À la découverte du centre ville de Le Roeulx

Un circuit pittoresque vous fera découvrir le charme du Roeulx, en vous guidant à travers ses maisons de caractère et ses monuments emblématiques. Cette ville a su préserver son atmosphère rurale tout en offrant des trésors architecturaux à explorer.

Fiche technique

488051
Création :
Mise à jour :
Dernier avis :
  • Pédestre
    Activité : Randonnée Pédestre
  • ↔
    Distance : 2,05 km
  • ◔
    Durée moyenne : 0h 35 
  • ▲
    Difficulté : Facile

  • ⚐
    Retour point de depart : Oui
  • ↗
    Dénivelé positif : + 7 m
  • ↘
    Dénivelé négatif : - 7 m

  • ▲
    Point haut : 135 m
  • ▼
    Point bas : 123 m
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Description de la randonnée

Stationnement Grand'Place à Le Roeulx.

(D/A) Face à l'Hôtel de Ville, prendre à droite vers la partie étroite de la Grand Place et poursuivre sur le Faubourg de Binche pour arriver à l'ancien Hôpital Saint-Jacques.

(1) Face à l'ancien Hôpital Saint-Jacques, prendre à gauche la Rue Saint-Jacques. Au premier carrefour, poursuivre tout droit sur la Rue du Cargies. Arrivé au prochain carrefour, traverser la Rue d'Houdeng (passage pour piétons), puis poursuivre tout droit pour descendre la Rue des Arbalestriers pour atteindre le Square Léon Mabille. Longer le Square Léon Mabille et arriver au premier croisement avec la Rue Sainte Gertrude,

(2) Prendre à gauche le chemin en graviers qui traverse le square. Au niveau de la statue de Léon Mabille, prendre à droite pour sortir du Square Léon Mabille, traverser la Rue Square Léon Mabille et prendre à gauche. À la fourche, suivre à droite la Rue de L'Ange Gardien. Au croisement, faire de même jusqu'au feux tricolores. Traverser la rue et prendre à droite vers la Place du Château.

(3) Face aux grilles du château des Princes de Croÿ, prendre à gauche la Rue Verte et poursuivre vers la Place de la Chapelle et l'ancien lycée.

(4) Aller vers l'Église Saint-Nicolas.

(5) Contourner l'église par la droite en utilisant le chemin en graviers qui en fait le tour. Arrivé de nouveau sur la Place de la Chapelle, prendre tout droit la Rue Emile Vandervelde jusqu'au feux tricolores. Aux feux tricolores, traverser la rue et poursuivre à droite sur la Rue Paul Janson. Au premier croisement, juste avant les feux tricolores, prendre à droite la Rue Courte. Au bout de la Rue Courte, traverser la Rue d'Houdeng et prendre en face la Rue Trieu à la Bergeole. Au croisement, prendre à droite et, au croisement en T au niveau du petit square, suivre à droite la Rue Neuve pour arriver sur la Grand Place, le point de départ (D/A).

Points de passages

  1. D/A : km 0 - alt. 130 m - Grand Place
  2. 1 : km 0.11 - alt. 132 m - Ancien hôpital Saint-Jacques
  3. 2 : km 0.74 - alt. 130 m - Square Léon Mabille
  4. 3 : km 1.03 - alt. 134 m - Château des princes de Croÿ
  5. 4 : km 1.26 - alt. 129 m - Ancien lycée Lamberte de Croÿ -maison des vicaires
  6. 5 : km 1.36 - alt. 124 m - Église Saint-Nicolas
  7. D/A : km 2.05 - alt. 130 m - Grand Place

À proximité

(D/A) Grand Place. La Grand-Place de Roeulx, classée par la Commission Royale des Monuments et des Sites, a une forme triangulaire unique. À l'origine, elle servait de place du Marché. Comme on le disait en 1469, « Su l’marchiet a Roes ». On y trouvait un abreuvoir (un « wel ») dans sa partie la plus étroite et, à l'opposé, une pompe à eau pour l'approvisionnement en eau potable des habitants. Le chemin qui la borde n'est autre que l'ancienne voie de communication entre Nivelles et Binche.

