, dans ce pays de transition nommé le Thimerais. Vous y traverserez les paysages qui ont inspiré le peintre Maurice de Vlaminck, fondateur au début du XXe siècle avec ses amis Derain, Matisse, du Fauvisme.Venu s'installer à la Tourillère, près de Rueil-la-Gadelière voici 100 ans, l'artiste avait eu un coup de cœur pour ce pays qu'il a parcouru inlassablement jusqu'à sa mort en 1958 à la recherche de lieux d'inspiration.Ces petites boucles traversent ces paysages « où le vent courbe les arbres et fait courir les nuages dans un ciel sombre ». qui avaient séduit le peintre.Ce circuit part de Saint-Lubin de Cravant où l'église a inspiré le peintre. Il suit la vallée de la Meuvette autrefois canalisée. L'Aqueduc de l'Avre coupe la vallée sur d'imposantes arcades. Il alimente Paris en eau potable.

Ce circuit totalement forestier fait découvrir plusieurs arbres étranges, curiosités naturelles inexpliquées. Il longe la vallée Biquet, promenade favorite des Senonchois. Après avoir rejoint la tourbière des Froux, site naturel d'une grande richesse écologique, il passe près de la mare romantique des Forestiers nichée au cœur de la forêt. Lieu idéal pour l'observation des animaux qui viennent s'y abreuver le soir.

Le peintre Maurice de Vlaminck a vécu, près de Rueil-la-Gadelière, de 1925 à sa mort en 1958. On célèbre cette année le centenaire de son installation. Un itinéraire de trois jours permet déjà de parcourir son pays de Verneuil-sur-Avre à La Loupe. Les marcheurs ne pouvant entreprendre cette traversée, pourront emprunter une ou plusieurs des petites boucles « Sur les traces d'un Fauve". Elles permettent de découvrir en détail les lieux qui ont inspiré le peintre."Beauche est le village voisin du hameau de la Tourillière. Ses origines se perdent dans la nuit des temps. On ne suppose pas que son visage, agréable et sain ait jamais changé. L'aiguille de son clocher pique les nuages. On l'aperçoit de très loin car Beauche est bâti à plat dans la plaine..." Vlaminck.Au départ de Beauche ce petit circuit à travers champs et bois contourne le château du Boulay Saint-Clair. Au retour, il passe par la mare de Benne récemment remise en état par la commune de Rueil-la-Gadelière.

Agréable boucle en partie en forêt, en partie à travers champs, proposant un début de balade en fin de matinée, un déjeuner à Manou ou au Moulin à vent et un retour l'après-midi en visitant le site de la tourbière des Froux.Départ en forêt domaniale de Senonches, du Bois des Dames autrefois propriété des religieuses de l'abbaye de Belhomert voisine. À l'entrée de Manou, vue sur le château dit de Blanche de Castille. Jardin près de l'église et Étang du "Bon'Eure" à Manou, agréable lieu de détente et de pique-nique.Traversée du site de la tourbière des Froux aménagé par le Conservatoire des Espaces Naturels pour la découverte des espèces animales et végétales rares et protégées.Retour par la mare des Forestiers propice, en soirée, à l'observation des animaux venant s'y abreuver.

Le peintre Maurice de Vlaminck a vécu, près de Rueil-la-Gadelière, de 1925 à sa mort en 1958. On a célébré cette année le centenaire de son installation. Six boucles nommées "Sur les traces d'un Fauve" permettent de découvrir les lieux qui ont inspiré le peintre."Le pays me plaisait : un peu vallonné, des champs illimités, des prairies plantées de pommiers tordus. Çà et là, des boqueteaux, des bois, des fermes entourées de haies d’épines. C’était aux confins du Perche, région où viennent mourir, en de dernières ondulations, les plaines de la Beauce, contrée qui a gardé le visage que les âges lui ont façonné. Rien de moderne n’en modifie la structure, ni ne trouble l’harmonie du paysage." Maurice de Vlaminck.Cette boucle, entre Beauce et Thimerais, traverse la plaine agricole près de Verneuil, en suivant la vallée de l'Avre jusqu'à Montigny et revient à Rueil-la-Gadelière par champs et bosquets. On peut s'approcher du Château de Montigny (visitable sur rendez-vous).

Vlaminck, célèbre peintre fauve, accueille le promeneur dès son arrivée puisque son buste, sculpté par Paul Belmondo, est élevé Place de la Mairie. On le retrouve ensuite à la Tourillière où il vécut avant d’être inhumé au cimetière local.

Cet itinéraire de promenade emprunte des chemins qui passent à proximité de lieux relatifs à Vlaminck, peintre du début du XXe siècle. Légèrement vallonné, le circuit passe de part et d'autre de l'aqueduc de l'Avre qui amène l'eau potable jusqu'à Paris. Traversant les vallées du Buternay, de Lamblore et du Nouvet, cette randonnée est marquée par l'eau que l'on voit ou que l'on devine parfois.

Située en lisière de la Forêt Domaniale de Senonches, sur la commune de Manou et dans le périmètre du Parc Naturel Régional du Perche, la Tourbière des Froux est une petite zone humide communale de 8,5 ha d'une grande richesse écologique. Sentier non balisé.

Ce circuit débute en pleine Forêt de Senonches sur de grandes allées, à partir du Rond de Condé, faciles à rouler, suivies d'un passage par la Ferté-Vidame et son riche passé historique.Ne pas manquer Moussonvilliers, et ses lavandières en plein travail, au lavoir du Ruisseau de Grenouille.Après, traversée de différents cours d'eau, tous aussi différents les uns des autres, avec la Rivière de Saint-Maurice, l'Avre, l'Iton, le Risle, le Cauche et le Sommaire, le plus délicat à passer.

Ces boucles ne vous entraineront pas dans la brousse à la traque de grands carnassiers, mais sur de bons chemins à travers bois et champs aux abords du Perche, dans ce pays de transition nommé le Thimerais. Vous y traverserez les paysages qui ont inspiré le peintre Maurice de Vlaminck, fondateur au début du XX° siècle avec ses amis Derain, Matisse, du Fauvisme.Venu s'installer à la Tourillère, près de Rueil-la-Gadelière voici 100 ans, l'artiste avait eu un coup de cœur pour ce pays qu'il a parcouru inlassablement jusqu'à sa mort en 1958 à la recherche de lieux d'inspiration.Ces petites boucles au départ des villages voisins souhaitent vous faire ressentir ces paysages « où le vent courbe les arbres et fait courir les nuages dans un ciel sombre » qui avaient séduit le peintre y trouvant un écho avec ceux des Flandres d'où sa famille paternelle était originaire.Avec cette randonnée, vous allez de Rueil à Saint-Martin aux portes de Verneuil où le "Fauve" se rendait souvent.