Sur le chemin
À 400 m environ, hors du circuit : Le gros Chêne de Maucé
Peu après le départ, après avoir tourné à droite dans la Rue du Gros Chêne, continuer en face en passant sous le pont du Chemin de fer et arriver, en suivant le passage aménagé pour les piétons, jusqu'au Gros Chêne de Meaucé. Arbre remarquable, multi centenaire ; Il a été l'objet de dévotions et une légende raconte son origine. On peut en faire le tour et des panneaux explicatifs donnent tous les renseignements utiles. Il faut ensuite rebrousser chemin pour reprendre le parcours à droite après être passé sous le pont.
Vaupillon. On passe aussi à quelques centaines de mètres de l'église de Vaupillon, qui faisait partie de l'ancienne paroisse de la Trinité des Bois. Pour y accéder de (1) suivre prudemment la D25 à droite. Revenir ensuite au point (1). On peut aussi continuer jusqu'au carrefour près de la mairie pour voir la mare communale et le lavoir.
À Saint-Éliph
Le lavoir : situé à l'entrée du bourg, il bénéficie d'un grand bassin rectangulaire alimenté par une source. Sa particularité réside dans son ancien mécanisme, entièrement restauré.
L’église, encore entourée de son cimetière, contient un retable monumental en pierre peinte du XVIIe siècle. Cet ensemble est l’un des plus beaux du Perche. Saint-Éliph décapité, tenant sa tête entre ses mains, est représenté deux fois, dans une niche à gauche du tabernacle et sur le tabernacle.
Le retable est couronné par une sculpture de la Sainte-Trinité, rappelant que l’ancienne paroisse regroupant Saint-Éliph, Vaupillon et La Loupe, s’appelait « La Trinité des Bois ». Nul ne sait pourquoi elle prit, vers le XIe siècle le nom du martyr Saint-Eliph.
À La Loupe :
Château Vauban : "Les caves de l'Histoire". Évocation du bombardement du 17 juin 1944 qui a détruit le centre-ville faisant 72 morts, la population n'ayant pu être avertie. Parmi les victimes, se trouvaient les membres du conseil municipal et le maire réunis dans l'Hôtel de ville pour porter secours à Senonches. On pensait cette ville voisine menacée à cause du camp de munitions que les allemands avaient établi en forêt. En fait, c'étaient les voies de communication ferroviaires et routières très proches de la ville qui étaient visées afin d'empêcher les déplacements des troupes allemandes après le débarquement de Normandie.
Les Caves de l'Histoire - https://www.lechateaulaloupe.fr/ (11)
Église Notre-Dame des-Fleurs : autour d’une chapelle, d’abord appelée Notre-Dame des-Fleurs, une activité commerciale se développa et les religieux du prieuré fondèrent une autre chapelle dite du Rosaire qui devint rapidement une église paroissiale. Elle tirait ses revenus des marchés locaux et, si l’on en croit la rumeur, elle prélevait indûment aussi les revenus des églises de Vaupillon et de Saint-Éliph, ce qui explique que, pour un temps, ces trois églises furent regroupées sous le nom de La Trinité-des-Bois à la suite de cette usurpation de titres.
Elle a été reconstruite en 1929 suite à un incendie.
Hors circuit
Meaucé : à 400 m. Le légendaire « Gros chêne » participe également à l’histoire de la ville. Dans cet arbre vénérable (il aurait plus de sept cents ans), et selon la tradition, se trouvait une statuette de la Vierge (une mariette en percheron) qui était l’objet d’une dévotion particulière et de pèlerinages. On dit que ladite statue fut retirée à la Révolution et qu’à son emplacement poussa un gros champignon en forme de croix ! Dans ce contexte révolutionnaire où l’on prétendait lutter contre l’obscurantisme et la superstition, on décida d’abattre le chêne, mais les bûcherons renoncèrent car leurs haches se brisaient au contact du bois… On dit aussi, et c’est plus crédible, que la population protégea l’arbre de la fureur de ces excités de la cognée. La légende veut que ce chêne ait été planté au XIVe siècle par le chevalier de Montireau et par la fille du seigneur de Meaucé qui, bien que fiancés, se séparèrent quand le seigneur de Montireau dut partir à la croisade. Cet arbre constituait, en quelque sorte, un gage de fidélité. On ne connaît pas la fin de l’histoire, mais le chêne a survécu jusqu’à nos jours.
