Photos de : La vallée du Ribon à Bessans
Stade de biathlon
Bessans est situé au cœur du vaste domaine de ski de fond de la Haute Maurienne. Son stade de biathlon permet aussi de pratiquer ce sport en été grâce à ses pistes enrobées.
Vieille maison du village
Comme Bonneval-sur-Arc et tous les villages de la Haute Maurienne, Bessans est riche de son patrimoine architectural.
La croix du Coq
La croix du Coq de Bessans est une croix dite de passion : elle comporte parmi les éléments la constituant les instruments de la crucifixion de Jésus. C'est sans doute la croix la plus pittoresque que j'aie vue dans les Alpes.
Christ en croix
Au sein du village, une croix dont le Christ est vraiment très réaliste.
Sentier sortie de Bessans
En ligne de mire, la pointe de Soliet. A mi-pente, à la limite supérieure des arbres, le Plan du Lau où se trouve le lac de Soliet.
Le Ribon à la sortie de sa gorge
Le Ribon est un torrent de haute montagne, et transporte de ce fait une importante charge alluviale. Il rejoint l'Arc ici-même en aval de Bessans.
Sentier en escalier
Le sentier qui monte au lac de Soliet est souvent en escalier, dont les marches sont taillées à même la roche.
Echappée sur Bessans
Vue depuis le sentier montant au lac Soliet. Bessans dans son fond de vallée.
A droite de la route, on devine le bâtiment principal du stade de biathlon.
Le caractère glaciaire de la vallée apparait nettement ici, avec sa coupe transversale en auge : fond plat, versant très pentus proches de la verticale.
L'extrême platitude de la plaine de Bessans est aussi due au fait qu'à la fin de l'ère glaciaire il y avait ici un lac, retenu derrière les reliefs de l'actuel col de la Madeleine.
Le plan du Lau
Le plan du Lau est un plateau constitué en grande partie de rochers moutonnés au poli glaciaire caractéristique. Il fait vraisemblablement partie d'un ancien verrou de la vallée glaciaire du Rochemelon, détruit en majeure partie par l'érosion.
Un des lacs de Soliet
Il y a en fait un lac principal (de petite taille toutefois) et plusieurs zones humides, l'ensemble étant peut-être rassemblé en un seul lac en période de fortes pluies ou de fonte des neiges. De par sa position, je considère que c'est un lac de verrou glaciaire.
Départ sentier rive gauche
A partir du plan du Lau, on trouve le sentier vers la vallée du Ribon sans doute possible.
Départ sentier
Un dernier regard vers le massif de la Vanoise, et en route pour les grands espaces !
Sentier rive gauche
Au premier plan, un beau cairn, qui peut avoir son utilité pour les randonneurs en raquettes.
Au fond de la vallée, le glacier de Rochemelon.
Sentier rive gauche
On commence à voir ici la dualité géomorphologique de cette vallée : en amont du gué (Cabane des Bergers, Pierre Grosse), elle a encore les caractéristiques d'une vallée glaciaire, avec son fond plat où le torrent a tendance à louvoyer en pente douce, ses flancs abrupts et le cirque glaciaire à son sommet ; en aval, elle a été retravaillée par une érosion fluviatile intense, avec ravinement des éboulis de pentes, et creusement d'une gorge par le torrent suite à l'abaissement de son niveau de base après que la vallée de la Haute Maurienne se soit vidée de son glacier.
Le gué
Ici le Ribon peut être franchi à gué par les véhicules. Nous emprunterons la passerelle un peu plus bas.
Prise d'eau du Ribon
La prise d'eau du Ribon est l'une des 16 prises d'eau sur les torrents de la vallée de l'Arc dont la fonction est de contribuer au remplissage du lac du Mont Cenis en vue d'alimenter en énergie l'usine hydroélectrique du barrage du Mont Cenis.
Pierre Grosse
Le hameau de Pierre Grosse doit certainement son nom à plusieurs gros rochers, blocs erratiques abandonnés par le glacier qui a occupé cette vallée, et qu'on peut voir entre les maisons et dans les alentours.
Pierre Grosse
Les maisons du hameau sont construites à flanc de coteau, et sont même flanquées sur leur pignon supérieur d'un terre-plein qui sert de bouclier contre les avalanches.
Haute vallée du Ribon
On se sent si bien et si libre sur cette piste qui chemine au fond de cette immense vallée !
Ruisseau de la Grande Balme
Toute l'architecture typique d'un torrent de montagne est exposée ici sous nos yeux, leçon de choses parfaite : le bassin de réception, où convergent plusieurs ruisseaux dévalant des sommets, le chenal d'écoulement unique, où l'eau se précipite en entrainant avec elle des débris de la montagne, et le cône de déjection, où le torrent se divise en de nombreux bras divagants qui déposent leurs alluvions.
Jaffa
Ah ? Je croyais que Jaffa c'était en Israël à côté de Tel-Aviv... on m'aurait menti ?
L'Arcelle
Le dernier hameau avant le Plan de la Tête et le pied du glacier. Une impression de bout du monde.
La Tête (2322 m)
La Tête est cette butte rocheuse à l'extrémité du sentier.
A mon grand regret rétrospectif, je ne m'en suis pas approché assez près pour savoir s'il s'agit d'un verrou rocheux ou d'un énorme bloc erratique. Mais ce n'est que partie remise : je reviendrai.
Névé conservé sous le gravier d'éboulis
Souvent les éboulis permettent de conserver des masses neigeuses qui se sont accumulées au fond des thalwegs.
La piste
La piste est carrossable jusqu'à Pierre Grosse et semi-carrossable jusqu'à Jaffa. Au-delà il vaut mieux avoir un 4x4.
L'oratoire Saint-Antoine
L'oratoire Saint-Antoine est enchâssé dans les roches métamorphiques du talus nord de la piste.
Avant la descente finale
La vallée du Ribon débouche dans la plaine de Bessans par une gorge impressionnante au regard de la douceur du relief de la vallée perchée en amont.
Le profil en long du Ribon montre bien la dualité géomorphologique de cette vallée : pente abrupte au niveau du pied du glacier, s'atténuant au niveau du Plan de la Tête, puis pente douce et régulière jusqu'au niveau du gué, puis rupture de pente et descente plus abrupte dans les gorges s'atténuant au niveau du confluent avec l'Arc.
Pierre gravée
En travers du sentier juste à la sortie du Plan du Lau, on tombe sur ce magnifique rocher gravé, dont les inscriptions, vraisemblablement faites par des bergers, peuvent être datées du 18ème et du 19ème siècle, si l'on en croit les dates qui y sont inscrites.