HautSentiers n°12 - le Sentier des Roches & les Spitzkoepfe

En partant du col de la Schlucht (totalement relooké en 2018/2019), on s’avance de quelques mètres dans le versant Alsacien pour trouver le départ du sentier (1) qui descend par quelques marches à droite. Suit une traversée superbe, ondulant parmi les roches collées au faîte qui sépare les deux régions. Quelques passages sont quasiment aériens, ce qui rend l’opération difficile et même impossible en plein hiver. La vue se joue de la cime des sapins pour proposer un magnifique balcon sur la vallée de Munster.
Le sentier des Roches est verrouillé par l’arête de Krappenfels (2) . Le circuit se poursuit en longeant le flanc de la hêtraie en légère descente pour aboutir à un chemin carrossable (3) qui remonte vers le refuge de Frankental (4) : on préférera le joli sentier débutant en face.
La combe qui s’étend à droite, dominée par les roches de Martinswand chères aux varappeurs et le col de Falimont est d’une beauté qui ne doit pas faire oublier que c’est peut-être le lieu le plus dangereux de tout le massif, chiffres à l’appui. Les avalanches n’y sont en effet pas rares en plein hiver.
Passé le refuge, le sentier grimpe vers la grotte Dagobert mais on lui préférera son bras de gauche (5) qui entend longer toute une combe boisée pour atteindre la station du Gaschney (6).
Dès les premières bâtisses, remonter à droite puis, au niveau d’un téléski, emprunter un sentier à gauche qui s’enfonce dans une sapinière puis longe un pré.
(7) On aboutit à un bon chemin à suivre à droite pour parvenir, toujours sous les arbres, au lac du Schiessrothried.
(8) Longer la digue et emprunter le sentier à droite qui s’élève vers un petit col (9) (Wormsawald). Si l’on s’avance d’une cinquantaine de mètres à gauche, on bénéficiera d’une vue au milieu de la forêt. Là débute l’arête des Spitzkoepfe que l’on va longer par son versant Est en suivant une trace parfois effacée par une importante couche de feuilles. C’est ce qui en fait la difficulté, le sol semble mouvant et souvent glissant. Quelques marques de peinture rose altérées par plusieurs hivers aident à la progression. Il n’est pas question de rejoindre trop vite l’arête.
(10) Lorsque la trace y débouche enfin c’est pour redescendre de quelques mètres sur le versant Ouest et entamer enfin la traversée des blocs de roches. Il faut s’aider des mains, mais pas besoin d’être un alpiniste pour franchir ce passage.
(11) Au sommet, l’auberge du Hohneck nous fait face: on l'atteint rapidement (12).
Filer au Nord par le col de Familont (13) puis les Trois Fours (14) avant de revenir à la Schlucht par un sentier balcon dominant le sentier des Roches.