Marche sur la voie verte de Kehl

(D/A) Le départ du tour se trouve sur la place Marktplatz. C'est là que se trouve le monument aux morts. Nous traversons la rue Marktstraβe et suivons la rue principale jusqu'à la rue Großherzog-Friedrich-Straße. Nous la traversons et apercevons la mairie sur notre droite.

(1) Nous continuons tout droit toujours dans la rue principale, tournons ensuite à gauche dans la rue Friedhofstraße, tournons à nouveau à gauche et arrivons à l'église Christuskirche. Derrière, nous tournons à gauche et immédiatement à droite dans la ruelle Pfarrgasse.

(2) Nous traversons un pont et arrivons au cimetière d'honneur. Après une courte visite, nous revenons à l'allée Kinzigallee et la suivons vers la droite. Nous tournons à gauche sur le chemin du Kahllachweg, traversons le canal Schutter-Mühl et tournons à nouveau à droite juste après.

(3) Nous suivons l'allée Kinzigallee vers la gauche et arrivons à la Villa Rehfus. Ensuite, nous tournons à droite dans la rue Oberländerstraße et la suivons à gauche au niveau du croisement en T. Nous atteignons à nouveau la rue principale et tournons à droite.

(D/A) Nous traversons à nouveau la rue Großherzog-Friedrich-Straße et arrivons à nouveau sur la Marktplatz, où se trouve à notre droite l'église de la Paix (Friedenskirche).

ℹ️ Interlocuteur:
Office du tourisme de Kehl
77, Rheinstr.
77694 Kehl
(DE) Bade-Wurtemberg

Monument aux morts (D/A)
Le monument commémore les morts de la guerre franco-allemande de 1870/71. Il a été érigé en 1905 devant l'ancien hôtel de ville de Kehl, qui se trouvait entre les deux bistrots actuels sur la place du marché. La statue en fonte de la Mère Kinzig, œuvre du sculpteur Franz Xaver Reich de Hüfingen, se trouvait à côté du Père Rhin dans une niche de la tour du pont ferroviaire inauguré en 1861. Suite à l'explosion du pont ferroviaire en 1870, la Mère Kinzig a été immergée dans le Rhin. Ce n'est que des années plus tard qu'elle a pu être récupérée et est devenue une partie du monument aux morts. Pendant les deux guerres mondiales, la Mère Kinzig a échappé de justesse au destin de donation de métal à des fins de guerre.

Hôtel de ville
L'actuel hôtel de ville de Kehl a été construit en 1817 d'après les plans de l'architecte badois Friedrich Arnold, un élève de Weinbrenner, sous la forme d'une caserne à deux étages, qui a été complétée la même année par un troisième étage (logement du commandant). En 1869, ce troisième étage fut supprimé pour des raisons de défense, car il empêchait les postes militaires situés dans la tour de la Christuskirche d'avoir une vue sur le pont ferroviaire. Après l'annexion de l'Alsace et le déplacement de la frontière suite à la guerre de 1870/71, la caserne perdit son importance militaire - un médecin et des classes d'école s'y installèrent en 1872. Après la fusion des communes politiques de Kehl et de Dorf, jusque-là indépendantes, en 1910, le bâtiment devint l'hôtel de ville. De 1921 à 1923, l'architecte Arthur Valendaire reconstruisit le troisième étage - ce faisant, il modifia et agrandit le bâtiment dans le style néoclassique. Il s'agit notamment du porche soutenu par quatre colonnes et d'une aile latérale. En 1999, le bâtiment a pris son aspect actuel en vieux rose et le fronton a été décoré d'armoiries. Cinq blasons représentent une sélection des nombreuses maisons seigneuriales qui avaient autrefois pris possession de Kehl (de gauche à droite : blason de la maison de Nassau, blason de "Unser Frauen Werk" de la ville de Strasbourg, blason de la maison de Bade, blason des Bourbons, blason des seigneurs Böcklin de Böcklinsau). Entre les quatre demi-colonnes de la façade principale, on peut voir à gauche les armoiries du village de Kehl, au centre les armoiries de l'union du village et de la ville et à droite les armoiries de la ville de Kehl en vigueur depuis 1934 et jusqu'à aujourd'hui.

Christuskirche (1)
La Christuskirche a été construite de 1822 à 1824 dans le style classique par Johann Friedrich Voss, élève de Weinbrenner et fils du poète Johann Heinrich Voss, pour servir de lieu de culte à la paroisse protestante. Il s'agit probablement de la quatrième église construite à cet endroit.

Cimetière d'honneur (2)
Dans ce cimetière, des soldats allemands tués pendant la Seconde Guerre mondiale et dispersés en Alsace, dans les Vosges, dans la plaine du Rhin supérieur ou enterrés dans le cimetière civil de Kehl, ont trouvé une dernière demeure digne. Au total, la liste d'occupation compte 2144 morts. L'inauguration du cimetière et du monument aux morts a eu lieu le 5 octobre 1958. L'aménagement a été réalisé par Robert Tischler de Munich.

Villa Rehfus (3)
La Villa Rehfus était la maison principale de l'ancienne "Hutfabrik Rehfus" (administration et maison d'habitation de la famille), qui a été transférée de Lahr à Kehl en 1867. Le fondateur Carl Rehfus et son fils et successeur Carl Johann Rehfus-Oberländer ont réussi à maintenir l'entreprise à flot pendant près de 100 ans. En 1963, la production a dû être arrêtée, car à cette époque, le chapeau ne faisait plus partie du chic quotidien. Dans le cadre de la vaste rénovation du quartier "Kahllach", les bâtiments abritant les ateliers ont été démolis. Le bâtiment en arc de cercle de la rue Fabrikstraße et la Villa Rehfus ont été conservés, tous deux abritant aujourd'hui des institutions transfrontalières.

Eglise de la Paix (D/A)
En 1817, une église dite de secours fut construite à l'ouest de la place du marché, dans la rue Rheinstraße, pour les catholiques et les protestants, leurs églises ayant été détruites en 1793 dans la forteresse de Kehl. Lorsque l'église de secours tomba en ruine, les deux confessions firent valoir leurs droits à disposer de leurs propres églises. Le gouvernement régional n'autorisa cependant que la construction d'une église simultanée. Le projet fut réalisé par Friedrich Theodor Fischer, également un élève de Weinbrenner. Le 27 juillet 1851, après quatre ans de travaux, le premier service religieux eut lieu dans cette église simultanée néogothique, aujourd'hui appelée Friedenskirche. Elle fut utilisée par les deux communautés jusqu'à ce que la communauté catholique puisse inaugurer son propre lieu de culte, l'église paroissiale Saint-Jean-Népomucène, le 28 juin 1914.