À la découverte de la Basse Wanze

Stationnement Place de Gottignies 4 à Gottignies (Le Roeulx).

Ce circuit est balisé par un fléchage de couleur Jaune. Des QR Codes vous donneront, via votre smartphone, des informations complémentaires sur l'endroit où vous vous trouvez. Plusieurs raccourcis vous permettent de réduire la longueur du trajet.

(D/A) Emprunter la Rue Saint-Léger, face à l’église de Gottignies, rejoindre la Rue du Vent Val et tourner à gauche, avancer jusqu'au carrefour suivant.

(1) Au carrefour avec la Rue Puits Salomon, tourner à gauche, jusqu'au carrefour avec la Rue de la Place, ou bien, prendre à droite, puis passer la ferme Basse en laissant, à droite, la Rue de la Casse.

(2) Juste après la ferme Basse, descendre par le sentier à gauche, jusqu'à la Rue des Fonds. Prendre à gauche. Passer le petit pont sur la Wanze.

(3) Au carrefour, prendre le sentier à droite qui longe la rivière, en s'en éloignant progressivement.

(4) Au bout du sentier, arrivé à l'autoroute, se diriger vers la droite, et passer sous le pont de l'autoroute.
Juste après le pont, prendre le petit chemin à droite (Rue Sentier du Chien), et poursuivre sur le sentier qui longe la Wanze pour atteindre la Rue de l'Église. Se diriger à droite, vers l'église Saint-Lambert.

(5) Au pied des escaliers de l’église, emprunter, à gauche, le sentier pavé qui passe entre deux maisons. Plus loin, virer à gauche, dans la Rue du Marais. Au carrefour, contourner le rond-point de la place, et suivre, sur quelques dizaines de mètres, la Rue du Coron vers la droite. Emprunter vers la droite le sentier des Prés.

(6) Au bout du chemin, tourner à droite, et traverser l'esplanade du mémorial George Price pour rejoindre le chemin de halage. Virer à gauche, vers le pont de Quinsac. Juste avant le pont, obliquer dans le chemin à gauche.
Traverser la Rue des Fours à Chaux, et prendre en face le Chemin Blanc.

(8) Traverser la Chaussé de Mons et poursuivre sur le sentier qui se dirige vers l'autoroute et poursuivre à droite le long de l'autoroute pour se diriger vers le pont de l'autoroute. Passer sous le pont et juste après prendre le sentier à gauche. Au sommet de la côte, prendre le chemin de campagne à droite puis à gauche pour arriver sur la Rue de la Biercée. Poursuivre tout droit.

(9) Au carrefour avec la Rue des Fonds se situe la jonction avec la balade de la Haute Wanze. Poursuivre tout droit. Au carrefour avec la Rue du Mont Coupé, poursuivre tout droit, toujours sur la Rue du Mont Coupé.

Raccourci : au carrefour avec la Rue du Mont Coupé, prendre, à gauche, et suivre jusque la Place de Gottignies (point de départ).

Mobilité réduite. Le Chemin du Gué qui se situe 200 m plus loin, et qui descend vers la Wanze n'est pas accessible aux personnes à mobilité réduite ou avec une poussette. À ce carrefour, prendre à gauche pour rejoindre la Rue des Prêtres (11) .

(10) Au carrefour prendre à gauche le Chemin du Gué. Au bout du chemin prendre le sentier à gauche qui descend vers la Wanze.

(11) Arrivé à la Rue du Mont Coupé, tourner à droite et, au carrefour, prendre à droite la Rue des Prêtres. Au carrefour avec la Rue du Vent Val, prendre à droite.

Raccourci : Au bas de la Rue du Mont Coupé, possibilité de se diriger à gauche pour rejoindre la Place de Gottignies.

Raccourci : Au carrefour avec la Rue du Vent Val, possibilité de prendre à gauche, et, au carrefour avec la Rue Saint-Léger, à gauche pour rejoindre la Place de Gottignies.

