Le Col du Marchand depuis Pailharès

Randonnée très agréable et remarquable pour ses points de vue. La montée vers le Col du Marchand s'effectue sur de beaux sentiers serpentant entre forêts denses et pâturages ouverts, offrant une atmosphère paisible et variée. Une fois arrivé au col, l'itinéraire se poursuit vers le massif du Sardier, où un superbe panorama s’ouvre sur tout le territoire environnant. La descente passe par les hameaux des Bauds et Nectardechois, ajoutant une touche authentique au parcours. C’est une randonnée à la fois agréable, bien équilibrée et particulièrement remarquable pour ses nombreux points de vue.

Fiche technique

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Création :
Mise à jour :
Dernier avis :
  • Pédestre
    Activité : Randonnée Pédestre
  • ↔
    Distance : 10,55 km
  • ◔
    Durée moyenne : 4h 15 
  • ▲
    Difficulté : Moyenne

  • ⚐
    Retour point de depart : Oui
  • ↗
    Dénivelé positif : + 430 m
  • ↘
    Dénivelé négatif : - 433 m

  • ▲
    Point haut : 1 101 m
  • ▼
    Point bas : 659 m

Photos

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Description de la randonnée

Départ de l'aire de repos de Pailharès.

(D/A) Prenez la petite route à droite dans la montée en direction du Col du Marchand. Suivez la voie cimentée puis goudronnée. Passez une maison et entrez dans une forêt de châtaigniers par un chemin de terre. Rejoignez un ruisseau.

(1) Montez et sortez du bois par un joli chemin dallé et débouchez sur une route. Suivez-la à gauche jusqu'à la maison suivante (Fontay).

(2) Prenez le chemin herbeux contigu à la maison, récupérez une route et suivez la à droite jusqu'au Clos de Pierre Martin.

(3) Continuez tout droit et suivre le chemin principal. Passez une combe puis arriver à une fourche plus loin. Allez à gauche et descendez à droite.

(4) Enjambez le Ruisseau de Vinson et virez à gauche pour vous élever en lacets dans les taillis. Débouchez sur une piste et montez jusqu'à la route départementale. Prenez à gauche jusqu'au Col du Marchand.

(5) Restez sur la D532, direction Le Serre des Vernes puis prenez rapidement le sentier à gauche. Grimpez un raidillon en terre puis prenez à droite un chemin plus large. Tournez de suite à gauche pour vous élever dans la forêt et atteignez ensuite une voie carrossable.

(6) Montez à gauche. La piste s'abaisse ensuite pour rejoindre Les Vernes. Continuez toujours tout droit jusqu'au lieu-dit.

(7) Longez la maison des Vernes, passez une large combe jusqu'à rejoindre une fourche. Descendez à gauche et abandonnez peu après le chemin principal en virant à gauche sur un chemin enherbé.

(8) Enjambez le Ruisseau de Baud et poursuivez sur un chemin dallé jusqu'au hameau de Baud.

(9) Traversez le hameau puis descendez sur une petite route ombragée. Plus bas, prenez un chemin en contrebas de la route. Retrouvez cette dernière à la sortie du chemin et passez devant les locaux de Nectardechois. Rejoignez une bifurcation.

(10) Continuez tout droit jusqu'au village. (D/A)

Points de passages

  1. D/A : km 0 - alt. 698 m - Pailharès - Aire de repos du village
  2. 1 : km 1 - alt. 668 m - Ruisseau
  3. 2 : km 1.49 - alt. 740 m - Fontay
  4. 3 : km 2.1 - alt. 735 m - Le Clos de Pierre Martin
  5. 4 : km 3.8 - alt. 791 m - Ruisseau de Vinson
  6. 5 : km 4.54 - alt. 906 m - Col du Marchand (904 m)
  7. 6 : km 5.41 - alt. 1 030 m - Voie carrossable
  8. 7 : km 7.27 - alt. 1 021 m - Les Vernes
  9. 8 : km 7.87 - alt. 943 m - Ruisseau de Baud
  10. 9 : km 8.41 - alt. 873 m - Le Baud
  11. 10 : km 10.25 - alt. 714 m - Route
  12. D/A : km 10.55 - alt. 694 m - Pailharès - Aire de repos du village

Informations pratiques

Accès :
De Saint Félicien, prendre la D273 jusqu'à Pailharès.

Parking :
Aire de repos du village

A proximité

Le "chevelu" de la Daronne
La commune de Pailharès est située sur la partie haute du bassin versant de la Daronne. Le bassin versant est l'ensemble du territoire qui recueille l'eau pour la concentrer dans une rivière et ses affluents. C'est une sorte d'entonnoir dans lequel s'engouffre tout le chevelu (ensemble de ruisseaux) de la rivière. Il a donc des frontières : les lignes de partage des eaux qui suivent naturellement la crête des montagnes. Les précipitations qui tombent sur un versant de la montagne se concentrent dans les ruisseaux pour finalement rejoindre la Daronne qui elle même alimente le Doux, affluent du Rhône. Elles peuvent également s'infiltrer dans la roche et former des nappes souterraines, ressortant sous forme de nombreuses sources alimentant les ruisseaux. Sur place, on repère très facilement ses nombreux ruisseaux grâce à la présence d'une végétation spécifique (aimant particulièrement l'eau) : des végétaux hydrophiles. Pour n'en citer que quelques uns : le roseau, le bouleau facilement identifiable à son écorce blanche, l'aulne ou le saule.

Point de vue
Panorama sur la vallée de la Daronne et les Alpes.

Petite histoire contemporaine de la forêt ardéchoise
Au début du XXe siècle, la surface boisée ne dépassait pas 100000 hectares en Ardèche. Les nombreux agriculteurs étaient toujours en quête de surface cultivable, même sur des zones à forte pente (terrasses). Suite à un exode rural massif et aux deux guerres mondiales, les terres cultivées ont progressivement été abandonnées. Elles ont été transformées en forêts ou envahies de friches et de landes. Aujourd'hui, la forêt couvre environ 250000 hectares, soit près d'un tiers de l'Ardèche, et continue de gagner du terrain. Elle appartient à une multitude de petits propriétaires privés. Souvent agriculteurs, ils possèdent 90% de la superficie de la forêt, mais ce fort morcellement complique la gestion des espaces forestiers.

Après l'incendie
En 2003, un important incendie ravageait une grande partie de la forêt qui coiffe le Serre des Vernes. Une dizaine d'années plus tard, la nature a repris ses droits et la végétation a reverdi la montagne. Voici une petite explication sur les différents stades de la revégétalisation :- Le stade pionnier : on observe le développement de mousses et de lichens- Le stade herbacé : au bout de quelques années, le tapis herbacé se referme. Développement de graminées.- Le stade arbustif : après l'apparition de ronces, de genêts, des arbustes se développent (prunelliers, aubépines, églantiers,...) formant une "lande arbustive" très fermée- Le stade forestier : il faudrait au minimum 30 ans (voir beaucoup plus) pour que de véritables arbres se développent spontanément (noisetiers, chênes, pins sylvestres,...)Dans le cas du Serre des Vernes, il faudra encore patienter de nombreuses années avant de retrouver la forêt ardéchoise.

Point de vue

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