Camino viejo o olvidado o de la montaña.

Chemin vieux ou oublié ou de la montagne.

Un chemin de Saint Jacques en Espagne. loin du tumulte du chemin français avec ses 180.000 pèlerins à l’année, et tout de solitude et de tranquillité !

Fait suite au Chemin basque de l’intérieure (que vous trouverez sur ce site) et que nous poursuivront jusqu'au village d'Arminón.

Buen camino a todos. Bon chemin à tous.

Fiche technique

1600542
Création :
Mise à jour :
  • Pédestre
    Activité : Randonnée Pédestre
  • ↔
    Distance : 641,01 km
  • ◔
    Durée moyenne : 19 jours 
  • ▲
    Difficulté : Difficile

  • ⚐
    Retour point de depart : Non
  • ↗
    Dénivelé positif : + 12 158 m
  • ↘
    Dénivelé négatif : - 11 947 m

  • ▲
    Point haut : 1 781 m
  • ▼
    Point bas : 462 m
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Randonnée étape par étape

Cette randonnée se fait sur plusieurs jours, voici le détail de chacun.

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Informations pratiques

Ceci n'étant qu'à l’état de projet, le descriptif en sera d'autant plus succinct, mais je m'emploierai à le compléter dès le trajet effectué.

Au sujet du découpage des étapes :

Jusqu'à Aguilar de Campoo, 6º étape, je ne saurai trop vous conseillez de le conserver, vu le peu d’hébergements possibles (il serai même prudent de téléphoner afin de réserver quelques jours à l'avance, mais aussi à décommander si, pour une raison ou pour une autre, vous n'alliez pas jusqu'à l’étape ! ); après, le problème se posant moins crûment, les logements étant beaucoup plus nombreux et le chemin souvent moins montagneux, il vous sera loisible de redécouper le projet selon l'état de fatigue ou votre humeur du moment (et même en vous fiant à votre bonne étoile!!), car je me suis contenter de suivre les informations recueillis de ci de là.

Quelques conseils.

Pour ceux qui voudraient continuer le chemin jusqu'à Santiago, pensez à vous munir de la Crédencial'' et d'un guide, adéquate à votre choix, pour la fin du parcours.

Du balisage :
La norme et la tradition en Espagne, veulent que ce soit des Flèches Jaunes, d’ailleurs de bonne taille et bien visibles, sauf en ville. Toutefois, on y trouve de tout, en bois, en ciment, avec coquille ou un logo; elles changent au fil des provinces, chaque une ayant fait valoir son autonomie à travers elles. C'est une façon de savoir que vous changez de province! Mais elles restent très lisibles.
Avec coquilles : selon la norme européenne, la coquille indique la direction à prendre (à droite, à gauche, tout droit) par son son coté arrondi en éventail, (plus ou moins bien observée en France, car j'en est vu de toute sorte). Au contraire, en Espagne, ils ont adopté l'inverse et c'est le coté plat qui donne la direction.
Vous pouvez aussi vous aider des balise des GR®, mais en Espagne, aucun ne recouvre les chemins de Saint Jacques comme en France; et penser que si vous avez joint un GR®, un peu plus loin, vous le disjoindrez. Ne pas le suivre aveuglement; habituellement (sauf oubli) je le signale dans le descriptif.

Des fonds de carte :
Je me suis basé sur les fonds de l'IGN espagnol, mais ils sont bien souvent anciens et pas très fiables (à ce propos, un jour, un espagnol m'a dit qu'ils étaient faux à dessein par sécurité nationale; un peu comme l’écartement des voies ferrées!). De toute façon, tous les points litigieux on été confirmés par d'autre fonds (Open source ou Google). N'oubliez tout de même pas la carte, la boussole et le GPS aussi.
Sur ces fonds espagnols, vous trouverez les sentiers (trait pointiller gras noir), les chemin petits et grands (blanc entre deux trait fins), les GR® (pointillé gras rouge de deux traits un point) et les chemins de Saint Jacques grossièrement tracés par des coquilles rouges, ainsi que les routes de différentes couleurs selon leur importance.

Vu le peu d'infrastructure tel que albergue, commerce et autre commodités, la prévoyance s'impose surtout pendant la premiere partie. Vous trouver bien de ci de là quelques fontaines pour l'eau, pour le manger ce sera plus difficile. Si ce n'est que de la petite montagne, cela reste de la montagne. C'est le revers de la médaille: la solitude se mérite ! mais quelques rudiments d'espagnol peuvent aider.

Des routes :
Attention. Malgré tout le soin apporté et ma préférence pour les chemins et sentiers, il reste inévitablement quelques tronçons de route dans le parcours. Soyez vigilants et prudents.
Avez vous remarquez que c'est sur les petites où passent de rares voitures, qu'elles se croisent à votre hauteur !
Dans la mesure du possible, je vous ai préparer quelques variantes appeler bis.

Des numéros de téléphone en Espagne :
Pour ceux qui ont un téléphone français, penser à faire l'indicatif du pays (0034) ou (+34) avant les neuf chiffres.

