Randonnées Pic de Belchou ou Beltxu (1130 m)

Nous perdons la Soule au bénéfice de la Basse Navarre. Toujours aussi joli.

À chaque automne, le Col d'Urtzategiak est sujet à la "fièvre bleue”. Elle affecte une bonne partie de la population autochtone. Les chasseurs sont tous perchés sur les crêtes, dans les arbres, à guetter la migration de la palombe.

Quarante cinquième étape du Chemin de Compostelle. Cette étape est la dernière de la partie Française. Les paysages du pays basque qui vont se succéder, plus merveilleux les uns que les autres, vous laisseront un souvenir inoubliable. À votre arrivée à Saint-Jean-Pied-de-Port, vous aurez déjà parcouru en 45 jours de marche, 1150 kilomètres environ, avec 12750 m de dénivelé positif. De quoi être fier du chemin accompli ! Pensez à vous rendre au bureau d’accueil des pèlerins muni de votre crédenciale afin de faire attester de votre passage à Saint-Jean-Pied-de-Port, avant la traversée des Pyrénées et afin de prendre les informations utiles pour votre traversée en Espagne. Profitez également d'une journée de repos pour recharger les batteries et profiter de la ville qui est classé parmi Les Plus Beaux Villages de France grâce à son architecture basque typique et préservée, ses paysages verdoyants ouverts sur les Pyrénées et au savoir-faire de ses producteurs et de ses artisans d’art.

Belle étape qui se termine en apothéose dans une superbe vallée.

Quarante-sixième étape du Chemin de Compostelle. Étape exigeante physiquement, avec l'Ascension des Pyrénées, des vues splendides sur le Pays Basque alentours si le temps le permet, troupeaux en libertés, sensations aériennes, et excitation de passer en Espagne. Après une bonne et longue descente, vous arrivez au Monastère de Roncevaux. Vu l'altitude du point d'arrivée et la fraicheur, j'ai préféré le dortoir du monastère au bivouac. Au départ de Saint-Jean-Pied-de-Port c'est un autre périple qui commence. Les paysages ne sont plus les mêmes et les Pèlerins non plus. À partir d'ici, 10 fois plus de monde sur les chemins. Très peu de Français et beaucoup de Coréens, d'Australiens, d'Américains de Philippins et bien sûr des Espagnoles. À partir d'ici, il faut parler Espagnol ou Anglais ou utiliser Google Traduction. Mais on arrive toujours à se faire comprendre et se débrouiller. C'est la magie du chemin de Compostelle.

Belle étape du Piémont pyrénéen sur les chemins de campagne.