Pic du Lac d'Arrious, Pic d'Arriel et Petit Pic d'Arriel

Cette boucle, en Vallée d'Ossau, offre toute la variété des sommets, des lacs, des rivières, des cascades, des passages aériens et des vues remarquables à 360°. C'est une randonnée engagée par son dénivelé conséquent et les passages où les mains sont nécessaires, mais qui ne laisse pas indifférent. Elle rajoute de la difficulté et aussi du plaisir à la boucle traditionnelle en passant par le fameux Passage d'Orteig, le Pic d'Arrious et les falaises de la Barre d'Arrious !
On marche dans les traces d'Henry Russel qui fit l'ascension de l'Arriel par la voie normale en juillet 1874 et en rendit un fidèle compte-rendu dans le Bulletin de la Société Ramond, sous le titre "Explorations pyrénéennes" en octobre 1874.
En écrire soi-même un descriptif force à une certaine dose d'humilité, tant son style toujours généreux, souvent lyrique, parfois emphatique, force le respect ! Tout cela avec les moyens techniques limités de l'époque !

Fiche technique

78189581
Création :
Mise à jour :
Dernier avis :

Attention, tracé Très difficile

Ce parcours demande un effort physique long et/ou intense en raison soit d'un dénivelé ou d'une distance très important(e), soit des deux à la fois. Dans certaines situations s'ajoute l'éventualité de passages techniques et aériens.

  • Pédestre
    Activité : Randonnée Pédestre
  • ↔
    Distance : 13,81 km
  • ◔
    Durée selon l’auteur : 10h 
  • ▲
    Difficulté : Très difficile

  • ⚐
    Retour point de depart : Oui
  • ↗
    Dénivelé positif : + 1 582 m
  • ↘
    Dénivelé négatif : - 1 582 m

  • ▲
    Point haut : 2 802 m
  • ▼
    Point bas : 1 402 m

Photos

badge 2024

Pour continuer à proposer des fonctionnalités gratuites et pratiques en randonnée, soutenez-nous en donnant un petit coup de pouce !

Je donne un coup de pouce

Description de la randonnée

Cette variante par le Passage d'Orteig reprend l'essentiel du circuit de MCTOUL dans la randonnée au Pic d'Arriel et s'inspire du circuit de Morti93 dans sa randonnée au Petit Pic d'Arriel.

Après Laruns, prendre la D934 menant au Col du Portalet et, peu de temps après le Lac de Fabrèges, se garer au Caillou de Soques (1400 m), contre lequel une cabane est adossée.

(D/A) Prendre au Nord-Est la HRP étape 12 (Haute Route Pyrénéenne), qui monte assez raide dans la forêt.

(1) À la sortie de la forêt, traverser le Ruisseau d'Arrious sur une passerelle (alt. 1560 m) et suivre la HRP très large qui longe le ruisseau pour arriver la Cabane d'Arrious.

(2) Poursuivre et passer, peu après, la Quèbe d'Arrious (alt. 1885 m) avec sa cabane. Elle-même est adossée à une énorme roche erratique, formant abri pour les bêtes, alors que la cabane est un abri réservé pour les bergers.

(3) Garder le sentier principal, avec des lacets bien serrés, et arriver à une bifurcation (alt. 2068 m).

(4) Continuer tout droit et finir par rejoindre le Col d'Arrious (cote 2252).

(5) Prendre tout de suite sur la droite et rejoindre les bords du Lac d'Arrious (alt. 2283 m), juste à son déversoir dans le Ruisseau d'Arrious. Droit devant sur la gauche, admirer cette étrange montagne isolée qui surplombe le lac, c'est le Pic du Lac d'Arrious (2495 m). Plus au loin, les deux pics d'Arriel se découpent au-dessus de la raillère.

(6) Laisser le lac sur la droite et s'engager sur la crête qui surplombe le lac, puis le Lac d'Artouste. Suivre ensuite le sentier, toujours sur la HRP étape 12, qui continue de s'élever en s'écartant du Lac d'Arrious. Atteindre le Passage d'Orteig (indiqué vertigineux et aérien).

(7) Il est bien large et équipé de chaînes et ancrages très récents, en parfait état. Atteindre l'altitude de 2350 m et parcourir encore quelques centaines de mètres.

(8) À l'alt. 2365 m, quitter la HRP et bifurquer à droite dans un amas de blocs et continuer de contourner le Pic du Lac d'Arrious par l'Est, tout en montant.
Au Sud du Pic, faire le détour par le sommet bien visible. Cette partie est un peu engagée et aérienne, en mettant les mains, mais sans danger.

