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Photos de : Notre-Dame de Pépiole et la colline de Tante Victoire

Le chemin de Terron montant à ND de Pépiole

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Sur le talus du chemin on observe un bel affleurement de grès d'âge Permien (environ 250 à 290 millions d'années).

Orchis Purpurea

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Cette petite orchidée sauvage (orchidée pourpre) est très commune dans cette partie du Var. Elle n'en est pas moins une espèce protégée : on peut regarder, mais pas cueillir - ce qui n'aurait pas beaucoup d'intérêt, car cette plante comme la plupart des plantes n'est belle que dans son environnement propre.

La plaine de la Reppe

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A l'aval d'Ollioules et entre les communes de Six-Fours et Sanary, la Reppe occupe une petite plaine plus ou moins inondable, avant de rejoindre la mer non loin d'ici.

Abords de la chapelle

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La chapelle ND de Pépiole est sise au sein d'un joli domaine planté d'oliviers, de figuiers et de cyprès. Dommage qu'on y soit exposé à la nuisance permanente du bruit de l'autoroute.

Façade de la chapelle

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La chapelle est datée du XIème siècle pour ce qui est des travaux principaux d'agrandissement et de restauration qui lui ont donné son visage actuel, mais son origine remonterait au Vème siècle (époque carolingienne) et ce pourrait même être la plus vieille chapelle d'Europe.

L'arrière de la chapelle

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Comme tous les édifices religieux, la chapelle a été souvent retravaillée au cours des siècles. Les structures internes de la nef nord, que l'on voit ici à gauche, datent du XIIème siècle.

Très vieux oliviers dans les jardins derrière la chapelle

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Ces vieux oliviers aux troncs torturés semblent avoir traversé plusieurs siècles.

Les vitraux en culs de bouteilles

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Une des particularités de cette chapelle est la conception de ses vitraux, constitués de culs et de goulots de bouteilles de couleurs diverses enchâssés dans du ciment.
De plus, les murs sont un véritable catalogue de toutes les roches qu'on peut trouver dans les environs : grès de teintes plus ou moins beiges ou rouilles, calcaires, cargneules, basalte ; à croire qu'un géologue a supervisé les travaux et a tenu à en faire une vitrine pétrographique de la région.

Les trois absides

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La particularité la plus frappante, est la présence de trois nefs juxtaposées et de leurs trois absides.

La tombe de l'un des prètres de la chapelle

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A proximité de la chapelle, les tombes modestes de deux des prêtres ayant officié en ces lieux. Ici, celle du père Hubert, mort à 84 ans.
La belle épitaphe est une citation de Saint-Grégoire de Nysse : "Nous allons de commencement en commencement par des commencements qui n'ont pas de fin".

Dans la chapelle

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Dans l'une des absides, un petit autel surmonté d'une belle statue de la Vierge à l'enfant datant du 16ème siècle.

La lumière des vitraux

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Voilà ce que donne, vue de l'intérieur, la structure si particulière des vitraux : une douce lumière polychrome qui invite au recueillement.

Le puits et le lavoir

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Juste devant la chapelle, dans une parcelle d'oliveraie, ce puits et le lavoir associé, bien que très anciens, sont de toute évidence beaucoup plus récents que la chapelle elle-même.

Sur le perron de la chapelle

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Sur le perron de la chapelle, au milieu des dalles cimentées, on trouve des affleurements en place de la roche locale, une cargneule datant du trias (entre 250 et 200 millions d'années), dans laquelle ici un trou a été creusé, obstrué par un galet de quartz exactement calibré. Quel était son usage, je l'ignore.

Rocher de cargneule

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Au nord de la chapelle on trouve des blocs en place de cargneule. C'est une roche vacuolaire constituée de fragments plus ou moins broyés de calcaire, de dolomie et de gypse emballés dans un ciment complexe et séparés par de nombreuses vacuoles correspondant à la dissolution de ces roches par des circulations d'eau sous des conditions de pressions et températures élevées, qu'on retrouve souvent dans les zones géologiques liées à des accidents tectoniques majeurs. On est ici certainement sur le passage d'une faille ou d'une surface de chevauchement à rapporter aux chevauchements de Bandol et aux nappes de charriage du Beausset.