Dans les années 50 et 60, la place était le cœur du village, animée par de nombreux commerces. On y trouvait un horloger (M. Latignies), deux cafés, un Bon Grain, une papeterie, une biscuiterie (Maison Coppens dans la Maison du Cornet), un droguiste et une quincaillerie où l'on dénichait de tout.

Une partie de la place était autrefois délimitée par des bornes en pierre, visibles sur d'anciennes photos. Ces pierres ont été déplacées au début des années 1900 et entourent désormais le Square Mabille.

En 2002, la Grand-Place a été entièrement rénovée. C'est à cette occasion qu'une fontaine a été installée, œuvre de l'artiste Freddy Taminiaux. Cette fontaine est une véritable allégorie de lafertilité et de l'abondance. Plusieurs symboles y sont cachés : l'abondance est représentée par les cheveux tressés comme des épis de blé, les sœurs de l'ancien Hôpital Saint-Jacques sont évoquées par la chasuble, les abbés de l’abbaye de Saint-Feuillien (chanoines prémontrés) sont symbolisés par le bas dentelé d’une chasuble, la fécondité est illustrée par l'arrondi du ventre.

L'hôtel de ville. Sa construction remonte à 1862, il a remplacé la « Maison de la paix ». Ce bâtiment se trouvait à l'angle gauche de la Grand-Place, là où se situe aujourd'hui un magasin. La conception de la façade est largement inspirée de la partie centrale du château de Roeulx. On y retrouve ses six ouvertures, son fronton triangulaire et son balcon orné d'un garde-corps. Les plans du bâtiment ont été proposés par le prince Emmanuel de Croÿ. C'est le maître-maçon rhodien Nicolas Charlez qui a été chargé de sa construction. Le bâtiment a abrité la justice de paix jusqu'en 2006, comme en témoignent les mots "paix - justice - lois" gravés sous le balcon. Il dispose d’une horloge dont le mécanisme a été dessiné par le prince Emmanuel de Croÿ en 1864. Emmanuel de Croÿ a également construit celle qui se trouve dans le clocher de l’église Saint-Nicolas et celle du château

La Maison Saint-Nicolas. En face de l'hôtel de ville, au numéro 28, se situe la Maison Saint-Nicolas ou " hostel Saint-Nicolas", elle date de 1745. L’auberge, déjà citée au 15e siècle, comptait : chambres, « estables », « graingette » (ancien cabaret populaire de la banlieue parisienne officiant comme restaurant et souvent comme lieu de bal) et jardin. La porte d’entrée abrite une niche avec une statuette de st Nicolas et de trois petits enfants. Le jardin à l'arrière du bâtiment est le Jardin de la Ramée qui possède de nombreux arbres remarquables.

La maison du cornet. La Maison du Cornet, où l’hostellerie du Cornet, était autrefois une petite auberge accueillant voyageurs et chevaux. Certaines parties du bâtiment datent de fin du 16e - début 17e siècle. Les bâtiments de la cour sont marqués 1632. En 1637 l’hostellerie est la principale maison de la ville. Les marques des tailleurs de pierre sur la façade datent de la fin du XVIe siècle.

La maison dite "espagnole". (À gauche de l'hôtel de ville). Comme l'atteste une inscription placée au-dessus de la porte, cette maison de style hispanique fut construite en 1727, bien que nous soyons passés sous régime autrichien depuis une quinzaine d'années. Elle est située à l’emplacement de l’ancienne halle de la ville. Le bien est classé.

La rangée de bâtiments face à l'Hôtel de Ville. Le 17 juin 1706, le jour de la « karmesse » un violent incendie a ravagé une partie du Rœulx, détruisant toutes les maisons qui se trouvaient sur la Grand-Place, face à l'Hôtel de Ville. L'incendie, qui a démarré à la suite de festivités du mois de juin, a même touché l'église Saint-Nicolas, mais a miraculeusement épargné la Maison du Cornet. C'est la raison pour laquelle la majorité des maisons actuelles de ce quartier datent du XVIIIe siècle, plus précisément d'une reconstruction qui a eu lieu vers 1745. Ces bâtiments présentent un style tournaisien distinctif, reconnaissable à ses caractéristiques architecturales : le soubassement est en pierre et non en brique et les encadrements des portes et fenêtres sont entourés de pierres, créant un contraste visuel avec les murs en briques.

