Myrtilles
Bien connue des randonneurs montagnards, la myrtille commune a une peau d'un noir violacé recouverte de pruine (léger voile blanc qui s'efface sous les doigts) et une pulpe de couleur pourpre qui tâche les doigts, et des feuilles d'un vert tendre lancéolées légèrement dentelées.
Il faut pas mal de temps de cueillette à la main pour faire une petite tarte, et beaucoup plus pour un pot de confiture !
Mais à ne surtout pas déguster sur place, car en raison des risques (faibles, il est vrai) de contracter une parasitose du renard, l'échinococcose.
A ne pas confondre avec la myrtille des marais, qui lui ressemble beaucoup, et qui souvent lui est mélangée, mais dont les feuilles sont plus arrondies et d'une teinte d'un vert plus bleuté, et dont les baies sont également plus bleues (et ne présentent pas la cupule si caractéristique de la myrtille commune), et dont surtout la pulpe est blanche et transparente. Elle a des qualités gustatives bien inférieures, dont un goût sans intérêt, et elle serait légèrement toxique si consommée en grande quantité.