De albergue :
Un mot sur le vocable espagnol "albergue" pour ceux qui ne sont pas encore pèlerins, ni espagnol. Ce sont des gîtes de type "gîte d’étape" où l'on couche le plus souvent en dortoir (celui de Roncevaux compte 120 lits!!!), d'un prix très modique, voir même "donativo" (à votre appréciation), avec fréquemment une cuisine; tenu par un ou plusieurs hospitaleros.
De hospitalero :
Hospitalier. Bénévoles qui entretiennent et organisent l'albergue. Bien souvent d'anciens pèlerins, espagnoles ou étrangers, qui parlent souvent plusieurs langues et qui tamponnent votre Crédanciale. Ils sont à même de régler vos petits soucis du moment, de vous délivrer quelques conseils pour l’étape suivante.
De la Crédencial :
D'un point de vue historique, il s'agit d'une lettre de créance donnée au pèlerin du moyen âge afin qu'il puisse passer sans encombre les nombreux contrôles qui jalonnaient, à cette époque, les routes jusqu'en Galice. Autrefois, seulement délivrée par les autorités religieuses, elle se nommait, et ce nomme toujours "La créanciale". En France elle permet de vous distinguer des "touristes" aux yeux des hébergeurs ou des communautés religieuses qui proposent l'hébergement. Elle est de plus en plus demandée et bien sûr obligatoire dans les hébergements réservés aux pèlerins.En Espagne surtout, dans les albergues, ce carnet est donc systématiquement demandé et tamponné.
De la Compostela :
Il s'agit d'une attestation en latin, de l'accomplissement de votre pèlerinage vers Saint Jacques de Compostelle.
Si vous souhaitez solliciter la Compostela Chrétienne (ou "spirituelle"), à votre arrivée à Saint Jacques de Compostelle, vous présenterez votre Crédencial au bureau d’accueil des pèlerins au 33, Rùa Carretas, pas très loin de la Cathédrale.
Il en est de même à Fisterra et à Muxia, où là encore, on vous délivrera un diplôme si vous le souhaitez.

Des hébergements :
A Albergue. Sur certain sites espagnols, le A est suivi d'une autre lettre qui signifie soit communal, soit associatif (association jacquaire), mais aussi AP, le P signifiant Privé. Attention ces AP sont payant avec des tarifs très variables selon les prestations proposées.
CR Casa rural (maison rurale). Une maison aménagée qui peut se louer par chambres ou entière, habituellement avec une cuisine équipée, avec ou sans repas servi. Donc aller à la pêche aux renseignements.
P Pensión. Chambre chez l'habitant, habituellement sans repas.
Hostal. Hôtel de basse catégorie, similaire à la pensión, mais plus professionnel.
H. Hôtel avec plus ou moins d’étoile et de services.

Du Camino de Santiago
Pour les pèlerins qui voudraient poursuivre jusqu'à Saint Jacques de Compostelle,voir même à Fisterra, il existe trois possibilités :

  1. Pour les puristes qui voudraient finir ce Camino Viejo, depuis le barrage, suivre les flèches qui remontent vers le village de Cabanas Raras, car à l'origine, avant la construction du barrage, le chemin traversait la vallée et, par un pont médiéval, la rivière Sil (que l'on voit encore à l’occasion d'un vidage de réservoir) en direction de Cabanas Raras et droit à l'ouest vers Villafranca del Bierzo afin de rejoindre le Camino Francés.
  2. Pour ceux qui voudraient continuer dans la solitude et la tranquillité, je ne saurais trop leur conseiller le Camino de Invierno (Chemin d'Hiver) qui commence ici à Ponferrada, traverse la partie sud du Bierzo par les mines d'or romaine de Las Medulas, entre dans la jolie Galice, rejoint la Via de la Plata, variante de Sanabrie, sur ses deux dernières étapes et arrive à Santiago (certainement la plus belle arrivée de tous les chemins qui y mènent).
  3. Pour ceux qui voudraient retrouver directement la foule des pèlerins et les nombreuses rencontres, ici, à la balise d'arriver, vous rejoignez le Camino Francés qu'il suffit de prendre à droite et suivre les flèches jaunes.

En vous souhaitant à tous un "Buen camino".

A proximité

Un peu d'histoire.

Jusqu'à ce que les royautés du nord consolident leur conquête sur les arabes, la meseta (axe Burgos-Leon) immense plateau à 900 m d'altitude, n'était qu'un "no man's land" que chacune des deux parties venait ravager à tour de rôle. En conséquences les pèlerins passaient le long de la côte cantabrique. Puis, la reconquête progressant, ils empruntèrent ce chemin du piedmont, de l'autre côté de la cordillère cantabrique, le cul collé à la montagne pour plus de sécurité. Une fois la conquête bien installée, à fin de repeupler et dynamiser cette zone désertique, les autorités les incitèrent à passer plus au sud et ce chemin tomba en désuétude.

Cañada real.

On trouve aussi le vocable "Cordel".
Chemin de transhumance royal.
Toutes l'Espagne est sillonnée par ces chemins établis par la royauté, légalement et matériellement, car indispensable à l’économie du pays, depuis le Moyen Age jusqu'au XVIIIº siècle. L'industrie de la laine a durée de nombreux siècles; industrie d'exportation, la laine a été exportée d’abord vers les Flandres, puis après vers l'Angleterre.
Essentiellement transhumance de moutons, pour se rendre dans les alpages de montagne, Pyrénées, Chaine cantabrique, Sierra Nevada, ces chemins empruntaient souvent les anciennes voies romaines. Parcourus par d’énormes troupeaux, ils étaient parsemés d'enclos pour les haltes journalières, de ventas et autres villages pour les bergers, et même de zones plus importantes, domaine royal données par le roi, afin que les moutons puissent se reposer.

 Soyez toujours prudent et prévoyant lors d'une randonnée. Visorando et l'auteur de cette fiche ne pourront pas être tenus responsables en cas d'accident survenu sur ce circuit.

Les balisages GR® et PR® sont la propriété intellectuelle de la Fédération Française de Randonnée Pédestre.

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