(9) Du sommet, vue magnifique sur les lacs d'Arrious, d'Artouste et d'Arrémoulit. Reprendre vers le Sud. Atteindre un col sans nom à la cote 2463.

(10) Prendre alors au Sud-Ouest dans un pierrier (en conditions estivales) ou dans un névé (en conditions hivernales ou printanières).
En restant approximativement sur la courbe de niveau, atteindre la pointe Nord d'un petit contrefort de la barre rocheuse sous le Petit Pic d'Arriel, en suivant quelques cairns.
Franchir environ 40 m de dénivelé en mettant les mains en escalade en libre. Ce dernier passage est délicat, car engagé et aérien. Il est réservé à des pratiquants habitués à la montagne, peu chargés et suffisamment habiles.
Atteindre la crête.

(11) Ce sera un point de passage au retour en descendant du Petit Pic d'Arriel. Sur des pentes beaucoup plus faciles, partir en face et rejoindre le sentier du Lac d'Arrious au Col de Sobe. Parcourir ainsi la fin du Vallon de Sobe, en restant un peu en hauteur sur la rive droite, sur un sentier bien marqué. Continuer tout droit, plein Sud en laissant sur la droite plusieurs grands pièges à neige. Atteindre le Col de Sobe (cote 2449), frontalier avec l'Espagne.

(12) Au Sud du col, c'est le Vallon du Barranco de Soba qui permet aux Espagnols (fort nombreux) de monter à l'Arriel. Gagner le belvédère de Collado de la Soba o de Alouste, à la cote 2444, pour une pause photo et casse-croûte. Longer la crête Sud du col au Petit Pic d'Arriel. Laisser le Petit Pic sur la gauche. Gagner le Col d'Arriel.

(13) Il est possible d'y laisser des affaires superflues pour le sommet de l'Arriel, dans une anfractuosité sur le belvédère du col, proche d'une stèle mémorielle.
Commence alors, à droite, une ascension assez longue et ludique où il faut chercher son chemin en restant un maximum sur le serrat, au milieu de plus de cairns qu'il n'en faut.
Atteindre le sommet du Pic d'Arriel (cote 2824) après avoir franchi un passage, baptisé "les Pas Japonais", constitué de roches plates bien alignées en surface, mais assez étroit et un peu exposé des deux côtés. (Il m'a fallu 4h30 depuis le départ.)

(14) De là-haut, vue magnifique à 360° ( à consulter au § À voir). Il y a deux zones de bivouac relativement bien faites et un grand cairn sommital.
Après le temps nécessaire passé là-haut pour se reposer, se restaurer, prendre des photos, il faut reprendre le chemin du retour par le même itinéraire jusqu'au Col d'Arriel.

(13) Prendre alors, en face, la direction du Nord-Ouest en montant vers le Petit Pic d'Arriel. Rester sur la gauche de la ligne de crête, donc côté espagnol. Atteindre le Petit Pic d'Arriel (cote 683) et son cairn sommital.

(15) Très belle vue sur le Pic d'Arriel et, avec le recul nécessaire, sur la Crête du Palas et ses picoulets, en passant par le Col d'Arrémoulit, le Col du Palas et le Pic Von Martin (2785 m).
Quitter le sommet par la face Nord-Ouest et entrer en France, en descendant une pente raisonnable sans sentier véritablement marqué. Atteindre la crête déjà franchie à l'aller et qui surplombe les lacs d'Artouste et d'Arrémoulit.

(11) Poursuivre à gauche, à l'Ouest, en descendant vers le Vallon de Sobe, en évitant les affleurements rocheux. Atteindre la bifurcation dans le talweg du Vallon de Sobe.

Prendre tout droit, franchir le ressaut de 5-6m pour descendre dans le fond du vallon et le pierrier qui recouvre le ruisseau. (On entend parfois couler ce dernier qui se glisse entre les blocs.) Descendre ainsi tout le fond du vallon, en franchissant parfois des névés persistants tardivement au début de l'été. Un peu avant d'arriver sur la crête qui surplombe le Vallon du Ruisseau d'Arrious et la cascade vue à l'aller, le sentier s'oriente vers l'Ouest dans les rhododendrons. Traverser le Ruisseau d'Arrious et atteindre le fond du vallon, y retrouver la bifurcation de l'aller.

