Clocher de Tourmente : du hameau des Sagnes à l'Étang de Barandon
Circuit à partir du Clocher de Tourmente du hameau des Sagnes. Randonnée dans le Parc National des Cévennes. Ancien Étang du Peschio, Croix de Maitre Vidal, panorama sur les Monts Lozère, Étang de Barrandon.
Fiche technique n°20195199













Téléchargements :




Description de la randonnée
Stionner aux abords de l’église.
(D/A) Face au Clocher de Tourmente, prendre à droite la calade qui monte jusqu'à la route goudronnée. La prendre à gauche jusqu'à l’ancienne école.
(1) Partir à droite et poursuivre la montée sur le chemin en béton puis en terre.
(2) Sur le replat, passer la Croix du Peyrou (panorama sur le hameau des Sagnes et au loin à gauche le Mont Finiel). Laisser un chemin à droite et rejoindre une bifurcation.
(3) Laisser le chemin de droite (fléché Auriac) pour poursuivre à gauche direction Sud.
(4) Poursuivre tout droit sur le chemin qui vire sur la gauche et longe un bois de pins.
(5) À la fin du bois, laisser le chemin qui part à droite, continuer tout droit et descendre jusqu'au Ruisseau du Peschio. Passer sur l’ancienne digue de l’étang transformé en tourbière peu visible dans le paysage. Le randonneur inattentif peut passer devant sans la remarquer.
(6) Continuer légèrement à droite sur le chemin qui monte à travers les pâturages parsemés de buissons sauvages, direction Sud-Ouest. Rejoindre en haut de la côte, les GR®43, GR®44 et GR®88.
(7) Tourner à droite par ces GR®. Sur votre gauche, la Croix de Maître Vidal et le Chaos des Chiens Fous. Poursuivre jusqu’à la bifurcation.
(8) Suivre à gauche en laissant les chemins à gauche et descendre à l’Étang de Barrandon.
(9) Étang artificiel, refuge ouvert avec cheminée et une fontaine. Faire demi-tour jusqu’à la bifurcation précédente.
(8) Prendre à gauche les GR®43, GR®44 et GR®88 également nommé Route des Chômeurs.
Pour un œil très averti, le long de ce chemin, on peut observer les restes d’exploitation de plomb argentifère.
Rejoindre une bifurcation.
(10) Poursuivre tout droit jusqu'au croisement des Sagnoles.
(11) Virer dans la première à droite sur les GR® 43 et GR®68. Continuer sur 500 m environ, jusqu’au carrefour avec la direction d'Auriac.
(12) Ignorer cette indication et continuer tout droit à travers les bois de pins. Laisser les chemins à gauche en restant sur le chemin à plat, et retrouver la bifurcation déjà passée à l’aller.
(3) Tourner à gauche et poursuivre en sens inverse le chemin de l’aller. Rejoindre le Clocher de Tourmente (D/A).
Points de passage :
D/A : km 0,00 - alt. 1 236 m - Clocher de Tourmente
1 : km 0,10 - alt. 1 245 m - Ancienne école - Stand à ferrer les bœufs
2 : km 0,97 - alt. 1 332 m - Croix du Peyrou
3 : km 1,15 - alt. 1 337 m - Bifurcation commune. A/R
4 : km 2,11 - alt. 1 366 m - Bois de pins
5 : km 2,24 - alt. 1 377 m - bifurcation. Tout droit
6 : km 2,88 - alt. 1 376 m - Ruisseau du Peschio. À droite en montée
7 : km 4,37 - alt. 1 440 m - GR°°®°°43, GR°°®°°44 et GR°°®°°88
8 : km 4,98 - alt. 1 439 m - Bifurcation commune. A/R
9 : km 6,42 - alt. 1 378 m - Refuge, fontaine - Étang de Barrandon
10 : km 9,23 - alt. 1 391 m - Raccourci possible
11 : km 10,96 - alt. 1 331 m - Les Sagnoles. GR43 et GR68
12 : km 11,63 - alt. 1 310 m - Bifurcation. Tout droit
D/A : km 14,16 - alt. 1 236 m - Clocher de Tourmente
Informations pratiques
(10) Possibilité de partir à droite afin d’écourter la randonnée en allant directement au (5).
Soyez toujours prudent et prévoyant lors d'une randonnée. Visorando et l'auteur de cette fiche ne pourront pas être tenus responsables en cas d'accident ou de désagrément quelconque survenu sur ce circuit.
Les balisages GR® et PR® sont la propriété intellectuelle de la Fédération Française de Randonnée Pédestre.
Pendant la rando ou à proximité
(D/A) Typiquement Lozériens, ces clochers plantés au cœur de 5 hameaux (Oultet, les Sagnes, Auriac, Serviès ou la Fage) sonnaient donc les jours d'hiver, lorsque la neige tombe dru, presque à l'horizontale, fouettée avec force par le vent qui dévale le Lozère, couvrant les drailles et les champs en un instant, effaçant les bornes qui jalonnent les mauvaises routes, coupant les chemins de congères infranchissables pour permettre à l’égaré de retrouver à l’oreille le chemin du village. Ils avaient également une fonction religieuse et sociale (angélus, tocsin pour annoncer les morts).
(5) Cet étang aurait servi de réserve à poissons du seigneur du Tournel pour le repas du Vendredi.
Suite à la noyade d’un de ses proches, il aurait été détruit.
- Dans cette tourbière très riche d’une faune et d’une flore caractéristique qui lui vaut le classement en ZNIEFF (Zone Naturelle d’Intérêt Faunistique et Floristique). La cueillette est ici très réglementée on y trouve notamment une plante carnivore : la Drosera.
(7) Croix de Maître Vidal et le Chaos des « Chiens Fous ».
Maître Vidal était un riche propriétaire languedocien à qui appartenait un grand troupeau ovin en transhumance sur le Mont Lozère. À l’automne, sur le retour alors qu'il était encore là haut avec ses bergers et son troupeau, il tomba amoureux d'une fille du hameau des Sagnes... Il lui fit la cour si bien qu'il s'attarda trop longtemps auprès de la belle, malgré les avertissements des gens du coin, il ne repartit que tard dans la soirée Et, surpris par une des célèbres brusques tempêtes de neige du Mont Lozère... Il se perdit et il y laissa sa peau...
Les chiens qui l'accompagnaient se réfugièrent dans un des chaos granitiques du coin pour s'abriter et ils y restèrent tout l'hiver, mais la faim les rendit fous... D'où le toponyme : Roc des Chiens fous.
(9) Étang artificiel créé par la fédération de pêche de Lozère. On y trouve un refuge ouvert avec cheminée bien pratique en cas d’intempéries, et une fontaine. En saison estivale, pour quelques euros, location des cannes et appâts pour la pêche à la truite.
(8) Prendre à gauche les GR®43, GR®44 et GR®88 également nommé « Route des Chômeurs ».
Pendant la grande crise de 1930, pour aider les personnes dans la précarité, les autorités ont donné du travail aux chômeurs, ce chemin a été réhabilité pour créer une « calade ».
- Le long de ce Chemin, on peut observer les restes d’exploitation de plomb argentifère datant du Moyen Âge central et du bas Moyen Âge. Des indices d’ateliers de réduction du minerai, des scories de plomb argentifère et des charbonnières associées (produisant le combustible nécessaire à la réduction).
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