De la Playa de la Arena à Isla-Playa

Départ du parking qui se situe à l'entrée de la plage de la Arena.

(D) Remonter la route d'arrivée jusqu'au premier virage, et virer à gauche pour contourner le camping longé jusqu'alors.

(1) S'engager dans un chemin carrossable mais sinueux, jusqu'à dépasser une première maison sur la droite.

(2) Un échalier sommaire est établi sur la gauche du chemin. Il permet de franchir une clôture et donne accès au sentier qui s'enfonce sous les frondaisons. Parcourir quelques centaines de mètres entre boisement et coteaux broussailleux, puis déboucher sur la prairie littorale qui surplombe le rivage. La trace du sentier s'efface alors sur le replat rocheux. Il faut repérer le sentier bien marqué qui passe légèrement en contrebas, et le rejoindre. (NB : si vous envisagez de faire l'aller-retour de cet itinéraire, il est nécessaire de bien repérer l'endroit, car on peut se tromper à coup sûr.)

(3) Suivre vers la droite ce sentier. Il longe d'abord une sorte de cuvette où les concrétions rocheuses jouent à se donner les formes les plus torturées, avant de partir à l'assaut du versant de la falaise. Si l'ascension peut, de prime abord, sembler celle d'une simple butte, on a tôt fait de se rendre compte de la verticalité du versant caché, qui plonge directement dans la mer de près de 100 m de hauteur.

(4) Peu après avoir passé le point le plus haut de cette ascension, franchir la clôture qui limite la lande littorale abrupte. Un échalier permet de le faire au droit du départ du sentier qui donne accès à un observatoire pour les oiseaux. Une fois la clôture franchie, continuer vers la droite en la longeant, puis s'en écarter vers la gauche pour atteindre un point haut isolé. Vue panoramique assurée sur une bonne partie de l'itinéraire. Descendre ensuite par le versant opposé, puis continuer sur le sentier jusqu'à l'approche d'une maison isolée.

(5) En contrebas de cette maison, prendre le sentier qui part sur la gauche pour passer au plus près du rivage. Suivre ce chemin qui sinue entre dolines et faibles éminences jusqu'à tomber sur un carrefour de chemins, à proximité d'un petit bâtiment isolé. Continuer tout droit pour descendre dans une combe, où trône un totem bien inquiétant : un crâne de vache aux cornes impressionnantes y surplombe un panneau annonçant le kilomètre de la mort !

(6) Si la pente qui s'annonce peut sembler impressionnante, elle n'est toutefois pas mortelle, et on en vient à bout en prenant le temps de la remonter pas à pas. Au sommet, les vestiges d'une tour semblent indiquer la présence d'un ancien moulin en ce lieu si exposé. Suivre le chemin qui s'en dégage vers la droite et revient par la crête au chemin qui contourne la combe par le haut.

(7) Tourner alors à gauche pour passer au pied des antennes, puis entamer la descente vers Isla-playa. Dans la descente, prendre le temps de savourer le panorama sur la pointe de Noja et le Monte Buciero au loin. En bas de la descente, atteindre l'entrée du camping Playa de Isla.

(8) Prendre alors le sentier qui part le long de la clôture à gauche du camping. Il rejoint le bord de la falaise et permet de contourner l'établissement. Après avoir passé une première crique, continuer à longer le camping pour passer la Punte de Arnadal, et déboucher sur la plage qui marque la fin de cet itinéraire(A).

Cet itinéraire, plutôt court, est cependant classé en difficulté moyenne au regard des pentes courtes mais parfois très raides qu'il faut remonter.

On peut facilement envisager un aller-retour pour revenir au point de départ, et ceci d'autant plus si les nuages jouent le tour qu'ils nous ont proposé à l'aller. À marcher si près de la mer, que l'on entendait mais sans la voir, il nous aurait manqué de savourer la grandeur de cette côte que nous avons pu apprécier au retour, une fois le soleil revenu. Si vous choisissez cette option, il est possible de couper en plusieurs endroits, d'une part pour raccourcir un peu le parcours, mais surtout pour minorer le dénivelé. Ainsi, au point (7), filer tout droit et descendre ensuite par le chemin en lacet qui rejoint le carrefour au-dessus du totem. De même, un peu plus loin, couper à travers la pairie qui mène à la maison isolée, en empruntant les échaliers qui permettent de franchir les clôtures. Enfin, éviter le sommet le plus haut en passant par la sente qui longe la clôture en contrebas.

Au point (3), comme indiqué dans le descriptif, il est facile de louper le sentier qui ramène à la Playa de la Arena. Pas d'inquiétude si vous cheminez à marée basse, il est toujours possible de suivre le sentier bien visible jusque dans les bois qui surplombent la plage. On finit toujours par déboucher sur les rochers qui la borde, et en descendre pour rejoindre le sable. Mais c'est sans doute beaucoup plus compliqué à marée haute.

Si vous faites le choix de l'aller simple, pousser jusqu'au cœur d'Isla-playa. Ce petit village balnéaire ourlée de plages plus charmantes les unes que les autres, borde l'estuaire du cours d'eau qui irrigue les marais de Joyel. Comme sur la plage de Arnadal, les rochers noirs qui ont été sculptés par les flots offrent un contraste saisissant avec le sable blond de l'immense plage qui fait face au village.

À deux pas de la Playa de la Arena (mais un peu plus loin par la route, car la ria n'est pas franchissable à pied) se situe le Cabo de Ajo. C'est l'un des points les plus septentrionaux de la côte nord de l'Espagne. Au bout de la longue ligne droite qui y mène, on peut découvrir un phare très original, puisqu'il a été entièrement recouvert par une œuvre peinte contemporaine.