Promenade de l'Histoire de la Terre à Saint-Didier-en-Velay

Départ de la cabane du Stade la Péchoire, au panneau "zéro" (P0) du parcours.

(D/A) Faire le tour du stade et du parcours de santé avant de remonter dans le petit bois à gauche du stade jusqu'à l'entrée du camping. Sur cette partie du parcours, voir les panneaux P0 à P5.

(1) Après être passé devant l'entrée du camping, prendre le chemin, légèrement à gauche, puis effectuer un virage à gauche pour sortir du village et monter sur la pente raide en béton puis en terre qui longe le camping.

(2) Au panneau P6, prendre le chemin en herbe, légèrement à droite, jusqu'au croisement de la Route des Cèpes. La traverser pour prendre en face le Chemin des Morts.

(3) Partir sur chemin à droite en passant sous le village de Beaumat, avec prairies à gauche et maisons à droite, pour arriver jusqu'au panneau P8 au centre du village. S'engager ensuite sur le chemin passant sous le grand abri en toile verte, puis le petit passage en lisière de forêt avec, à gauche en contrebas, une succession de ruches. Arriver alors devant une ancienne ferme récemment rénovée, puis sur une petite route goudronnée dans le village de la Montsubeyre. Prendre cette route à droite jusqu'au carrefour avec la D45. La suivre à gauche sur quelques mètres. Sur la droite un ensemble de rochers, avec au centre un cercle de pierre pouvant faire penser à une formation mégalithique.

(4) Au panneau P9, couper la D45 et prendre la route goudronnée en direction du village du Mont, le traverser en imprimant un virage à droite, toujours sur la route. À gauche une maison récente en bois. Continuer la route qui se prolonge en chemin de terre. Observer "le Crapaud", longtemps considéré comme un menhir fendu par la foudre. Entamer la descente comportant le panneau P10. À ce niveau couper la petite route goudronnée et continuer en face en laissant une ferme isolée au Verdier sur la gauche. Passer devant le panneau P11 et remonter jusqu'aux premières maisons de Saint-Didier, avec passage des panneaux P12, P13 et P14. Couper la D45.

(5) Remonter le long du parking jusqu'au Collège Jeanne d'Arc rejoindre les panneaux P15 et P16, puis entrer dans le village. Laisser le cinéma à droite.

(6) Prendre le Petit Charreyron au panneau P17 à gauche, passer les panneaux P18 et P19 et finir sur la Place Foch (A) avec les panneaux P20 et P21.

Panneau P0 : Introduction à la promenade

Panneau P1 : Naissance de la Terre -4,6 milliards d'années

Panneau P2 : Formation de la lune -4,5 milliards d'années

Panneau P3 : Formation de la croûte terrestre -4,4 milliards d'années

Panneau P4 : Apparition de l'eau -4,3 milliards d'années

Panneau P5 : Émergence de la Vie -3,8 milliards d'années

Panneau P6 : Premier continent -3,2 milliards d'années

Panneau P7 : Photosynthèse -2,9 milliards d'années

Panneau P8 : Glaciation huronienne -2,3 milliards d'années

Panneau P9 : Les eucaryotes -2,0 milliards d'années

Panneau P10 : Reproduction sexuée -1,2 milliards d'années

Panneau P11 : Explosion cambrienne -541 millions d'années

Panneau P12 : Apparition de Vie terrestre -470 millions d'années

Panneau P13 : Le Carbonifère -359 millions d'années

Panneau P14 : La Pangée -350 millions d'années

Panneau P15 : La grande Extinction -252 millions d'années

Panneau P16 : Apparition des dinosaures -230 millions d'années

Panneau P17 : Apogée des dinosaures -100 millions d'années

Panneau P18 : Extinction des dinosaures -66 millions d'années

Panneau P19 : Le singe Proconsul -23 millions d'années

Panneau P20 : Lucy -3,2 millions d'années

Panneau P21 : Homo Erectus, Homo Sapiens

Pour revenir au départ, nous vous conseillons de passer par le centre du village de Saint-Didier-en-Velay avec ses différents bâtiments historiques (église romane, fontaine, halle, tounes…) que nous décrirons dans la rubrique "À voir". Il vous suffira ensuite de prendre le faubourg de la Péchoire qui démarre entre l'école primaire Dolto et l'école primaire Jeanne d'Arc et redescendre celui-ci. Il vous amènera au point de départ.

