Grimpons à l’Arpelin (2), sommet facile à gauche. La vue s’amplifie englobant toute la vallée de Cervières et laissant déjà deviner quelques jolis moutonnements de pics dans toutes les directions. A nos pieds, le col d’Izoard semble réduit à une marionnette.
Pour atteindre le col des Portes (3), fermant la Casse des Oules, et permettant l’ascension du pic de Rochebrune (3321m) à gauche - mais nécessitant une corde pour les 100 derniers mètres - il faut suivre une trace qui débute en léger contrebas du col Perdu.
On débouche sur la Casse des Clausins où le sentier devient aléatoire (il s’agit d’un itinéraire de ski). Après s’être dépêtré d’un pierrier, ne pas hésiter à tirer bien à droite en vue du lac de Souliers (4). A partir de là, plusieurs choix sont possibles. On peut s’engager sur la crête du Tronchet (6), plein sud, une belle arête mais qui ne débouche sur rien, à moins de vouloir jouer les funambules pour rejoindre le GR® 58 au col du Tronchet, 200m plus bas. En revanche, il est obligatoire d’attaquer à droite du lac un sentier zigzagant qui grimpe jusqu’à la Côte Belle (5). Et là, mes amis, c’est l’apothéose : vue sur la Casse Déserte d’en haut. Un panorama à mourir ou, plus exactement le contraire, qui donne un sens à la vie. Il faudra cependant faire demi-tour et reprendre un bon sentier qui contourne la crête de Côte Belle par le sud et aboutit au parking de la route du col (7). En suivant le sentier qui descend vers Brunissard, on rejoint le lit du torrent de l’Izoard (8) que l’on remonte jusqu’à traverser une nouvelle fois la route à 2 lacets du sommet (9). Là, ne pas hésiter à sortir des sentiers pour atteindre un des monolithes (10) bien campés dans le gigantesque pierrier. Un sentier transversal permet de rejoindre ensuite le col.
Pour ceux ou celles qui n’en auraient pas encore leur compte, je propose un sentier partant plein ouest (face au sentier emprunté au départ) puis longe la montagne en un balcon offrant la meilleure vue possible sur la Casse Déserte. Il regrimpe ensuite franchement dans un alpage qui débouche à Clot la Cime (11). Malheureusement, il ne sera pas possible d’en sortir autrement qu’en revenant sur nos pas à moins de vouloir jouer les filles de l’air.
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