Tour du plan d'eau de Corréo

De Gap, prendre la route D994 puis la D513 entre La Roche-des-Arnauds et Rabou. Passer la Chapelle de Sauveterre, puis laisser à gauche l'embranchement vers Basse Corréo pour poursuivre la route principale. Tourner à gauche à l'embranchement suivant (cote 1181 m), direction "La Roche - Haut Corrréo". Poursuivre la route D513 à gauche (cote 1170 m), direction "La Roche", puis se garer 1 km plus loin, sur le parking à côté du panneau explicatif de la Réserve de Corréo.

(D/A) Prendre le chemin de Basse Corréo qui descend vers le plan d'eau, direction Sud-Ouest (panneau en bois direction "Manteyer"). Après le virage, il passe en dessous du déversoir du lac.

(1) Ne pas monter sur la digue du lac. Poursuivre à droite, sur le chemin qui longe le champ, direction Sud.

(2) Bifurquer à gauche au croisement avec le chemin du Mas, direction Sud-Est, pour entrer dans le bois. Poursuivre en face au croisement suivant, pour longer les champs direction Sud-Est, mais en restant dans le bois jusqu'au croisement avec le canal.

(3) Virer à gauche pour remonter le long du champ et du Canal de Gap, direction Nord-Ouest, jusqu'au chemin de la digue. Tourner alors à droite pour se diriger vers le hameau de Basse Corréo, direction Nord-Est.

(4) Prendre la piste à gauche, pour longer le canal direction Ouest, juste avant le hameau. À moins de 100 m, découvrir la "machine à laver l'eau du canal" et poursuivre la piste au-dessus du canal enterré, toujours direction Ouest.

(5) Descendre à gauche vers le plan d'eau direction Sud-Ouest. Traverser une sorte de plateforme en gravier, parsemée de "carrés" de végétation. Rejoindre la digue Sud, puis Ouest pour faire le tour du plan d'eau. Traverser la zone du déversoir du lac et remonter vers le chemin.

(1) Continuer vers le parking du départ (D/A).

Pas de point d'eau sur le parcours.

Mèfi : certaines portions de l'itinéraire sont soumis à la bise (la "Raboutine"), et la zone entre les points (2) et (3) peut être marécageuse.

Le hameau de Corréo (commune de La Roche des Arnauds) dispose d'un plan d'eau privé à destination de l'irrigation (gestion par le Canal de Gap).
Si la baignade et pêche y sont interdits, en faire le tour peut être agréable par beau temps pour profiter de la vue sur les montagnes.
Depuis sa construction en 1999, les agriculteurs du versant Sud (La Freissinouse, Pelleautier et Manteyer) bénéficient de ce réservoir d’eau pour leur irrigation. L'alimentation se fait par une canalisation qui relie le canal au fond de la réserve. Le lac est endigué sur les côtés Ouest et Sud.
- superficie 60 000 m².
- volume 350 000 m³.
- alimenté par le canal dérivé du Drac, la destination des eaux stockées est l'irrigation.
- construit en 1999.
- altitude 1113 m.

Canal du Drac (Canal de Gap) : l'origine de l'utilisation des canaux dans les Hautes-Alpes remonte au XIIIe siècle. Un des ouvrages les plus remarquables du Champsaur est le "Canal de Gap". Le projet de construction de ce canal fut voté en août 1802 par le conseil municipal de Gap mais les travaux coûteux (10 millions de francs or) ne commencèrent qu'en 1864 grâce au député Maurice Garnier pour ne s'achever qu'en 1880. Puisée dans le Drac aux Ricoux, l'eau parcourt 12 km dans un canal en terre et s'engouffre ensuite dans une galerie de 3870 m sous le Col de Manse. À sa sortie dans le Gapençais, le canal se partage en deux branches principales, celles de "Charance" (Ouest) et de "Romette" (Est) qui ceinturent le bassin gapençais. Depuis une quarantaine d'années, l'irrigation par aspersion, plus économique dans le dosage de l'eau, remplace peu à peu ce système d'arrosage à la raie.

À proximité se trouve la Chapelle de Sauveterre:
La chapelle Notre-Dame de Sauveterre fut édifiée au XVII^e siècle. Après le passage des troupes du duc de Savoie en 1692, la chapelle est ruinée, à tel point que l’évêque de Gap interdit son utilisation au culte en 1713. Elle servait de grenier à foin. L’évêque fait exécuter des travaux de remise en état. En 1787, la chapelle est presque entièrement reconstruite par les habitants. Elle est bénie le 12 octobre 1787. Autrefois, on s'y rendait en procession le lundi de Pentecôte depuis La Roche-des-Arnaud, pour demander la bénédiction sur les fruits de la terre.