Château des Païens - Aventure dans un paysage d'histoire et de nature

Le départ de la visite est donné à la Potsdamer Platz.

(D/A) La Potsdamer Platz se trouve sur les hauteurs de St. Peter dans le Hochwald, sur le chemin de la Platte. L'objectif est le château des païens. D'ici là, il y a beaucoup à voir et à vivre.

Il commence immédiatement après le départ, dans la forêt, à gauche et à droite du chemin qui mène vers le sud (en direction de St. Märgen). C'est le Harzmoos, qui porte bien son nom, car le haut marais qui s'y trouve est la source abondante des deux ruisseaux Glotter et Gutach (via les cascades de Zweribacher et la Gutach sauvage). L'adjectif "Harz" vient de l'ancien métier de résinier, qui y avait une cabane. Les autochtones connaissent également le nom de "Teufels-Kuchi", qui provient du brouillard qui s'élève (par temps adéquat).
Après 400m, le chemin tourne à gauche en direction de Jockenhof.

(1) Au Jockenhof, le chemin tourne à droite et mène au refuge Gschwanderdobelhütte en passant par le "Rote Bildstöckle".(A)

(2) Le nom Gschwander vient des bûcherons tyroliens qui sont venus dans la région au tournant du 16ème et 17ème siècle.

Le reste du chemin tourne ici à gauche. Un petit détour par le ruisseau tout proche permet d'observer la Hirzmatte (de Hirsch), riche en eau, et le barrage qui permet d'évacuer l'eau dans l'étang de retenue.

(3) Depuis le refuge, on parcourt un kilomètre en direction du nord-est jusqu'au panneau indicateur Stockbühl. De là, un chemin raide descend à droite à travers la forêt de banians jusqu'aux chutes d'eau de Zweribach. Il faut maintenant être attentif. D'une part, quelques arbres tombés dans la forêt de feuillus se trouvent en travers du chemin de randonnée. Selon leur taille, on franchit ces obstacles naturels soit en se penchant, soit en les escaladant. D'autre part, il faut trouver les ruines d'au moins l'un des deux châteaux de Païens au prochain virage de ce long tronçon en pente.

(4) Les cascades Zweribacher ne sont plus qu'à 300 mètres environ. Le retour se fait le long du chemin de randonnée en direction de Platte.

(5) Après la montée de 200 mètres de dénivelé à travers une magnifique forêt à ban (laissée à la nature), un petit coin ensoleillé s'offre à vous en quittant la forêt pour vous reposer, prendre votre goûter et regarder en arrière vers le terril boisé du Château des païens. On tourne à gauche.

(6) Au Hogenhof, tourner à gauche, passer sous le barrage et tourner à droite dans la forêt en direction du Jockenhof.

(1) Au Jockenhof, on peut soit prendre le même chemin vers la Potsdamer Platz qu'à l'aller, soit alternativement tourner à droite en passant par le Gschwinghof (panneau fléché) et revenir ensuite à gauche au point de départ. (D/A)

Équipement
Nous recommandons des vêtements imperméables, des chaussures solides et un casse-croûte dans le sac à dos.

Auteur :
Schwarzwaldverein e.V.
Thomas Weber

(A) Cette ferme a été fondée par l'ancien couvent St Peter vers 1685. A cette époque, à la fin du 17ème siècle et dans l'ambiance de renouveau du 18ème siècle, les anciens monastères étaient à leur apogée. Les gens en avaient assez de l'époque des guerres (la guerre de 30 ans et les guerres de succession de Louis XIV qui ont suivi). Le château des Païens ainsi que d'autres fermes / maisons le long du chemin en sont également issus. Même les terres pauvres, qui permettaient tout juste de subvenir à ses besoins, étaient convoitées, car elles offraient aux gens la paix et la liberté.

Ruines du châteaux des païens - Entre (3) et (4)
Le château inférieur a été construit très simplement vers 1700 par Peter Ketterer. Environ 40 ans plus tard, il était déjà remplacé par le château supérieur, de meilleure facture. La plupart des histoires connues se sont déroulées sur le château supérieur. On sait ainsi que les Ketterer aimaient la musique et faire de la musique. Peut-être une caractéristique due à la solitude qui y régnait. Le dernier habitant du château inférieur de Heiden était celui que l'on appelait le Schlossthedor, un musicien qui jouait de la musique sur le plateau avec d'autres personnes de la région. Et Peter Ketterer (dernier Ketterer du château supérieur de Heiden, décédé en 1908) a écrit des notes qui sont encore jouées aujourd'hui. Pendant la Seconde Guerre mondiale et jusqu'à l'incendie de 1959, il a été habité par un Monsieur Frank et sa famille - pour des raisons de solitude. Aujourd'hui, on qualifierait Monsieur Frank de "marginal". L'histoire nous apprend qu'il était chimiste et issu d'une famille d'entrepreneurs. L'origine du nom est maintenant claire : c'était un château pour les gens qui y vivaient, même si le paysage était solitaire et aride comme une lande.

(4) Chutes d'eau du Zweribach

(6) Barrage
Le barrage, qui était autrefois un lieu de baignade apprécié, a été construit en 1924 dans le but de produire de l'électricité. En 1939, le mur actuel a plus que doublé sa capacité.