Maucé : Église Saint-Léonard à 2 km. Cette église du XIIIe siècle précédée d'un porche, est généreusement pourvue de mobilier. En effet, suite au rattachement de Saint-Jean-de-Murgers à la commune de Meaucé et à la désaffectation de son église (aujourd'hui salle des fêtes), le mobilier a été transféré dans l'église Saint-Léonard à Meaucé qui compte ainsi une statuaire considérable et 4 retables dont un du XVIIe siècle.
Les vantaux du portail à plis de serviette annoncent la présence d'ornementation renaissance ayant pu être préservée dans l'édifice.
La porte des morts (mur latéral Sud) aujourd'hui murée, donnait accès au cimetière qui l'entoure. Celle des "vivants" (mur latéral Nord) était destinée aux baptisés. (Demander la clé à la mairie)
La Grand'Maison : à 3 km : Construite au XIIIe siècle, cette ancienne maison forte exprimait par son enceinte bordée de douves avec pont-levis, la puissance des seigneurs de Meaucé. Elle était dotée de quatre belles tours, l'une d'elles a pu être conservée. L'habitation fut remaniée au XIXe siècle et le pont levis remplacé par un pont de pierres.
Belle ferme entourée des douves encore en eau. Lieu de séjour - Petite ménagerie visible de la route.
Vaupillon à 300 m : église dans le cimetière à 300 m du circuit environ par la D25 depuis le point(1)
Église Notre-Dame : dépourvue de clocher – résultat d’une querelle… de clocher au XIXe siècle ; l’église de Vaupillon était initialement une chapelle dépendante de l’ancien château de Vaupillon (rasé en 1852). On a conservé le maître autel qui s’y trouvait. Deux chapelles ont été ajoutées au début du XVIIIe siècle.
L’une est consacrée à la Vierge, l’autre à Saint-Hubert, invoqué pour tenter d’échapper aux attaques des loups. Cette succession d’évènements se reflète dans l’aspect particulier de l’édifice qui est encore entouré de son cimetière.
Lavoir et mare dans le carrefour près de la mairie.
Fontaine-Simon : 4 km. Église Sainte-Anne et oratoire. L'église d'origine romane fut remaniée au cours du XIXe siècle. Le bâtiment est prolongé par une abside en hémicycle. La chapelle qui s'ouvre largement sur le chœur, atténue l'effet de longueur du vaisseau principal.
Le mobilier riche et abondant présente trois retables baroques ainsi qu'une remarquable contretable en bois polychrome.
Oratoire de Sainte-Anne : cet oratoire construit vers 1872 en granit d'Alençon au-dessus de la fontaine dédiée à Sainte-Anne, constitue toujours un lieu de pèlerinage (en juillet).
On suppose qu'il s'agissait déjà d'un lieu de culte à l'époque pré-chrétienne.
Une procession de l'église de Fontaine-Simon jusqu'à la Chapelle Saint-Symphorien à La Ferrière a lieu tous les ans fin août
Parc aquatique du Perche - Piscine - camping - Téléski nautique.
Saint-Maurice -Saint-Germain à 4 km
Château des Vaux.
Manou à 5 km
Tourbière des Froux - circuit de découverte -
Étang communal de Bel'Eure : pêche, parcours sportif - tables de pique-nique.
Senonches à 12 km Château-musée - Village de vacances - Pêche à l'étang Arthur Rémy