(1) Ancien hôpital Saint-Jacques. Vers 1202, c'est la période des croisades. Avant son départ pour l'Orient à l'appel du Pape, Baudouin, bailli du Roeulx remet ses biens à Eustache, Seigneur du Roeulx, afin qu'on en fasse un hôpital chargé d’accueillir les indigents de la ville et les pèlerins en partance vers St-Jacques de Compostelle. Durant les 4 premiers siècles, le service de l’hôpital fut confié à des séculiers, sœurs et frères hospitaliers. Ils assureront l’accueil, les soins et l’intendance.
Vers les année 1550, la situation n'est pas brillante : l'hôpital est mal géré et livré à lui-même. En 1556 il ne reste plus qu'une sœur, sœur Péronne, et il n'y a plus de frère. Le comte Claude de Croÿ décide de remédier à cet état et fait appel au couvent des sœurs de la Madeleine à Ath. Le 25 avril 1622, quatre sœurs se dévoueront : Madeleine Delecourt, Jeanne du Castillon, Marie Sapureux et Catherine Blanchart.
Elles arrivent en 1625 et prononcent leurs vœux en 1627 suivant l’ordre de saint Augustin.
En plus de leur mission de soigner les pauvres, les sœurs s’attachent à reconstruire l’hôpital et la Chapelle et se chargent également de l'éducation des filles de la cité. Elles fondent d’ailleurs une école pour jeunes filles.
En un siècle, de 1634 à 1737 environ, l'hôpital va se développer et plusieurs campagnes de construction lui donneront son aspect actuel. La porte d’entrée de l’hôpital est décorée d’un bas-relief de Saint-Jacques surmontant un cœur ardent entouré du mot « charitas ». Le chœur de la chapelle gothique remonte au XVIe siècle. L’une des salles jouxtant la chapelle permettait aux malades d’assister à l’office sans risque de contamination.

Face à ce bâtiment, en 1627, elles firent construire l'actuel l'Institut Saint-Joseph. On y enseignait aux jeunes filles la lecture, l’écriture et la couture.

(2) Square Mabille. Créé début 1900 sous l'impulsion de Léon Mabille, bourgmestre du Roeulx de 1903 à 1922. Il est entouré par des bornes en pierre qui proviennent de la Grand Place. Léon Mabille a voulu que toutes les maisons aient un motif décoratif différent. Remarquez les tuiles de certaines toitures qui avec une couleur en deux tons.
On y trouve aussi 2 plaques commémoratives, il s’agit de jeunes résistants morts le 4 septembre 1944 alors qu’ils tendaient un guet-apens à des troupes allemandes en retraite.

Un peu plus loin, dans la Rue de l'Ange Gardien, se situe l'école du même nom. Elle a été érigée en 1903 par les sœurs Augustines qui s’occupaient également de l’Hôpital Saint-Jacques.

(3) Château des Princes de Croÿ. C’est en remerciement des services rendus qu’Antoine de Croÿ, qui était le grand chambellan de Philippe le Bon, duc de Bourgogne reçu, en 1433, de Jacqueline de Bavière la terre du Roeulx. Depuis lors ce sont les de Croÿ qui ont toujours occupé le château. La façade actuelle en brique date du 18e. On remarque la similitude de celle-ci avec la façade de l'Hôtel de Ville.

(4) Lycée Lamberte de Croÿ. Fondé en 1601. il s’agissait d’un collège d’Humanités gréco-latines. Il deviendra successivement la gendarmerie, l'école Moyenne de l'État. Il abrite maintenant des appartements de luxe.

Face à l'ancien lycée, dans le parterre sous les deux tilleuls, se situait la Chapelle Notre-Dame de la Fontaine érigée en 1441 par Jacqueline de Croÿ. Elle fut détruite à la Révolution française.

Le grand bâtiment situé à droite vers l'entrée du domaine de Croÿ, construit en 1728 a pris le nom de " la maison des chapelains ". C'était le logement des deux chapelains desservant la paroisse et en charge du culte dans la Chapelle Notre-Dame de la Fontaine.