Une fois franchi le point (2) vous serez sur le plateau avec de magnifiques points de vue sur Saint-Didier-en-Velay et sur les Monts du Velay (Meygal, Mézenc, Lizieux).

Et bien sûr après votre balade musardez dans les vieilles rues de Saint-Didier. Vous aurez la surprise de découvrir un très beau village, complètement ignoré lorsque l'on suit la route D500.

Saint-Didier est un village ancien : on a retrouvé des haches préhistoriques, et des restes d'une exploitation agricole du IIe siècle, Un château protégeait les habitants dès le Xe siècle. Son seigneur Guillaume de Saint Didier est cité dans une bulle du pape Alexandre III en 1165.

L'église date du XIIe siècle. Elle s'organise autour d'éléments (travée centrale et nef latérale Nord) construits entre 1150 et 1200. Quelques traces d'une ancienne église construite aux alentours du VIIIe siècle ont été découverts lors de travaux archéologiques. Certains chapiteaux de colonnes sont remarquables : originellement polychromes ils représentent une version de combat des vices et des vertus. En entrant dans l'Eglise on rencontre 2 chapiteaux : la luxure est représentée à droite et l'insolence à gauche. En avançant dans l'église on découvre un chapiteau qui rappelle aux fidèles que les anges et les saints sont là pour les aider à triompher dans ce combat.

L'église de Saint-Didier contient une rare série de 4 blasons de dames (début XVIe) sculptée à la base de la croisée d'Ogives de l'ancien chœur. Toutes sont des dames de la famille de La Fressange, un lignage dont le blason est un aigle déployé. Il orne 2 clefs de voute de l'église. Le plus ancien (début du XVe) se trouve dans la travée sud, sous le clocher.

Dès la fin du XVe la grand place (pas si grande que ça) est bordée par les maisons des plus riches propriétaires. Là se tient le marché tous les mercredi. Les exécutions capitales et les proclamations officielles y ont lieu. Une large fontaine est construite au milieu de la cette place. Des tounes (passages couverts) permettent d'y accéder.

La halle de 1880 se dresse à l'emplacement de la halle aux grains présente dès le XIIIe siècle.

À partir de 1648 le couvent des Augustines a reçu des religieuses cloitrées. Il reste peu des bâtiments construits à cette époque ; On peut voir encore de nos jours, bien que partiellement cachée par le bâtiment de la médiathèque, la façade d'une chapelle baroque construite en 1649. Un grand jardin de l'autre côté de la rue complétait cet ensemble. Les religieuses y accédaient par un souterrain. il en existe des vestiges sous le Boulevard des jardins. Le couvent, après avoir servi de prison pendant la révolution, abrite désormais l'école Jeanne d'Arc.

Si on prend la vieille route de la Séauve on passe devant la chapelle Saint-Roch, construite au XVIIe siècle sur le cimetière des pestiférés mis en place en 1585. L'épidémie de peste a ravagé la ville à plusieurs reprises en particulier en 1585 et en 1640.

Enfin l'un des plus vieux pont de la Haute Loire enjambe la Semène au lieu dit La Clare. Prétendu pont romain, il a été construit en fait au XIIe. C'est un joyau de l'art roman civil qui assurait une traversée confortable de la Semène pour qui voulait se rendre de Saint-Didier à Monistrol-sur-Loire. Une croyance populaire veut que le roi Henri IV ait emprunté ce pont.