(4) Reprendre alors, à gauche, et en sens inverse, le même sentier du Vallon du Ruisseau d'Arrious, jusqu'à regagner le parking de la Cabane du Caillou de Soques (D/A).

Points de passages

  1. D/A : km 0 - alt. 1 402 m - Cabane du Caillou de Soques
  2. 1 : km 0.86 - alt. 1 567 m - Passerelle du Ruisseau d'Arrious
  3. 2 : km 1.8 - alt. 1 746 m - Cabane d'Arrious (1695 m)
  4. 3 : km 2.53 - alt. 1 876 m - Quebe d'Arrious (alt. 1885 )
  5. 4 : km 3.28 - alt. 2 057 m - Carrefour du bas du Vallon de Sobe
  6. 5 : km 4.36 - alt. 2 260 m - Col d'Arrious (2252 m)
  7. 6 : km 4.55 - alt. 2 280 m - Lac d'Arrious (2290 m)
  8. 7 : km 4.72 - alt. 2 309 m - Passage d'Orteig (vertigineux et aérien)
  9. 8 : km 5.08 - alt. 2 361 m - Quitter le sentier HRP - Prendre à droite
  10. 9 : km 5.47 - alt. 2 462 m - Pic du Lac d'Arrious (2495 m)
  11. 10 : km 5.82 - alt. 2 464 m - Col sans nom au Sud du Pic du Lac d'Arriel
  12. 11 : km 6.04 - alt. 2 516 m - Sommet de la barre rocheuse du Petit Pic d'Arriel
  13. 12 : km 6.69 - alt. 2 447 m - Col de Sobe (2449 m)
  14. 13 : km 7.54 - alt. 2 607 m - Col d'Arriel (2605 m)
  15. 14 : km 7.99 - alt. 2 801 m - Pic d'Arriel (2824 m)
  16. 15 : km 8.53 - alt. 2 618 m - Petit Pic d'Arriel (2683 m)
  17. D/A : km 13.81 - alt. 1 402 m - Cabane du Caillou de Soques

Informations pratiques

Le descriptif porte sur une randonnée dite "estivale" effectuée en duo mi juin 2025. Il reste plusieurs névés sur le parcours, entre (10) et (11), entre (12) et (13) et entre (11) et (4),
Même sans balisage, voire sans aucun sentier sur plus de moitié du parcours, on peut faire ce parcours avec la carte seule ; le GPS ou l'application Visorando sur smartphone sont surtout intéressants pour la montée au Petit Pic d'Arriel et sa descente en face Nord-Ouest.

Stationnement au départ
Le point de départ se situe au parking de la Cabane du Caillou de Soques (D/A). La route départementale (D934) est en très bon état et, faisant la liaison avec l'Espagne par le Col du Pourtalet, est dégagée été comme hiver.

Temps indiqué
J'ai fait ce parcours en 10h. C'est un temps compté correct avec pauses photos et pause casse-croûte au sommet.
Comptez toutefois entre 9h30 et 12h.

Difficulté
Randonnée classée Très Difficile ; l'essentiel du parcours est sur sentier marqué, même si non balisé. Les objectifs (cols, pics, lacs) sont visibles de loin. Mais quelques parties sont hors sentier, non balisées, les quelques dizaines de derniers mètres avant le sommet de l'Arriel (15) sont un peu exposées et quelques pentes sont assez fortes entre (10) et (11) et entre (13) et (14).
Il faut être endurant sur un dénivelé de 1600D+.
L'Indice IBP (système d'évaluation automatique de la difficulté d'un itinéraire), partenaire de la FFRandonnée, est de 171 HKG, ce qui correspond à un itinéraire Difficile pour un randonneur avec une préparation physique haute.

Points d'eau
Il n'y a pas de point d'eau potable sur le parcours.
Les sources, lacs, rivières ou eaux de ruissellement sont sans garantie de potabilité, du fait du pacage des troupeaux.
Prévoir >2 litres/personne ou un filtre.

Abris
Il n'y a aucun abri en dur sur la totalité du parcours ! Mais on peut s'abriter en cas de gros orage sous l'abri sous roche de la Quebe d'Arrious (3) : attention, à ne pas confondre avec les Cabanes d'Arrious ruinées beaucoup plus basses dans le vallon !.

Matériel
Prévoir un équipement habituel de randonneur en haute montagne estivale, chaussures de randonnées, vêtements adaptés, vêtement de pluie, lunettes de soleil, eau, nourriture, couverture de survie, couteau, boussole, carte, sifflet, crème solaire, baume à lèvres, bâton(s) éventuellement. Prévoir les crampons et piolets pour les passages de névés persistants, selon conditions météorologiques.