Au numéro 10 et 11 de la Place de la Chapelle se situent " les maisons des vicaires ". Cette demeure forme un ensemble néogothique brugeois. L'édifice en briques, grès et pierres bleues et blanches a été bâti en 1902.

(5) Église Saint-Nicolas. La première église remonte à 1181 et c'était l’abbé de l’abbaye de Saint-Feuillien qui était en charge des offices. Elle fut incendiée en 1400, abattue par la tempête en 1581 et en 1606. Le 27 juin 1706, le jour de la «karmesse», un gigantesque incendie ravagea la cité de la Grand Place à la Place de la Chapelle, y compris l'église. Le 27 juin 1706, le jour de la « karmesse », un gigantesque incendie ravage la ville, de la Grand-Place à la place de la Chapelle. Le brasier fut si intense que les cloches de l'église fondirent, laissant une coulée de métal visible sur les ruines du clocher. Elle fut reconstruite à partir de 1716 et finalisée en 1733. En 1837 suite à l’agrandissement de l’église, on déplaça le cimetière à l’extérieur de la ville. En mauvais état, elle fut démolie et reconstruite en 1869. Le clocher culmine à 75 mètres. Cinq cloches y sont installées : Adélaïde et Constance (1818) Léopoldine, Magdelaine et Louise en 1871.

La Rue Emile Vandervelde (anciennement la Rue des Tourneurs). C’était la rue commerçante du Roeulx. Sur le coin, à la place de la banque, se trouvait un magasin Delhaize, il y avait également un magasin de chaussures, un pharmacien, une modiste (Emilia), un magasin de vêtements, un droguiste, une boulangerie. Tout cela a disparu. En 1930, afin de respecter l’équilibre politique, on décida de la renommer en Rue Emile Vandervelde car il existait une Rue Léon Mabille et une Rue Paul Janson. C’était également devenu la « Wall Street » du Roeulx avec 4 agences de banque dans la rue mais tout cela a disparu.

La brasserie Saint-Feuillien. (située au bout de la Rue Courte). L'histoire de la brasserie Saint-Feuillien commence en 1873, lorsque Stéphanie Friart, une entrepreneuse audacieuse, fonde sa brasserie à l'entrée du Roeulx, sur la chaussée de Mons. Elle y produisait des bières légères, notamment la fameuse Grisette et la Rhodia. C'est le début d'une saga familiale qui se perpétue encore aujourd'hui. L’ancienne brasserie se situait au début de la chaussée de Mons, au niveau du magasin Spar. En 1920, la production est déplacée au cœur de la ville, dans un nouveau complexe construit en 1893 et qui était également une ancienne brasserie. Ce bâtiment, qui allie élégance architecturale et innovation technique pour l'époque, abrite toujours la brasserie. C'est au milieu du XXe siècle que la brasserie commence à produire la célèbre Saint-Feuillien, une bière d'abbaye de renommée mondiale. Ce breuvage a permis de faire revivre la mémoire de l'abbaye locale et de renouer avec la tradition brassicole rhodienne. Une petite niche contient, non pas la statue de saint Feuillien, mais celle de saint Donat le saint patron des brasseurs.

Aujourd'hui, l'ensemble de la production a été transférée dans une nouvelle brasserie ultra moderne et automatisée située à l'entrée du Roeulx, au niveau de rond-point Saint-Feuillien juste avant le pont-canal du Canal du Centre.

Avis et discussion

4 / 5
Sur la base de 1 avis

Fiabilité de la description
4 / 5
Facilité à suivre l'itinéraire
5 / 5
Intérêt du circuit de randonnée
3 / 5
isabelleseny
isabelleseny
• Modifié le :

Note globale : 4 / 5

Date de la randonnée : 18 juil. 2021
Fiabilité de la description : ★★★★☆ Bien
Facilité à suivre l'itinéraire : ★★★★★ Très bien
Intérêt du circuit de randonnée : ★★★☆☆ Moyen
Circuit très fréquenté : Non

Il y a de beaux bâtiments au Roeulx, mais la visite fait passer par des chemins très quelconques. Nous avons été un peu déçus, mais il n'y avait peut-être pas d'autres solutions.

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