Figuier dans l'oliveraie

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Je ne me lasserai jamais d'admirer la lumière des feuilles de figuier traversées par les rayons du soleil.

Le chemin de Tante Victoire.

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Tournant le dos à la chapelle, on monte dans la colline par cette piste revêtue de ciment, qui franchit un peu plus loin le col des Playes et redescend sous forme de sentier jusqu'au quartier du même nom.

Maceron

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De part et d'autre du chemin Tante Victoire, pousse en grande abondance le maceron. C'est une plante rappelant un peu le fenouil, qu'on trouve exclusivement dans cette partie du Var et en Vendée. L'ensemble de la plante est comestible : les feuilles peuvent être consommées comme les épinards ou les orties, et faire de bons potages ou des quiches, les fleurs (et surtout les fruits - baies) stockées dans du vinaigre peuvent servir d'assaisonnement. Les tiges cannelées peuvent remplacer les cardes ou les bettes, voire la rhubarbe, la racine peut être consommée crue ou cuite. Bref, une belle plante !

Vestiges de voie ferrée

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On est ici à la sortie de l'excavation où fut exploité du minerai de fer, dans une petite mine à ciel ouvert ouverte dès le XVème siècle. Après avoir été longtemps abandonnée elle fut rouverte entre 1914 et 1918. Le tronçon de voie que nous voyons ici servait à évacuer le minerai vers les moyens de transports (tombereaux sans doute) qui l'emportaient vers les lieux de traitement. De l'autre côté de la route, un autre tronçon de voie servait à évacuer les stériles vers un tas qui subsiste encore mais est envahi par la végétation.

Les restes d'un wagonnet

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En cherchant bien sur les pentes à gauche de l'excavation, on peut trouver cette benne d'un ancien wagonnet. Un autre wagonnet en bon état existait du côté des stériles, mais a été précipité en bas du tas par des abrutis - J.C. Autran dans son article déplore la stupidité de cet acte, moi je n'ai pas de mot assez fort pour dire mon mépris pour ceux qui ont détruit ainsi un vestige de cette ancienne industrie. Mais je pense aussi que la ville de Six-Fours aurait pu faire un peu plus d'effort pour la sauvegarde de son patrimoine.

Le front de taille

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En bataillant pas mal contre la végétation qui a repris ses droits dans la carrière, on peut arriver jusqu'au front de taille. Et on ne peut que déplorer que ce site qui appartient à l'histoire de la commune soit ainsi laissé à l'abandon : une journée de débroussaillage ne reviendrait pas cher, et permettrait de le remettre en valeur.

Détail du minerai

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Le minerai consiste en concentrations d'oxydes de fer dans des schistes plus ou moins quartziteux d'âge carbonifère, de couleur globalement gris sombre.
La teneur est trop faible pour que son exploitation soit rentable actuellement.

Nombril de Vénus

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Poussant ici parmi les blocs de minerai, le nombril de Vénus est une jolie plante succulente dont les feuilles dotées d'un ombilic qui leur doit ce nom, sont comestibles et peuvent être dégustées en salade par exemple.

Sentier dans la colline Tante Victoire

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Les sentiers cheminent au milieu d'une végétation de maquis, faite surtout de petits arbres en pousse assez serrée qui maintiennent un ombrage dense et de la fraicheur même en été.
On passe ici au travers d'un lieu-dit qui porte le nom de "Ferron", ce qui à mon avis est en rapport direct avec l'ancienne activité minière.

Blocs de grès dans la colline Tante Victoire

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L'essentiel de la masse de cette colline est constitué de grès permiens.

Chênes liège dans la colline Tante Victoire

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Le chêne liège est un arbre emblématique du massif des Maures, car il ne se développe qu'en terrains siliceux comme les grès ou les gneiss et micaschistes. C'est justement le cas du massif du cap Sicié et des collines du fort de Six-Fours et de Tante Victoire. On n'en trouvera pas, par contre, dans les collines calcaires de l'arrière-pays comme le Croupatier, le Gros Cerveau ou le Mont Faron par exemple.