Un GPS ou l'application Visorando sur le smartphone peuvent compléter l'équipement pour rendre la randonnée vraiment sûre.
Rajouter un casque pour se protéger des chutes de pierres dans les ascensions face Nord du Petit Pic d'Arriel et face Nord-Ouest du Pic d'Arriel, même s'il n'y a personne au-dessus de vous, tant à la montée, qu'à la descente. Prévoir également une lampe frontale pour les risques de retour de nuit.

Fréquentation
En estival le parcours est un peu fréquenté de (D) à (5).
Au-delà et jusqu'au (8), on peut croiser quelques rares randonneurs.
Entre (12) et (14), il peut y avoir pas mal de randonneurs espagnols, ce sommet étant très couru.
Entre (13) et (4), en général on ne croise personne.
La grande majorité de ce parcours est donc en zone peu ou pas fréquentée.
Quelle que soit la saison, n'oubliez pas de prévenir votre entourage de votre trajet précis et informez-les de toute modification par sms ou téléphone.

Bulletin montagne Météo-France
Consultez les prévisions météorologiques.

Toponymie

Quebe, queba, cova, signifie abri sous roche en occitan et gascon.

Si sur votre parcours ou sur la carte utilisée vous constatez des erreurs de balisage ou de toponymie, ou ..., vous pouvez devenir contributeur et les signaler :
- erreur de balisage, problème de sécurité, conflit d'usage, environnement, ... : c'est ici
- erreur de cartographie, toponymie, ... : c'est ici

A proximité

Récit de Henry Russel en 1871
Pic d'Arriel (2823 m), le 3 juillet 1871
Ce pic, appelé aussi Soum de Seoube, se dresse au sud du lac d'Artouste et au SO du pic Pallas, dont le sépare le port d'Arrémoulit (2455 m). En traversant Gabas, je pris Camy, qui marche encore assez bravement, malgré son âge, et suivant au midi, pendant neuf kilomètres, le chemin plus ou moins carrossable qui parviendra sans doute un jour à la frontière d'Espagne, nous le quittâmes à quinze minutes en aval de la case à Broussette, pour nous élever à gauche (Est) vers le col d'Arrious. Nous traversâmes d'abord un bois de beaux sapins, nous retournant souvent pour contempler à l'Ouest la pyramide rougeâtre du pic d'Ossau. Bientôt nous émergeâmes des bois sur d'immenses pâturages pleins de fleurs, de vipères et de sources excellentes. Puis à 1900 mètres (ou à peu près), arrivés à un bloc colossal NDLR : (3) formant un bon abri, à une heure en aval du col encore trop loin d'Arrius , nous y passâmes une fort bonne nuit, avant que les bergers en eussent pris possession : c'est souvent désirable.

Le lendemain, une bonne heure de montée (Est) nous plaça sur le col d'Arrius (2254 m)(5), crête mamelonnée, herbeuse , d'où la vue est fort belle sur le Balaïtous, le pic Pallas, le lac d'Artouste, etc. D'ici on voit aussi au SSE deux pics pointant parallèlement vers l'Est, l'un derrière l'autre, comme les oreilles d'un cheval effrayé : la plus au Sud de ces deux pointes est la vraie cime du pic d'Arriel.

Montons au Sud pendant quelques minutes : voici le lac d'Arrius, long et très mince : glaces flottantes (3 juillet) ; une petite brise du Sud les fait voguer sans bruit vers nous ; mais elles se rompent enfin avec éclat sur le rivage. L'eau et l'air sont d'un bleu magnifique, tout à fait inconnu dans les plaines. Abri passable sous un rocher au Nord du lac , sur la rive droite du ruisseau qui en sort.

