2000 ans d'histoire autour d'Ouroux-en-Morvan

Départ depuis la mairie d'Ouroux-en-Morvan.

(D/A) Dos à la mairie, prendre à gauche direction de Lormes. Laisser à gauche l'Église Saint-Germain, puis le cimetière à droite, prendre la direction du Lac de Pannecière et juste, après le dépôt de verre, prendre sur la gauche la voie romaine. Faire le virage et rester de nouveau à gauche sur celle-ci. C'est la voie romaine la mieux conservée sur la commune d'Ouroux-en-Morvan.

(1) Poursuivre sur celle-ci et continuer tout droit sur la départementale, puis à droite jusqu'à la Croix de Guérin.

(2) Rester à droite et continuer tout droit jusqu'à la gare de Razou. Arriver à un point de vue sur Corbigny et le monument commémoratif d'un accident d'avion ayant eut lieu dans ledit village.

(3) Continuer le chemin pour arriver à une fourche.

(4) Prendre le sentier sur la gauche jusqu'à une route.

(5) Quitter la voie romaine et prendre la route à droite. À gauche se trouve la Gare de Razou. Couper la D977bis avec prudence pour arriver sur la ligne du Tacot après avoir passé le panneau "Gare de Razou".

(6) Tourner sur la droite pour reprendre le chemin du Tacot Traverser la chaussée avec prudence et reprendre le chemin du Tacot juste en face pour arriver au Pont Tourneau. C'est un lieu d'accrochage des maquisards avec les allemands. À la fin de la Seconde guerre mondiale, un maquisard du Maquis Bernard fut tué.

(7) Continuer sur la voie ferrée pour arriver à la déviation.

(8) Prendre la déviation à gauche et suivre la route en direction d'Ouroux(D17)  en se tenant sur la gauche de la chaussée. Aller jusqu'à la fin de la déviation.

(9) Partir à droite, puis à gauche et retrouver l'ancienne voie du Tacot. Aller toujours en face jusqu'au Moulin de Chamerelle.

(10) Prendre un chemin à gauche et le remonter. Deux passerelles vous permettent de passer au-dessus du Pargon. Entamer une montée jusqu'à un coude.

(11) Prendre à droite en direction de Chamerelle, puis de nouveau à droite en arrivant au hameau et continuer tout droit jusqu'au Stop.

(12) Aller à droite droite, sur la route, (D301) en direction d'Ouroux-en-Morvan et, après la caserne des pompiers sur la droite, tourner à gauche vers l'ancienne gare.

(13) Continuer tout droit jusqu'à l'intersection. Tourner à droite vers la mairie en prenant l'Avenue Michel Baroin (D/A).

Vous trouverez un parking public juste à côté de la mairie, pour stationner.
En ce qui concerne la marche qui vous est proposée, un équipement normal de marche doit suffire.

Si vous utilisez uniquement un smartphone, il vous est conseillé de télécharger la carte avant le départ. En effet, certaines parties du parcours ne sont pas couvertes par les signaux GSM. Vous munir de chaussures de marche, et surtout n'oubliez pas qu'en dehors de l'été, certaines parties du parcours peuvent voir les chemins ayant des flaques d'eau et donc de la boue.

Pendant le parcours, vous trouverez des poteaux portant un QR Code. En l'activant avec votre smartphone, vous serez renvoyé sur le site de l'association avec des informations spécifiques au lieu.

Découvrir le Tacot : ce train pittoresque qui sillonnait le Morvan de 1901 à 1939.

(D/A) À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la mairie d'Ouroux a été pendant quelques semaines, à la libération, la préfecture de la Nièvre.

Avant de partir pour cette randonnée, prenez le temps de lire les informations qui vous sont proposé sur le Maquis Bernard, qui a été opérationnel lors de la Seconde Guerre mondiale. En effet, Ouroux-en-Morvan devient à l’été 1944 la préfecture clandestine de la Nièvre. Robert Jacquin y siège comme nouveau préfet nommé par le Gouvernement provisoire de la République. Le 8 août 1944 sont également signés « les accords d’Ouroux-en-Morvan » qui unifient l’ensemble de la Résistance nivernaise (Forces Françaises de l’Intérieur et Francs Tireurs et Partisans Français). Sur le mur de la mairie, une plaque apposée le 30 août 1965 est dédiée au premier préfet de la Nièvre libérée, Robert Jacquin.

Concernant l'Église St-Germain, elle a été détruite lors de l'incendie de 1870. La nouvelle a été construite entre 1875 et 1878 dans le style romain avec trois nefs. Elle est placée, comme l'ancienne, sous la protection de Saint Germain, évêque d'Auxerre, et l'autel principal est dédié au Sacré-Cœur. Elle est ornée de belles statues de la Sainte Vierge et de Saint Joseph, patrons des deux chapelles latérales. Elle abrite également La Vierge à l'Enfant, datant probablement du XV^esiècle.
Concernant la Vierge à l'Enfant (XV^esiècle, bois polychrome, cI. M.H) : Ce haut relief représente la Vierge vêtue d'une large robe à corsage ajusté et d'un long voile. Elle est assise sur une banquette et maintient l'enfant debout sur son genou gauche. Son attitude l'apparente à la Vierge éducative.

Toujours à Ouroux, vous trouverez devant la salle des fêtes, le mât de l'Oasis. Le concept du Mât peut être défini ainsi : en 1990, Antoine de Bary est présent au Mali, au moment de la démocratisation de ce pays. Il décide de rassembler dans une démarche commune des artistes locaux afin de donner un signe fort pour relancer la vie et la création culturelles dans ce pays. Il travaillera à l'époque avec celui qui deviendra, et qui est encore, le président de la République du Mali.
Ainsi naît sa démarche symbolique du Mât au centre d'une "oasis" culturelle en Afrique (à Bamako). Cette démarche fait des adeptes et intéresse d'autres personnes. On lui propose d'en installer un en Amérique du Nord (Canada, à Saint-Hilaire-de-Dorset) en 1991, en Espagne (à Molinos) en 1994, puis en Allemagne (à Brême) en 1998. Français, il désire associer son pays à cette démarche désormais internationalement reconnue. Le ministère de la Culture lui suggère de prendre contact avec la commune déjà connue pour ses animations culturelles de qualité. C'est ainsi qu'en 1999 la commune est la première et unique commune de France à intégrer ce concept artistique et culturel novateur.