La Chapelle Saint-Antoine depuis Musculdy

Se garer au parking près du Fronton

(D/A) Dos au parking, traverser avec prudence la rue principale et suivre à gauche la direction de la ferme Arrokain sur le panneau face au parking. Arriver à fourche.

(1) Aller à droite, franchir un pont et passer la ferme Barretxea. Virer à gauche, puis prendre à droite aux deux intersections suivantes et arriver à un croisement.

(2) Suivre à gauche pour rester sur la route goudronnée principale. Passer un ruisseau, puis la ferme Arrokainea et arriver à une fourche.

(3) Continuer à gauche, passer un nouveau pont puis, un peu plus loin, prendre la route à droite pour passer devant la ferme Arabehetia. Suivre ensuite la route jusqu’à la ferme Bedaxagar. Fin de la route goudronnée.

(4) Prendre, à gauche, la piste empierrée qui passe derrière les bâtiments de la ferme. Elle franchit un passage canadien avant de s’élever dans un bois de chênes pédonculés. Après quelques lacets, la piste sort du bois et se dirige vers un vaste col pour rejoindre l’itinéraire de Compostelle GR®78.

(5) Au Col d'Ehüsa, laisser sur la gauche le sommet arrondi du pic d’Elhaudi et prendre la piste à droite sur le plateau au milieu de belles prairies. Après l'enclos pour le bétail, arriver à une fourche.

(6) Continuer à droite en quittant le GR®78, qui plonge vers Saint-Just-Ibarre. Très belle vue sur le massif calcaire des Arbailles. La piste se redresse progressivement et monte régulièrement jusqu’au sommet. Ne pas prendre les deux chemins partant sur la gauche pour monter sur la droite, vers la chapelle. Après le lacet, atteindre une fourche.

(7) Aller à gauche pour arriver au sommet avec son immense panorama à 360° : la vallée du Saison, les montagnes du Béarn et de la vallée de Haute-Soule, plus à droite le massif karstique des Arbailles puis les sommets de Basse-Navarre, le village de Pagolle et la plaine au Nord jusqu’aux confins des Landes. Prendre la piste à gauche et arriver à la Chapelle Saint-Antoine.

(8) Passer devant cette dernière, se diriger vers la grande croix en contre-bas. Suivre le sentier sur la crête jusqu'à un large replat en ignorant deux pistes à droite.

(9) Traverser la piste près d'un gros rocher et se diriger à droite vers une clôture qu'il faudra longer sur la gauche. À travers les pâturages, le chemin traverse un grand dôme pour redescendre jusqu’à un bouquet de hêtres. Continuer tout droit sur la piste en terre en contre-bas d’une clôture jusqu’à un replat.

(10) Avant la barrière, prendre à droite le chemin creux qui descend. Passer à proximité de palombières. Dépasser celles-ci pour arriver à un croisement.

(11) Prendre la piste qui descend à gauche, puis qui vire à droite et arrive à une ferme.

(12) Contourner les bâtiments par la droite et descendre à gauche. À l'intersection, prendre une route à droite, puis une route à gauche sur Agerrehiriko Bidea et arriver à une fourche.

(13) Retourner au point de départ (D/A) en suivant à droite la route principale.

Conseils du randonneur

Bien regarder la météo avant de partir
Être bien chaussé
Prévoir suffisamment d’eau
Garer sa voiture sur les places prévues
Ramener tous vos déchets
Suivre les sentiers balisés
Tenir son chien en laisse
Fermer les barrières après votre passage
Pour adopter les bons gestes, consultez ce site.

(8) La Chapelle Saint-Antoine

La chapelle fut édifiée en 1385 pour commémorer la paix entre les deux puissantes familles Gramont et Luxe, puis restaurée en 1900 avec son clocher calvaire. En 1911, un écobuage entraîne l'incendie du nouvel édifice dont il ne resta que les murs. Reconstruite et couronnée d'un unique clocheton en 1912 par les 447 paroissiens de Musculdy, Saint-Antoine redevient lieu de pèlerinage le 13 juin, le second dimanche de juillet et le 19 août.

(10) La chasse à la palombe

Le Col d'Osquich, tout près de Saint-Antoine, sur la RD 918 entre Mauléon et Saint-Jean-Pied-de-Port, est un haut lieu de la chasse à la palombe. Au mois d'octobre, il est possible d'y assister à une chasse ancestrale très spectaculaire qui se pratique sans fusil, au moyen de filets verticaux nommés pantières. Cette technique est déjà mentionnée au Moyen-Âge et survit encore de nos jours dans une dizaine de cols au Pays Basque et au Béarn.