Montant à l'OSO sur une croupe arrondie et herbeuse, nous descendons sur son revers occidental, dans le vallon qui monte du Nord au Sud au col de Sobe, ouvert à l'Ouest du pic d'Ariel.
Pentes molles, beaucoup de neige. Une heure du col d'Arrius nous mène au col de Sobe (2445 m) (7), d'où la cime véritable de l'Ariel paraît soudain à l'Est ; son flanc Ouest est tout rouge, et l'ensemble a un air de menace, que l'ascension est loin de justifier, car c'est un pic qui n'offre aucune difficulté par le Nord et l'Ouest : le Sud et l'Est sont formidables. La vue au Sud du col de Sobe est très aride : du haut des Pyrénées, l'Espagne a toujours l'air d'un Sahara.
Nous montons roide à l'Est, vers un large col ouvert à gauche du pic d'Ariel, entre lui et le sommet plus humble situé au Nord. En trente minutes, nous atteignons ce col (13), d'où une autre demi-heure d'escalade au Midi, parfois très rude, mais sans aucun danger, nous place sur le sommet du Pic d'Ariel (2823m) (14).
Grand total, de Gabas à la cime (sans compter les arrêts) = 6 bonnes heures. Mais on raccourcirait d'une heure, en n'allant pas au col d'Arrius, et en montant, du Nord au Sud, tout Ie vallon de Sobe de (4) à (12), qui débouche loin à l'Ouest de la crête d'Arrious : très facile.
À l'Est du pic d'Ariel, s'ouvrent d'effrayants abîmes, profonds de 8 à 900 mètres, au bas desquels scintillent les petits lacs espagnols de ce nom, et au delà desquels se dressent avec une majesté superbe les arêtes diaboliques Ouest du Balaïtous. Dans le brouillard, toute cette région est très dangereuse.
Voici les points que j'ai relevés avec tout le soin possible : grand pic à l'Ouest, à une douzaine de kilomètres ( le Bisouri ) ; un autre au SSO (le Castello); groupe Bondellos : SE ; Vignemale : ESE; Bout de Sallent : S ; Balaïtous, Pallas et lacs d'Arrémoulit, d'Artouste (voir les cartes).
En somme , le pic d'Ariel est un beau pic, accessible à presque tous les marcheurs ; mais il faut craindre et éviter sa région orientale.

Bulletin de la Société Ramond : explorations pyrénéennes
Auteur du texte : Henry Russel
Éditeur : Société Ramond (Bagnères-de-Bigorre)
Date d'édition : 1874

Panorama du Pic d'Arriel
Au Nord-Est, Pic Palas (2974 m). À l'Ouest-Nord-Ouest, Crête et Pic du Balaïtous (3144 m). Au Nord-Ouest, le Lurien (2826 m). À l'Ouest-Nord-Ouest, le Pic du Midi d'Ossau (2884 m), pour les sommets français les plus proches.
côté espagnol, au Sud-Est, Pico de la Forqueta (2723 m) et Pico Llena Cantal (2941 m) ; à l'Est-Sud-Est, Pico Frondella Sud-Ouest (2992 m) et Punda Alta deras Frondielas (3071 m) ; à l'Est, Agula d'Ussel (3022 m), à l'Ouest-Sud-Ouest, Pico de Soba (2627 m) et juste au-dessus du Col de Sobe, Puenta dero Cuello (2611m ).
En contrebas côté espagnol on admire plusieurs lacs, Ibon de Arriel Alto à l'est et un peu plus loin et plus petit, Ibon Chelau. Ibon de Arriel Bajo au Sus-Est proche et même le grand barrage Embalse de Respomuso un peu plus loin.

On atteint tous ces lacs en passant le Col d'Arrémoulit (2448 m ) ou le Col du Palas (2517 m), tous deux sur la crête frontalière. Côté français ce sont plusieurs grands lacs : le Lac d'Artouste (barrage, 1984 m, que l'on peut gagner par le Petit Train d'Artouste), les lacs d'Arrémoulit (2265 m ; deux lacs principaux, dont un barrage et de nombreux plus petits laquets) et le Lac de Palas (2359m ). À côté du petit barrage d'Arrémoulit se trouve le Refuge d'Arrémoulit (2305 m).

Un peu avant le Col de Sobe (12)
Les derniers 200 m avant d'atteindre le col sont ponctués de dolines plus ou moins profondes, des vrais pièges à neige, qui retiennent la neige longtemps dans la saison, rendant le paysage assez étonnant.

Variante
Au retour, on peut choisir de reprendre le même sentier qu'à l'aller. Comptez 1/2h - 3/4h de plus.

Autres randonnées dans le secteur

badge 2024

Pour continuer à proposer des fonctionnalités gratuites et pratiques en randonnée, soutenez-nous en donnant un petit coup de pouce !

Je donne un coup de pouce

Pour plus de randonnées, utilisez notre moteur de recherche .

Les descriptions et la trace GPS de ce circuit restent la propriété de leur auteur. Ne pas les copier sans son autorisation.