(12) 100 m avant le cimetière, prendre le sentier à gauche (la Rue des Salinques). Au carrefour avec la Rue de la Grange aux Dîmes, poursuivre tout droit.

Arrivé à la partie asphaltée de la Rue du Bourbier, prendre, à gauche, un sentier qui longe deux prairies pour arriver, de nouveau, sur la Rue du Vent Val. Continuer à gauche sur 50 m.

À hauteur du Calvaire, prendre le sentier, à droite, qui conduira à la Rue de la Cure. Poursuivre à droite pour arriver sur la Place de Gottignies (D/A).

(D/A) L’Église Saint-Léger. Cette église remonterait au IX^ème siècle. Du début du XII^ème siècle jusqu’au XVIII^ème siècle la gestion de l’autel fut confiée aux religieux de Saint-Denis-en-Brocqueroie. Peu après, ayant cessé de dépendre de l’abbaye de Saint-Denis, on décida de construire une nouvelle église telle que nous la connaissons aujourd’hui dans un style mi-classique, mi-renaissance.
À voir à l’intérieur : un tableau symbolique qui semble dater du XVI^ème siècle : le Christ en croix sur un drap d’honneur. Les trois extrémités de la croix représentent des mains :
- une fait le signe de la bénédiction,
- une autre renverse une idole à l’aide d’une flèche,
- et la dernière tient une clef et semble ouvrir le ciel.

La Rue du Puits Salomon. Du nom de monsieur Salomon qui était propriétaire d’un puits dans cette rue. Ce puits était très important pour l’alimentation en eau du village. Avant l’installation de l’eau courante de nombreuses habitations avaient leur propre puits mais il existait des puits publics (ferme Bavais, chemin Salomon, grange aux dîmes, etc.) auprès desquels les habitants allaient puiser l’eau

La ferme Basse. Elle est située à l’emplacement de l’ancienne seigneurie de Gottignies (+ 1115 à 1786). Ce fief surplombait ainsi un des méandres de la Wanze.

(3) La Rue des Fonds et la Wanze. Il est difficile aujourd’hui de s’imaginer qu’il s’agissait là du plus important chemin de ce charmant village. Vous empruntez en effet l’ancienne voie de communication qui reliait Mons au Roeulx. Le lit de la Wanze occupe la partie la plus basse du chemin. La Wanze traverse la localité de part en part pour se jeter dans la Haine à Ville-sur-Haine.

(4) La Chapelle Notre-Dame de Creuse. Une première chapelle vit le jour durant le XVI^ème siècle. La mésaventure d'un jeune pastoureau serait à l'origine de sa construction. Lors d’une période de sécheresse, le filet d’eau qui jaillissait du sol n’était pas suffisant pour alimenter le bétail. Un berger plongea sa houlette dans la vase et il rencontra une résistance. Il en sorti une statuette de la Vierge qu’il remit au curé du village. Le lendemain, surprise, la statuette avait quitté l’autel de l’église, où elle avait été déposée, pour se retrouver non loin de la source. Ce manège se reproduisit trois fois. Il était évident que la Vierge souhaitait un culte particulier et on construisit un piédestal pour y déposer la statuette.
En 1820, un vacher renversa méchamment le piédestal. Il fut aussitôt atteint de fièvres malignes dont il ne put guérir. Il fut décidé d'ériger la première chapelle. Elle fut bénie le jour de l'Ascension.
Détériorée, elle fut reconstruite en 1912 La dernière construction date de 1991, inaugurée le 8 décembre en présence de nombreuses personnalités. L’édifice comporte deux fontaines où de nombreux croyants viennent régulièrement prélever de l'eau, car la tradition lui accorde des vertus miraculeuses.

