Départ depuis le bout du pont qui enjambe la Loire
(D) Du pont, remonter le bras de Loire qui sépare l'Île de Chalonnes de la rive sud. Longer les habitations qui s'abritent au pied du coteau, jusqu'à atteindre l'ancien site industriel de la Tranchée, où un imposant chevalement en maçonnerie indique l'emplacement d'un ancien puits de mine. À ses pieds, remarquer la succession d'anciens fours à chaux.
(1) Aussitôt passé ce site, emprunter la passerelle qui franchit le bras de Loire pour rejoindre la queue de l'Île de Chalonnes. De l'autre côté, tourner à droite au premier carrefour, puis encore à droite à hauteur de la Pressé Gohard, pour atteindre la levée qui protège l'île des débordements du fleuve.
(2) Une fois cette levée atteinte, il suffit de continuer tout droit en suivant cette voie qui longe le bras de Loire. Quelques bâtisses posées sur des buttes ou appuyées sur la levée jalonnent le parcours. À l'approche du hameau de la Basse-Île, la voie s'écarte de l'eau pour longer l'alignement de maisons qui constituent ce village. Au passage, remarquer la petite Chapelle Saint-Hervé qui se détache à peine du bâti environnant.
(3) Après la Basse-Île, tourner à droite pour revenir au bord de l'eau, et suivre de nouveau la levée jusqu'à la Motte, en évitant les dommages occasionnés à la digue par les crues hivernales.
(4) À la Motte, s'écarter une fois encore du bord de l'eau pour remonter une succession de lieux-dits. Au Pâtis, tourner à droite pour revenir vers la rive et continuer à travers un paysage plus sauvage qui mène aux abords du Pont de Chalonnes.
(5) Partir à droite. Changement de régime en abordant la route qui traverse l'île. Après pas moins de huit kilomètres bucoliques, il faut partager la traversée avec une circulation intense. Prudence donc sur les prochains trois cents mètres !
(6) Sauf à s'arrêter à Chalonnes, qui est une petite ville commerçante et agréable, tourner à gauche aussitôt après le pont pour se diriger vers l'Église Saint-Maurille, qu'on aperçoit sur la gauche en traversant la Loire. Passer le monument et revenir vers la ville pour trouver la Rue du Vieux Pont, à gauche, pour sortir de l'agglomération et trouver le pont qui franchît le Layon.
(7) Par ce pont, la route enjambe le confluent de la rivière avec le fleuve, tandis qu'on aperçoit le débouché du Louet, un peu plus loin sur la gauche. Franchir tout ce secteur très aquatique, puis quitter la D751 par la droite aussitôt après le franchissement.
(8) De l'autre côté de la rivière, ignorer la route (et le balisage Vert cyclable) qui s'écarte vers la droite en longeant le Layon, et s'engager dans la belle pente (Montée de Pierre Couts), qui escalade les premières rampes de la Corniche Angevine. Alternant les montées raides et des replats casse-pattes, cette ascension n'est pas des plus facile, mais quel paysage dès lors qu'on commence à s'élever!
(9) À la Croix-Brouillet, ignorer la voie qui descend vers la droite et continuer l'ascension de la corniche, en direction d'une pompeuse bâtisse qu'on aperçoit un peu plus haut sur la crête. La route qui s'élève sur l'arête permet une vue sur les deux vallées qui enlacent le coteau : celle de la Loire à gauche, et celle du Layon, à droite. Comme l'ascension est rude, prendre le temps de s'y arrêter pour savourer le panorama.
(10) Au sommet de la côte s'ouvre un plateau surélevé où la vigne règne. Sur la droite, remarquer les deux moulins d'Ardenay qui précède de peu le village du même nom et déboucher sur le carrefour central de ce village.
(11) Emprunter la D751, tout droit, sur 500 m environ puis obliquer à gauche et atteindre l'ancien site minier des Malécots qui se trouve un peu plus loin sur la gauche. Ce n'est pas la route la plus agréable de l'étape, mais c'est la seule solution. Ne peut pas manquer la reconstitution de l'ancien chevalement de mine qui domine le site et l'ancien terril voisin.
(12) Après la visite du site, revenir à la D751 puis continuer vers la gauche et la Haie Longue. Au carrefour suivant, tourner à gauche pour suivre le Chemin des Roseraies et passer en haut de cet ancien village de mineurs.
(13) Continuer jusqu'à retrouver la départementale et la traverser. Passer ensuite entre deux belles bâtisses pour filer tout droit vers un secteur viticole, au-dessus du lieu-dit les Essarts. Profiter d'un magnifique panorama sur la vallée de la Loire.
(14) Continuer sur la piste qui passe entre les vignes jusqu'à revenir à la D54. La traverser pour continuer en face, en se laissant glisser dans les premières pentes vers la vallée du Layon.
(15) Après la Genaiserie, dépasser les Barres et ses nombreux établissements viticoles. À mi-pente, virer à gauche et monter jusqu'au belvédère du Moulin Guérin dont la terrasse a été aménagée avec une table d'orientation. C'est beau, mais c'est rude !
(16) Revenir sur ses pas jusqu'à retrouver la route. Continuer de descendre pour atteindre le charmant village de Saint-Aubin-de-Luigné.
(17) À l'église, tourner à gauche pour s'engager dans la longue rue rectiligne qui traverse le village.
(18) Lorsque celle-ci s'incurve vers la droite pour passer la rivière, prendre tout droit la petite rue, qui s'insère entre deux maisons, et permet de sortir du village. Retrouver rapidement l'ancienne emprise ferroviaire qui supporte la voie verte à suivre, dorénavant, jusqu'au terme de l'étape. Alternant les passages goudronnés et sablés, parfois jalonnés de nids-de-poule, cette voie se faufile entre les méandres de la rivière, et le pied du coteau viticole.
(19) Peu après le franchissement de la D209, entrer dans la Réserve Naturelle des Coteaux du Pont Barré. L'escarpement rocheux au pied duquel on circule à présent est un trésor botanique et géologique, qu'on peut également parcourir à pied. Lorsque la vallée s'élargit, déboucher sur la D160 qui relie Saint-Lambert-du-Lattay et Beaulieu-sur-Layon, et le Pont Barré, terme de l'étape (A).