(5) L'Église Saint-Lambert. La paroisse dépendait autrefois de l'abbaye de Saint-Denis-en-Broqueroie. Les religieux firent construire le chœur et l'autel de l'église de Ville-sur-Haine en 1672. Situé en hauteur, cet édifice connut bien des tempêtes. Il dut être reconstruit en 1767. La dernière restauration du clocher remonte à 2003.
En novembre 2008 furent inaugurés de nouveaux vitraux. Les vitraux de la nef symbolisent les huit Béatitudes en Saint Mathieu. Au-dessus du porche d'entrée, on peut admirer « l'Échelle de Jacob » et au-dessus du tabernacle, le Christ ressuscité et glorieux

(6) Mémorial George Price. Le 11 novembre 1918, quelques minutes avant 11 heures et la fin de la guerre, les armées allemandes battent en retraite vers les hauteurs de Ville-sur-Haine. Un régiment canadien, normalement caserné à Mons, atteint le canal du Centre. Un certain Georges Price, du 28^ème bataillon d'infanterie, originaire de Nouvelle-Écosse, franchit le pont-levis et atteint la première habitation. Les Allemands s'étaient cachés dans les habitations voisines et le long d'un sentier proche du côté nord du canal. C'est de ce sentier qu'un tireur d'élite tire très inutilement les dernières munitions de la "grande guerre" et abat Georges Price d'une balle dans la poitrine. Un homme du quartier essaye courageusement de relever le soldat canadien. Une dame sort de sa maison et reçoit de ses mains une fleur de tissu qu'il avait dans sa poche, maintenant maculée de son sang. George Price décède quelques instants plus tard sous leurs yeux. Dans les minutes qui suivent, la fin de la guerre est annoncée. George Price n'a vraiment pas eu de chance

(7) Rue des Fours à Chaux. Anciennement « Rue d’Houdeng » rebaptisée « rue des Fours à Chaux » lors de la fusion des communes. Déjà au 19ème siècle plusieurs fours à chaux étaient en activités en plusieurs endroits de la commune mais la production de chaux semble bien antérieure à cette date. Le premier four se trouvait en face de l’actuel monument George Price. En 1895, on construisit un nouveau four et un autre fut construit en 1906. La première guerre mondiale fut fatale à cette activité.
La chapelle à Tombeaux. Cette chapelle domine un tumulus à la rue des Fours à Chaux. Ce monument fut élevé par Richilde de Hainaut après la bataille de 1072 à l'endroit même où furent enterrés bon nombre de ses soldats.

(8) La Brûlote. En 1467 on appelait cet endroit « à brûlote » car par les fissures du sol, se dégageait du gaz inflammable produit par l’effleurement de la houille. Autre signification due à la nature du sol qui abonde en silex (cailloux brûlants).
Le petit château. On découvrit en 1880, dans le jardin du château Monoyer une énorme pierre : un menhir haut de 2,4 m. Couché au fond d’une fosse, il avait été abattu vers l’époque de Charlemagne. A cette époque on faisait disparaître tous les vestiges de la religion païenne.

(11) La plage de Gottignies. À l’emplacement de la propriété sise au n°8 de la Rue des Prêtres, se situait la fameuse « plage » de Gottignies. Créée en 1934 à l’initiative d’un garagiste de Jolimont, bassins de natation, « gloriettes » (guinguettes, aurait-on dit Outre-Quiévrain), vélodrome, kiosque et toboggan, agrémentaient ce site de plus d’un ha. Le jour de l’Ascension en 1935, on dénombra pas moins de 1.500 entrées ! Hélas quatre ans plus tard, un grave accident mit fin à l’aventure.

La Rue de la Grange aux Dîmes. Le nom de cette rue présuppose jadis l’existence d’une telle bâtisse à cet endroit où le clergé prélevait "la dîme". S’élève en face de cet ancien chemin, le calvaire du village. En briques et pierre bleue, il s’agissait de la 4^eme station lors de la procession du 15 août. Il date de la 1ère moitié du XIX^ème siècle.